Lisberg

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Lisberg
Lisberg
Château de Lisberg
Blason de Lisberg
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Land Drapeau de Bavière Bavière
District
(Regierungsbezirk)
Haute-Franconie
Arrondissement
(Landkreis)
Bamberg
Nombre de quartiers
(Ortsteile)
5
Bourgmestre
(Bürgermeister)
Mandat
Peter Deusel
2008-2014
Partis au pouvoir sans étiquette
Code postal 96170
Code communal
(Gemeindeschlüssel)
09 4 71 154
Indicatif téléphonique 09549
Immatriculation BA
Démographie
Population 1 748 hab. (31 décembre 2009)
Densité 209 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 52′ 50″ nord, 10° 43′ 46″ est
Altitude 288 m
Superficie 836 ha = 8,36 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Voir sur la carte topographique d'Allemagne
Lisberg
Géolocalisation sur la carte : Bavière
Voir sur la carte topographique de Bavière
Lisberg
Liens
Site web www.lisberg.de

Lisberg est une commune du Land de Bavière (Allemagne), située dans l'arrondissement de Bamberg, dans le district de Haute-Franconie.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation de Lisberg

  • Municipalité de Lisberg
  • Autres municipalités dans le même canton (Amt)
  • Autres municipalités dans le même arrondissement
  • Aautres arrondissements dans le même Land

Lisberg fait partie, avec Priesendorf, de la communauté de communes de Lisberg (Verwaltungsgemeinschaft Lisberg). Elle appartient au Steigerwald. La commune comprend cinq quartiers (Ortsteile) : Lisberg (998 habitants), Trabelsdorf (794 habitants), Triefenbach (15 habitants), Neumühle (1 habitant) et Trabelsdorfer Hof (6 habitants). Il y a deux unités cadastrales (Märkungen, en allemand) : Lisberg et Trabelsdorf. Il est courant que les Märkungen portent le nom des villes ou villages voisins.

Lisberg est à environ 12 km à l'ouest de Bamberg, sur la rivière Aurach. Les communes voisines sont, à partir du nord, et dans le sens indirect : Viereth-Trunstadt, Bischberg, Walsdorf, Burgebrach, Schönbrunn im Steigerwald et Priesendorf.

L'altitude de la commune s'étage entre 288 m et 384 m. La commune est dans le fuseau horaire CET (UTC+1), à l'heure d'hiver, et CEST (UTC+2), à l'heure d'été.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'origine de la ville remonte au château de Lisberg (Burg Lisberg). Le château et le village sont mentionnés, pour la première fois, dans un acte de donation de l'an 820. Le château est l'un des plus anciens d'Allemagne, conservé dans son état initial. La famille des barons de Münster, protestante de 1600 à 1707, puis catholique de 1707 à 1790, possède le fief de Lisberg. La résidence (Schloß), situé dans le hameau de Trabelsdorf, est acquis en 1664 par les maréchaux d'Ostheim, et reconstruit en 1700. En 1739, la présence d'une communauté juive est mentionnée pour la première fois, lors de la création de son cimetière. Le quartier juif correspond alors aux actuelles rues Kaulberg, Kasernstraße et Brunnenweg. La synagogue est située dans une maison d'habitation, actuellement au 5, Kaulberg, qui a eu quatre propriétaires successifs. Elle ne comporte qu'une seule salle.

Avec le traité de la confédération du Rhin de 1806, la suzeraineté passe des barons de Münster-Lisberg à la Bavière. Vers 1825, Lisberg abrite 17 familles juives. Une école religieuse judaïque ouvre, à Kolmsdorf, en 1826, dans la maison de la veuve Wörner. En 1869, elle est transférée à Trabelsdorf. En 1871 et 1872, le bâtiment qui abrite la synagogue, qui menace ruine, est rénové. Le , la communauté juive de Lisberg fusionne avec celle de Trabelsdorf. Cette même année, le cimetière juif est doté de chemins et les tombes munies de numéros, par le Bureau de district de Bamberg II. La synagogue est vendue en 1910. Le cimetière juif est profané en 1938, le mur d'enceinte est supprimé et les pierres tombales enlevées, mais sa reconversion en terrain agricole sera évitée par l'existence d'un statut protégé pour ses arbres (des hêtres). À la fin d', il y a encore dix juifs à Trabelsdorf. La municipalité de Lisberg est créée en 1978 par la fusion des municipalités, alors indépendantes, de Lisberg et Trabelsdorf. En 1989, la brasserie Burgbräu, installée à Lisberg, ferme ses portes. En 1999, c'est le tour de la brasserie Schloßbrauerei Dauer, à Trabelsdorf.

Monuments[modifier | modifier le code]

Le château de Lisberg avec éoliennes derrière. Photo décembre 2017.
  • Le château est actuellement (2010) une propriété privée.
  • Le cimetière juif compte encore, selon un recensement de 1985, 139 pierres tombales.
  • Le château de Trabesldorf, dans le quartier de Trabelsdorf, abrite actuellement (2010) la communauté de communes (Verwaltungsgemeinschaft) de Lisberg et un cabinet médical.
  • L'église paroissiale catholique.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Conseil municipal[modifier | modifier le code]

De 2002 à 2008, le conseil municipal compte six élus sans étiquette et six élus de l'Union sociale chrétienne (CSU). Le maire est le sans-étiquette Peter Deusel.

En 2008, Peter Deusel (sans étiquette) est réélu avec 66,67 % des suffrages. Le conseil municipal comprend, pour la période 2008-2014, sept conseillers sans étiquette et cinq chrétiens-sociaux (CSU).

Recettes fiscales[modifier | modifier le code]

Les recettes fiscales municipales s'élevaient, en 1999, à l'équivalent de 640 000 euros, dont l'équivalent de 115 000 euros pour la taxe sur le chiffre d'affaires.

Sports[modifier | modifier le code]

Lisberg accueille régulièrement la Classique de la montagne du tonnerre (Donnersbergklassiker), une course cycliste autour du Steigerwald.

Société[modifier | modifier le code]

Il y a des équipes de pompiers volontaires à Lisberg et Trabelsdorf.

Économie[modifier | modifier le code]

Lisberg ne compte plus qu'une brasserie en 2010 (contre trois en 1985), la brasserie Beck.

Culture[modifier | modifier le code]

Des concerts ont occasionnellement lieu dans la cour du château.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique
2005 2006 2007 2009
1 771[1]1 730[2]1 739[1]1 748[2]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a et b Au 30 juin.
  2. a et b Au 31 décembre.

Références[modifier | modifier le code]

  • (de) Klaus Guth, Jüdische Landgemeinden in Oberfranken 1800–1942, p. 228 à 236, (ISBN 3-87052-392-1).
  • (de) Ophir, Wiesemann, Die jüdischen Gemeinden in Bayern 1918–1945, p. 143, (ISBN 3-486-48631-4).
  • (de) Israel Schwierz, Steinerne Zeugnisse jüdischen Lebens in Bayern, p. 216, (ISBN 3-87052-393-X).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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