Liste des membres de la Société des Amis des Noirs
La Société des Amis des Noirs regroupe des révolutionnaires précurseurs par leur combat abolitionniste. À la suite de sa dissolution, des rescapés forment la Société des amis des Noirs et des colonies en 1796.
Membres de la Société des Amis des Noirs[modifier | modifier le code]
En 1789, la Société des Amis des Noirs compte 141 membres. Contrairement à ce qui a été parfois écrit, n'en étaient pas membres l'abbé Guillaume Raynal, Louis-Sebastien Mercier[1], Dupont de Nemours, Maximilien Robespierre[2], Olympe de Gouges[3]. Par ailleurs, exception faite de l'abbé Gregoire, aucun des intervenants abolitionnistes à la séance du 16 pluviôse an II-4 février 1794, à savoir Louis Dufay, René Levasseur, Jean-François Delacroix, Joseph Cambon, Georges Danton, Bourdon de l'Oise, n'y ont jamais appartenu.
- Mirabeau
- Condorcet
- Sophie de Grouchy (épouse de Condorcet)
- Marquis Emmanuel de Grouchy (frère de Sophie et beau-frère de Condorcet)
- Henri Grégoire
- Marquis La Fayette
- Adrienne de La Fayette (épouse de Lafayette)
- Sieyès
- Dominique de La Rochefoucauld
- Jérôme Pétion de Villeneuve
- Louis Monneron
- Claude-Charles de Damas de Marillac, Claude-Charles de Damas, (être humain), (1731-1800), militaire et administrateur colonial, gouverneur de la Martinique en 1783 puis gouverneur-général des Iles-du-Vent de l’Amérique, jusqu’en 1791.
- Jacques Pierre Brissot, Jacques Pierre Brissot, (être humain), dit Brissot de Warville (1754-1793), membre fondateur, Il signe l'Adresse aux amis de l’humanité du à titre de secrétaire. Il sera guillotiné à Paris le .
- Alexandre-Théodore-Victor, comte de Lameth, Alexandre-Théodore-Victor, comte de Lameth, (être humain), (1760-1829), militaire et homme politique.
- Charles de Lameth
- Théodore de Lameth
- Étienne Clavière
- Jean-Louis Carra
- François Lanthenas
- Dominique-Joseph Garat
- Adrien Duport
- Antoine Lavoisier
- Boniface de Castellane
- Carl Wadström
- Mathieu de Montmorency
- Comte de Lacépède
- Prince Alexandre de Rohan-Chabot
- Nicolas Bergasse (député constituant monarchien)
- abbé Antoine de Cournand
- Prince de Beauvau
- Chevalier Stanislas de Boufflers
- abbé François Noël
- Benjamin-Sigismond Frossard
- Joseph Servan
- Emmanuel Pastoret
- Jean Thomas Bonnemain
- Louis-Gustave Doulcet de Pontécoulant
Membres ayant quitté la Société des Amis des Noirs[modifier | modifier le code]
- Alexandre-Théodore-Victor, comte de Lameth rompt en 1790 et rejoint le club de l'hôtel de Massiac, (club politique), syndicat des planteurs, armateurs et négociants esclavagistes des colonies de l'Amérique.
- Charles de Lameth
- Théodore de Lameth
- Adrien Duport
Compagnons de la Société des Amis des Noirs[modifier | modifier le code]
- Léger-Félicité Sonthonax, (1763-1813). Il se prononce pour l’abolition immédiate de l’esclavage, dans deux articles du et du des Révolutions de Paris[4]. Et confirme cette position par la promulgation de l'acte d’abolition de l'esclavage du , avec abrogation[réf. nécessaire] du code Noir, dans la province du Nord de Saint-Domingue
- Jean-Denis Lanjuinais, se prononce contre l'esclavage à l'assemblée constituante dès le ; sera girondin à la Convention.
- Claude Fauchet
- Kersaint
- Louise-Félicité de Kéralio
- Jean Philippe Garran de Coulon
- Pierre Vergniaud
- Elie Guadet
- Armand Gensonné
- Jean-François Ducos
- Jean-Baptiste Boyer-Fonfrède
- Charles Barbaroux
- Marc David Lasource
Archives[modifier | modifier le code]
- Slnd - Société des Amis des Noirs et des colonies, Liste des membres de la Société des amis des noirs, suivant l'ordre de leur réception, S. l. n. d., (œuvre littéraire),
Notes et références[modifier | modifier le code]
- il s'y engagea quelques mois d'avril à août 1788
- Il y entra peut-être en avril 1791 d'après Suzanne d'Huart qui a dressé la liste d'après les papiers de Brissot, Brissot, la gironde au pouvoir, Paris, Robert Laffont, 1986 p. 101
- Olympe de Gouges, L'esclavage des noirs ou L'heureux naufrage, Côté-femmes éditions, , p. 15 ; Olympe de Gouges, Réponse à un champion américain ou colon très aisé à connaître, 18 janvier 1790 ; elle y adhéra peut-être au deuxième semestre 1790
- Yves Benot, La révolution francaise et la fin des colonies, Paris, La Découverte, 1987 et 2004