Mari Sandoz

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Mari Sandoz
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie
Jules Sandoz (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
National Cowgirl Museum and Hall of Fame (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Mari Sandoz (née Marie Suzette Sandoz[1]) est une écrivaine américaine ( - ), auteure de plusieurs ouvrages sur les débuts de l’Ouest américain comme Old Jules (1935, Atlantic Monthly Award), Cheyenne Autumn (1953), The Cattlemen (1958) et de plusieurs autres ; son dernier roman, Battle of the Little Bighorn, fut publié en 1966[2].

Enfance et éducation[modifier | modifier le code]

Mari est née au lieu-dit « Mirage Flats », au sud de Hay Springs, Nebraska le [3]. Ses parents sont des émigrants suisses (son père est né à Neuchâtel et sa mère à Schaffhouse)[1]. Étant l'aînée de six enfants, Mari portait une grande partie de la responsabilité de prendre soin de ses deux sœurs et trois frères[4]. Elle prit part également dans plusieurs de ses exploits de son père en tant que localisateur de réclamation, commerçant et horticulteur-pionnier.

Ce sont ces aventures et la nécessité de se divertir sur la frontière du nord-ouest du Nebraska, qui ont conduit Mari à devenir écrivain. Enfant, elle était une grande conteuse avec un désir intense d'écrire, de griffonner des histoires quand elle ne faisait pas la cuisine, le jardin, ou la garde de sa fratrie.

Passion pour les Amérindiens[modifier | modifier le code]

Depuis ses débuts à écrire des histoires courtes jusqu’à l'entrée dans les concours menés par ce qui est maintenant l’Omaha World-Herald[5], Mari Sandoz développe un sens aigu du détail et un sens du rythme. Cela lui a permis de devenir l’une des autorités les plus précieuses de son temps sur l'histoire des plaines et de la culture des Amérindiens, notamment les Sioux. Une passionnée militante pour les Indiens des Plaines, elle a également écrit sur les histoires de leur vie, à jamais changée par l'arrivée des Euro-Américains[6].

Elle publie bien en avance sur son temps, deux livres sur les Amérindiens, Cheyenne Autumn (adapté au cinéma par John Ford)[7], et Crazy Horse : The Strange Man of the Oglalas[8]. Ils offrent un point de vue objectif de la persécution des Cheyennes du Nord et Oglala Lakotas, ainsi que la quasi-destruction de leur culture. Ses écrits soutiennent la cause des Amérindiens, leur besoin de lois justes, et le rôle de l'aide gouvernementale.

Crazy Horse : The Strange Man of the Oglalas est la biographie d'un des plus célèbres guerriers indiens d'Amérique de l’histoire. Campant à proximité des réserves, elle a méticuleusement interviewé des dizaines de membres âgés de la tribu de Crazy Horse dans les années 1930. Grâce à ces témoignages exceptionnels, elle a construit une biographie semi-romancée du grand chef sioux. Crazy Horse est connu pour avoir vaincu Custer à la bataille de Little Big Horn, mais sa vie ne se résume pas à cette seule bataille. Elle décrit aussi la vie de son peuple, les Sioux du milieu à la fin du XIXe siècle.

Mari Sandoz a travaillé pour faire la lumière sur les défis les autochtones confrontés[pas clair] et a sollicité des changements économiques positifs pour les eux. Comme indicateur de son engagement, elle a poursuivi en justice un jeu appelé Strike It Rich et utilisé le produit pour acheter des œuvres d’art et des produits de sport pour les écoles indiennes.

Honneurs[modifier | modifier le code]

L'astéroïde (16750) Marisandoz porte son nom[9].

Œuvres traduites[modifier | modifier le code]

  • Crazy Horse, Editions du Rocher, 1994
  • Automne Cheyenne, Editions du Rocher, 1996
  • Crazy Horse: L'homme étrange des Oglalas, Editions du Rocher, 2021

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Isabelle Falconnier, « Mari Sandoz, mémoire indienne », sur 24 heures, (consulté le )
  2. « Mari Sandoz », sur Babelio (consulté le )
  3. « Généalogie de Mari SANDOZ », sur Geneanet (consulté le )
  4. (en) « The Enduring Mari Sandoz », sur David L. Bristow, (consulté le )
  5. « Mari Sandoz | Nebraska Authors », sur nebraskaauthors.org (consulté le )
  6. Olivier Maulin, « Le crépuscule indien », sur Valeurs actuelles, (consulté le )
  7. JACQUES SICLIER, « La longue marche », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Mari Sandoz », sur Editions Télémaque (consulté le )
  9. (en) « (16750) Marisandoz = 1996 QL », sur le site du Centre des planètes mineures (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Helen Winter Stauffer, Mari Sandoz: Story Catcher of the Plains, U of Nebraska Press, 1er janvier 1982, 322 pages
  • LaVerne Harrell Clark, Mari Sandoz's Native Nebraska: The Plains Indian Country, Arcadia Publishing, 2000, 128 pages
  • Laura R. Villiger, Mari Sandoz: A Study in Post-colonial Discourse, P. Lang, 1994 - 215 pages
  • John R. Wunder, « Mari Sandoz and Her 1956 Fifty-Year Predictions » Studies in Midwestern History: Vol. 4 No. 1. (2018)

Liens externes[modifier | modifier le code]