Matthiola maroccana

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Giroflée marocaine

Matthiola maroccana
Description de cette image, également commentée ci-après
Giroflée marocaine (Boudnib, Maroc)
Classification Tropicos
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Brassicales
Famille Brassicaceae
Genre Matthiola

Espèce

Matthiola maroccana
Coss., 1880[1]

Synonymes

  • Matthiola stenopetala Coss.[2]
  • Triceras maroccanum (Coss.) Maire, 1935[2]

Matthiola maroccana, la Giroflée marocaine, est une plante annuelle de la famille des Crucifères (Brassicacées) et du genre Matthiola, les Giroflées. Elle est endémique de l'Ouest du Sahara où elle est nommée en Tamâhaq « Ellit ».

Description

Matthiola maroccana est une plante annuelle herbacée à tige dressée de 30 à 70 cm de haut présentant une rosette de larges feuilles sinuées et garnies de poils. Ses fleurs, typique des Giroflées, présentent quatre pétales étroits aux bords également sinués et colorés de rose pourpre. Quant aux fruits, ce sont des siliques droites non cornues au sommet[3].

Variabilité

Matthiolia maroccana (Boudnib, Maroc)

En plus de la variété nominative, deux variétés ont été décrites :

  • Matthiola maroccana var. maroccana
  • Matthiola maroccana var. brachycarpa Maire[4]
  • Matthiola maroccana var. puberula Emberger & Maire[4]

Écologie et répartition

Matthiola maroccana apprécie les oueds sablonneux et limoneux ainsi que les steppes rocailleuses désertiques et semi-désertiques de basse et moyenne altitude où elle fleurit de mars à mai[3],[5],[6].

Cette espèce est présente dans l'Ouest du Sahara et plus particulièrement en Algérie, en Mauritanie, au Maroc et au Sahara occidental[2]. Elle est par exemple caractéristique du Hoggar[3] et de l'Oranais en Algérie ainsi que des montagnes du haut Atlas oriental marocain[6].

Usage

Matthiola maroccana, nommée en Tamâhaq « Ellit »[3], est utilisée comme plante médicinale par les Touaregs[7]. L'espèce n'est pas pâturée[3].

Références

  1. (la) E. Cosson, « Plantae novae florae atlanticae », Bulletin de la Société botanique de France, vol. 27,‎ , p. 67-73 (lire en ligne)
  2. a b et c POWO. Plants of the World Online. Facilitated by the Royal Botanic Gardens, Kew. Published on the Internet; http://www.plantsoftheworldonline.org/, consulté le 11 février 2021
  3. a b c d et e Abdallah & Rabèa Sahki, Le Hoggar – Promenade botanique, Atelier Esope, (ISBN 2-903420-26-2)
  4. a et b GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 11 février 2021
  5. Jahandiez, Émile & Maire, René-Charles-Joseph-Ernest, Catalogue des plantes du Maroc. Tome deuxiéme. Dicotylédones Archichalamydées, Alger, Imprimerie Minerva (P. Lechevalier), (lire en ligne)
  6. a et b C.-J. Pitard, « Contribution A L'Étude De La Végétation Du Maroc Désertique Et Du Maroc Central », Bulletin de la Société Botanique de France, vol. 68, no 6,‎ , p. 245–278 (DOI 10.1080/00378941.1921.10836800)
  7. (en) Mohamed Djamel Miara, Irene Teixidor-Toneu, Tahar Sahnoun et Hamdi Bendif, « Herbal remedies and traditional knowledge of the Tuareg community in the region of Illizi (Algerian Sahara) », Journal of Arid Environments, vol. 167,‎ , p. 65–73 (DOI 10.1016/j.jaridenv.2019.04.020)

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