Low (groupe)
Pays d'origine | États-Unis |
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Genre musical | Rock alternatif, slowcore |
Années actives | Depuis 1993 |
Labels | Sub Pop, Kranky |
Site officiel | www.chairkickers.com |
Membres |
Alan Sparhawk Mimi Parker |
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Anciens membres |
John Nichols Zak Sally Matt Livingston Steve Garrington |
Low est un groupe de rock alternatif américain, originaire de Duluth, dans l'État du Minnesota.
Biographie
Années 1990
Alan Sparhawk, né en 1969, (chant, guitare), et John Nichols (basse) forment Low en 1993[1]. Sparhawk convainc sa femme Mimi Parker d'intégrer le groupe à la batterie et au chant[1]. Sparhawk et Mimi Parker, mormons convaincus, sont mariés depuis 1990, et ont deux enfants. Ils se sont rencontrés pour la première fois durant leur fourth grade, l'équivalent américain du CM1. Le groupe enregistre plusieurs démos qui lui permettent de s'adjoindre les services de Mark Kramer (en), producteur de Galaxie 500[1].
Low publie son premier album, I Could Live In Hope, en , sur le label Vernon Yard, une filiale de Virgin Records[1]. Le trio met en place un rock minimal, lent, intimiste et cérébral inspiré par Brian Eno et Joy Division[2]. Les harmonies vocales développées par Sparhawk et Parker y occupent une place centrale[2]. La musique de Low se voit qualifiée de slowcore ou de sadcore[1],[2],[3] en contrepoint au grunge.
Avec le nouveau bassiste Zak Sally, le groupe publie deux autres albums chez Vernon Yard : Long Division en 1995, et The Curtain Hits The Cast en 1996. Leur EP Transmission (1996) rend hommage à la chanson du même nom de Joy Division.
En 1997, Low inaugure son nouveau contrat avec le label Kranky en publiant le EP Songs For A Dead Pilot[4]. Les deux albums qui suivent, Secret Name (1999) et Things We Lost In The Fire (2001), sont enregistrés par Steve Albini, et souvent cités comme les meilleurs albums du groupe[1],[5],[6]. En 1999, le groupe publie Christmas, album de Noël qui rassemble compositions originales et reprises[7]. Au départ destiné aux fans, ce mini-album permet au groupe une percée sur les radios britanniques[1], et se voit qualifié par le New Musical Express de « meilleur album de Noël de tous les temps »[6]. Le titre Little Drummer Boy est en outre utilisé dans un spot publicitaire de la firme Gap, ce qui rapporte au groupe une importante somme d'argent[1]
Années 2000
Trust, leur sixième album, le dernier pour Kranky Records, paraît en 2002[8]. En 2004, pour ses dix ans de carrière, le groupe publie le coffret de raretés et de faces B baptisé A Lifetime Of Temporary Relief[9].
En 2005, leur premier album chez Sub Pop, intitulé The Great Destroyer, est produit par Dave Fridmann[10]. Avec ses guitares franches et sa production ample, ce septième album tranche radicalement avec les précédentes œuvres du groupe[11]. Le bassiste Zak Sally est ensuite remplacé par Matt Livingston, qui participe à l'enregistrement de l'album Drums And Guns, paru en 2007[12],[13].
Années 2010
En 2011 est publié C'mon, album plus pop et enjoué, enregistré avec le nouveau bassiste Steve Garrington[14],[15]. Jeff Tweedy de Wilco se charge de la production de leur dixième album, The Invisible Way, publié en 2013[2],[16],[17].
En septembre 2015, suit l'album Ones and Sixes, enregistré par BJ Burton à Eau Claire, dans les studios de Bon Iver[3],[18]. Un des titres de cet album, Into you, est utilisé dans l'épisode 8-05 de la série américaine Castle dès .
Le groupe enregistre son douzième album nommé Double Negative une nouvelle fois avec le producteur BJ Burton au studio April Base de Justin Vernon dans le Wisconsin[19]. Publié le 14 septembre 2018, soit 25 ans après la formation du groupe[20], l'album est un grand succès critique. Il obtient notamment un score moyen de 86/100, sur la base de 21 critiques collectées, sur le site agrégateur de critiques Metacritic[21] - ce qui le place à la 33e position des albums les mieux notés par la presse spécialisée en 2018, tous genres confondus[22].
Années 2020
En juin 2021, le groupe publie le titre Days Like These, premier extrait de son treizième album annoncé pour le 10 septembre de la même année[23]. Pour ce nouvel album nommé Hey What, Alan Sparhawk et Mimi Parker travaillent une nouvelle fois avec le producteur BJ Burton, et se séparent du bassiste Steve Garrington, qui jouait avec le groupe depuis l'album C'mon de 2011[24].
Membres
Membres actuels
Anciens membres
- John Nichols - basse (1993-1994)
- Zak Sally - basse (1994-2005)
- Matt Livingston - basse (2005-2008)
- Steve Garrington - basse (2008-2020)
Discographie
Albums studio
- 1993 : I Could Live in Hope
- 1994 : Long Division
- 1996 : The Curtain Hits the Cast
- 1999 : Secret Name
- 2001 : Things We Lost in the Fire
- 2002 : Trust
- 2005 : The Great Destroyer
- 2007 : Drums and Guns
- 2011 : C'mon
- 2013 : The Invisible Way
- 2015 : Ones and Sixes
- 2018 : Double Negative
- 2021 : Hey What
Compilations
- 2004 : A Lifetime of Temporary Relief: 10 Years of B-Sides & Rarities
Notes et références
- (en) John Mulvey, « Low interview, Duluth, February 2011 », sur Uncut, (consulté le ).
- Hugo Cassavetti, « Low - The Invisible Way », sur Télérama, (consulté le ).
- Olivier Lamm, « Au fil de Low », sur Libération, (consulté le ).
- Philippe Morrison, « Chroniques d'albums : Low - Songs For A Dead Pilot », sur Magic (consulté le ).
- Franck Vergeade, « Chroniques d'albums : Low - Secret Name », sur Magic (consulté le ).
- Franck Vergeade, « Chroniques d'albums : Low - Things We Lost In The Fire », sur Magic (consulté le ).
- Joseph Ghosn, « Chroniques d'albums : Low - Christmas », sur Magic (consulté le ).
- Matthieu Grunfeld, « Chroniques d'albums : Low - Trust », sur Magic (consulté le ).
- Jean-Daniel Beauvallet, « Low - A lifetime of temporary relief – 10 years of b-sides & rarities », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
- Renaud Paulik, « Chroniques d'albums : Low - The Great Destroyer », sur Magic (consulté le ).
- Thomas Burgel, « Les américains de Low en interview et en clip », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
- Hugo Cassavetti, « Low - Drums And Guns », sur Télérama, (consulté le ).
- Faustine Kopiejwski, « Chroniques d'albums : Low - Drums And Guns », sur Magic (consulté le ).
- Jean-Daniel Beauvallet, « Low, enfin le sourire : C'mon », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
- Matthieu Grunfeld, « Chroniques d'albums : Low - C'mon », sur Magic (consulté le ).
- Thomas Burgel, « Low : toujours aussi beau - The Invisible Way », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
- Lyonel Sasso, « Chroniques d'albums : Low - The Invisible Way », sur Magic (consulté le ).
- Thomas Burgel, « Low revient en septembre avec un magnifique nouvel album : détails et premier extrait. », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
- (en) « Low: Double Negative », sur Pitchfork (consulté le )
- Olivier Lamm, « Low, radicalement autre », sur Libération (consulté le )
- (en) « Double Negative », Metacritic (consulté le )
- « Best Music and Albums for 2018 », sur Metacritic (consulté le )
- « Low continuera de faire saturer vos émotions sur “HEY WHAT”, un treizième disque », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
- (en-US) Condé Nast, « Low Announce New Album Hey What and 2022 Tour, Share New Song », sur Pitchfork, (consulté le )
Lien externe
- (en) Site officiel
- Ressources relatives à la musique :