Liste des membres de la Société des Amis des Noirs

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Société des Amis des Noirs regroupe des révolutionnaires précurseurs par leur combat abolitionniste. À la suite de sa dissolution, des rescapés forment la Société des amis des Noirs et des colonies en 1796.

Membres de la Société des Amis des Noirs[modifier | modifier le code]

En 1789, la Société des Amis des Noirs compte 141 membres. Contrairement à ce qui a été parfois écrit, n'en étaient pas membres l'abbé Guillaume Raynal, Louis-Sebastien Mercier[1], Dupont de Nemours, Maximilien Robespierre[2], Olympe de Gouges[3]. Par ailleurs, exception faite de l'abbé Gregoire, aucun des intervenants abolitionnistes à la séance du 16 pluviôse an II-4 février 1794, à savoir Louis Dufay, René Levasseur, Jean-François Delacroix, Joseph Cambon, Georges Danton, Bourdon de l'Oise, n'y ont jamais appartenu.


  1. Mirabeau
  2. Condorcet
  3. Sophie de Grouchy (épouse de Condorcet)
  4. Marquis Emmanuel de Grouchy (frère de Sophie et beau-frère de Condorcet)
  5. Henri Grégoire
  6. Marquis La Fayette
  7. Adrienne de La Fayette (épouse de Lafayette)
  8. Sieyès
  9. Dominique de La Rochefoucauld
  10. Jérôme Pétion de Villeneuve
  11. Louis Monneron
  12. Claude-Charles de Damas de Marillac, Claude-Charles de Damas, (être humain)Voir et modifier les données sur Wikidata, (1731-1800), militaire et administrateur colonial, gouverneur de la Martinique en 1783 puis gouverneur-général des Iles-du-Vent de l’Amérique, jusqu’en 1791.
  13. Jacques Pierre Brissot, Jacques Pierre Brissot, (être humain)Voir et modifier les données sur Wikidata, dit Brissot de Warville (1754-1793), membre fondateur, Il signe l'Adresse aux amis de l’humanité du à titre de secrétaire. Il sera guillotiné à Paris le .
  14. Alexandre-Théodore-Victor, comte de Lameth, Alexandre-Théodore-Victor, comte de Lameth, (être humain)Voir et modifier les données sur Wikidata, (1760-1829), militaire et homme politique.
  15. Charles de Lameth
  16. Théodore de Lameth
  17. Étienne Clavière
  18. Jean-Louis Carra
  19. François Lanthenas
  20. Dominique-Joseph Garat
  21. Adrien Duport
  22. Antoine Lavoisier
  23. Boniface de Castellane
  24. Carl Wadström
  25. Mathieu de Montmorency
  26. Comte de Lacépède
  27. Prince Alexandre de Rohan-Chabot
  28. Nicolas Bergasse (député constituant monarchien)
  29. abbé Antoine de Cournand
  30. Prince de Beauvau
  31. Chevalier Stanislas de Boufflers
  32. abbé François Noël
  33. Benjamin-Sigismond Frossard
  34. Joseph Servan
  35. Emmanuel Pastoret
  36. Jean Thomas Bonnemain
  37. Louis-Gustave Doulcet de Pontécoulant

Membres ayant quitté la Société des Amis des Noirs[modifier | modifier le code]

  1. Alexandre-Théodore-Victor, comte de Lameth rompt en 1790 et rejoint le club de l'hôtel de Massiac, (club politique)Voir et modifier les données sur Wikidata, syndicat des planteurs, armateurs et négociants esclavagistes des colonies de l'Amérique.
  2. Charles de Lameth
  3. Théodore de Lameth
  4. Adrien Duport

Compagnons de la Société des Amis des Noirs[modifier | modifier le code]

  1. Léger-Félicité Sonthonax, (1763-1813). Il se prononce pour l’abolition immédiate de l’esclavage, dans deux articles du et du des Révolutions de Paris[4]. Et confirme cette position par la promulgation de l'acte d’abolition de l'esclavage du , avec abrogation[réf. nécessaire] du code Noir, dans la province du Nord de Saint-Domingue
  2. Jean-Denis Lanjuinais, se prononce contre l'esclavage à l'assemblée constituante dès le  ; sera girondin à la Convention.
  3. Claude Fauchet
  4. Kersaint
  5. Louise-Félicité de Kéralio
  6. Jean Philippe Garran de Coulon
  7. Pierre Vergniaud
  8. Elie Guadet
  9. Armand Gensonné
  10. Jean-François Ducos
  11. Jean-Baptiste Boyer-Fonfrède
  12. Charles Barbaroux
  13. Marc David Lasource

Archives[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. il s'y engagea quelques mois d'avril à août 1788
  2. Il y entra peut-être en avril 1791 d'après Suzanne d'Huart qui a dressé la liste d'après les papiers de Brissot, Brissot, la gironde au pouvoir, Paris, Robert Laffont, 1986 p. 101
  3. Olympe de Gouges, L'esclavage des noirs ou L'heureux naufrage, Côté-femmes éditions, , p. 15 ; Olympe de Gouges, Réponse à un champion américain ou colon très aisé à connaître, 18 janvier 1790 ; elle y adhéra peut-être au deuxième semestre 1790
  4. Yves Benot, La révolution francaise et la fin des colonies, Paris, La Découverte, 1987 et 2004