Louis Jules Peitavin

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Louis Jules Peitavin
Louis Jules Peitavin

Naissance
Montpellier
Décès (à 58 ans)
Montpellier
Origine Drapeau de la France France
Arme Armée de terre
Gendarmerie
Grade Général de division
Commandement 3e division du 15e corps d'armée
15e corps d'armée
Conflits Conquête de l'Algérie
Journées de Juin
Guerre franco-allemande de 1870
Faits d'armes Bataille de Coulmiers
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur

Louis Jules Peitavin, souvent orthographié Peytavin, né le à Montpellier[1] et mort le dans cette même ville[2], est un général de division français, qui a notamment commandé pendant la guerre franco-allemande de 1870.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il entre à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1834[1]. Il combat en Algérie à partir de 1836, notamment lors du siège de Constantine en 1837. Il est cité à l'ordre de la division en 1841 pour son comportement lors d'un combat contre les Oulad-Salem dans la région de Constantine[3].

En juin 1848, il est détaché du 61e régiment d'infanterie de ligne pour devenir capitaine adjudant-major à la nouvelle Garde républicaine de Paris. Lors des journées de Juin, il participe aux combats contre les insurgés[3]. Après avoir remplacé son commandant tué[1], il est promu chef de bataillon en août[3].

De juillet à décembre 1855, il commande la légion de gendarmerie d'Afrique, c'est-à-dire les gendarmes déployés en Algérie[4]. En 1859, il est nommé colonel de la gendarmerie de la Garde impériale[1].

Il est élevé au grade de général de brigade par décret du et est nommé inspecteur général de la Gendarmerie en 1865. Il est cette même année nommé commandeur de la Légion d'honneur[1].

En 1870, il commande la subdivision du Loiret[1]. Il reçoit, le , le commandement de la 1re brigade de la 3e division du 15e corps d'armée de l'armée de la Loire[5], puis de la 3e division elle-même. Il se distingue lors de l'assaut qu'il mène avec sa division lors de la bataille de Coulmiers le [1]. Il est nommé général de division par décret du [6]. Le 10 décembre 1870 pour retarder l'invasion prussienne sur la ville de Blois, il ordonne de faire sauter une arche du Pont Jacques-Gabriel[7]. Il prend le commandement du 15e corps en janvier 1871[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g J.F., « Le général Peytavin », Le Messager du Midi,‎ (lire en ligne)
  2. « État-civil de Montpellier : décès », Le Messager du Midi,‎ (lire en ligne)
  3. a b et c Fabien Cardoni, « Chapitre II. Des deux côtés de la barricade. La garde pendant les journées de Juin », dans La Garde républicaine : d'une République à l'autre (1848-1871), Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-6641-5, lire en ligne), p. 63–106
  4. Damien Lorcy, Sous le régime du sabre : La gendarmerie en Algérie 1830-1870, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-6828-0, lire en ligne), p. 93, 96, 322
  5. Décrets, arrêtés et décisions de la délégation du gouvernement de la défense nationale hors de Paris, L. Baudoin, (lire en ligne), « Par décision du  », p. 769
  6. Décrets, arrêtés et décisions de la délégation du gouvernement de la défense nationale hors de Paris, L. Baudoin, (lire en ligne), « Par décret du  », p. 193
  7. P. Dufresne, Les prussiens à Blois, ou Trois mois d'occupation : (10 décembre 1870-12 mars 1871), Blois, au bureau du Journal "l'Avenir", , 56 p. (lire en ligne), p. 6 -7
  8. Louis Dussieux, Histoire générale de la guerre de 1870-1871, t. 2, V. Lecoffre, (lire en ligne), p. 271