Les Jeux du Capricorne

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Les Jeux du Capricorne
Auteur Robert Silverberg
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Science-fiction
Éditeur Flammarion
Lieu de parution Paris
Date de parution 2002
Type de média Livre papier
Nombre de pages 700
ISBN 978-2080682536
Chronologie

Les Jeux du Capricorne est un recueil de nouvelles de science-fiction de Robert Silverberg, formant le deuxième tome de la série Nouvelles au fil du temps.

Il regroupe une sélection de trente nouvelles de l'auteur écrites et publiées entre 1971 et 1981, alors qu'il était âgé de 36 à 46 ans.

Publications

  • L'anthologie est un recueil français de nouvelles qui n'a pas exactement son équivalent aux États-Unis ; elle a en effet été composée par la reprise de deux recueils de nouvelles de Silverberg publiés aux États-Unis en 1984 et 1994 sous les titres The Conglomeroid Cocktail Party pour le premier, et ''Beyond the Safe Zone pour le second.
  • Les Jeux du Capricorne a été publié en France en mars 2002 aux éditions Flammarion, collection Imagine. Il a été réédité en 2005 en format « poche » chez J'ai lu, collection Science-Fiction, sous le numéro 7715 (ISBN 2-08-068253-9).
  • Qu'il s'agisse des éditions américaines comme de l'édition française, chaque nouvelle est précédée d'une petite préface de Silverberg.

Liste des nouvelles

Jeux de Capricorne

  • Nouvelle publiée en 1974 dans l'anthologie The Far Side of Time (dir. Roger Elwood (en)).
  • Titre original : Capricorn games.

Le Dibbouk de Mazel Tov IV

  • Nouvelle publiée en 1974.
  • Titre original : Wandering Stars.

Trips

  • Nouvelle publiée en 1974, dans Final Stage : The Ultimate Science Fiction Anthology (anthologie composée par Edward L. Ferman et Barry N. Malzberg), éditions Charterhouse.
  • Titre original : Trips (« Balades »).

Schwartz et les Galaxies

  • Titre original : Schwartz Between the Galaxies.
  • Nouvelle publiée en 1974 dans le recueil Stellar 1.
  • Distinction : la nouvelle a été retenue (avec quatre autres nouvelles) comme finaliste au prix Hugo de la meilleure nouvelle courte 1975, mais n'a pas reçu le prix.

Des mondes à profusion

  • Nouvelle publiée en 1973 dans le recueil Unfamiliar Territory, éd. Charles Scribner's Sons.
  • Titre original : Many Mansions.
  • Distinction : la nouvelle a été proposée pour le prix Locus de la meilleure nouvelle 1974, sans remporter le prix.

Bonnes nouvelles du Vatican

Le Collectif

  • Nouvelle publiée en 1973.
  • Titre original : In the Group.

La Fête de saint Dionysos

  • Nouvelle publiée en 1973.
  • Titre original : The Feast of St Dionysus.

Bon pour le service des organes

  • Nouvelle publiée en 1972.
  • Titre original : Caught in the Organ Draft.

Moi + n, Moi - n

Caliban

  • Nouvelle publiée en 1972.
  • Titre original : Caliban.

Traverser la ville

  • Nouvelle publiée en 1973. Première publication en France dans le recueil Trips, éd. Calmann-Lévy, collection Dimensions SF, n°23, 4e trimestre 1976 (ISBN 2-7021-0168-2).
  • Titre original : Getting Across.
  • La nouvelle est séquencée en 14 sections de longueurs inégales.
  • Résumé : Dans un futur lointain, les États-Unis sont divisés en communautés indépendantes appelés « Districts ». Chacune de ces communautés s'administre librement et fixe ses règles de vie, que ce soit en matière sociale, culturelle ou économique. Dans le district de Ganfield, Silena Ruiz a dérobé le Programme Directeur informatique de la communauté, ce qui occasionne des difficultés majeures. Son époux, qui est aussi le narrateur du récit, est chargé de la retrouver avant que la communauté ne s'effondre économiquement, tant elle dépend du programme informatique pour la nourriture, l'énergie, l'eau, les robots, la sécurité, etc. Le narrateur part pour Conning Town, le district limitrophe. Il y est très mal accueilli car il est étranger, et traité comme tel. Il fait l'objet d'une mesure d'expulsion mais parvient à se rendre dans le district de Hawk Nest où on lui a dit que Selena pouvait se trouver. Grâce à une jeune femme nommée Holly Borden, il retrouve Selena et, après une confrontation intense, elle accepte de lui remettre le programme informatique tant convoité. Elle plaint les habitants de Ganfield, totalement aliénés par un programme informatique. Son geste était politique : elle voulait obliger les habitants à recouvrer leur liberté. Le narrateur retourne à Ganfield, où il est traité en héros. Les deux dernières phrases de la nouvelle sont : « Enfin, Ganfield est sauvé. Les policiers-robots viennent de reprendre vie. ».
  • Liens externes :
  • Autres publications :
    • en 1974 en italien sous le titre Il burocrate, o la città programmata ;
    • en 1996 en italien sous le titre Il Burocrate ;
    • en 1977 en néerlandais sous le titre Doorbreken ;
    • en 1981 en portugais sous le titre De um lado para o outro.

Breckenridge et le continuum

La Maison des Doubles Esprits

  • Nouvelle publiée en 1973.
  • Titre original : In the House of Double Minds.
  • Résumé : La « Maison des Doubles Esprits » est un lieu où l'on sélectionne des enfants prometteurs qui sont susceptibles de devenir des Oracles. Pour cela, on leur a presque entièrement déconnecté les deux hémisphères de leurs cerveaux, de manière que chaque hémisphère puisse raisonner selon sa voie, sans être bloqué ou censuré par l’autre hémisphère. La narratrice du récit est Sœur Mimise. Son récit commence au moment où l'on reçoit une nouvelle « promotion » d'enfants qui vont suivre les cours éducatifs de la Maison. Les premiers jours se passent bien, mais le comportement agité, provocateur et irrationnel d'un élève de deuxième année, Runhild, agace sœur Mimise. D'autres enseignants se plaignent aussi de l'agitation de Runhild. Sœur Mimise apprend la raison du comportement du jeune garçon par un enfant de première année. Runhild a des pouvoirs spéciaux, bien supérieurs aux meilleurs enfants de son âge, et il n'arrive pas à les maîtriser. Cela le perturbe profondément. Sœur Mimise gagne la confiance de Runhild. Ce dernier se révèle être doué de télépathie et lui envoie un « échantillon » du monde telle qu’il le voit et le sent. Sœur Mimise est profondément troublée et découvre un univers mental extraordinaire. Elle en parle au directeur de la communauté, qui fait appel à des experts extérieurs. Runhild est envoyé dans une autre Maison (on ne sait pas où), et le calme revient dans la Maison des Doubles Esprits. Sœur Mimise a entraperçu un monde différent et sait qu'elle ne pourra jamais évacuer ce souvenir de son esprit. Runhild pourrait bien devenir l'un des Oracles les plus puissants et les plus célèbres du siècle. Elle se retrouve avec ses élèves, plutôt banals, et la routine quotidienne se poursuit.
  • La nouvelle a notamment été publiée dans le recueil Voyage au bout de l'esprit (éditions Omnibus, 1998, 904 pages).
  • Liens externes :

Le Panthéon de la science-fiction

  • Texte publié en 1973.
  • Titre original : The Science Fiction Hall of Fame.
  • Résumé : Le texte n'est pas une nouvelle, mais une sorte d'essai, sans chronologie, s'inscrivant dans le registre de la « science-fiction New wave », dans lequel l'auteur, dans de multiples micro-séquences, se moque de la science-fiction et de ses thèmes. Il évoque sur un ton ironique, voire sarcastique, les aventures spatiales, l'alunissage, les empires galactiques, la parapsychologie, la recherche de l'absolu par un savant fou, le space opera, les extraterrestres, le voyage dans le temps, etc. Il déclare notamment que son raisonnement « nous amène à deux évaluations possibles de la science-fiction : soit il s'agit d'une littérature d'évasion un peu simplette, sans relation avec la vie quotidienne, et n'offrant d'utilité qu'en tant que divertissement fonctionnant de façon autonome ; soit ses vertus sont subtiles et difficilement discernables, accessibles seulement à ceux qui ont la capacité et la volonté de pénétrer l'infrastructure expérimentale qui se dissimule sous ces métaphores grandiloquentes que constituent les empires galactiques et les pouvoirs paranormaux. Je balance entre les deux attitudes. ».
  • Dans le récit, l'auteur insère une micronouvelle d'une page et demie : trois ingénieurs ont créé la première machine à voyager dans le temps. L'un d'eux se place à l'intérieur, et tire la manette pour se rendre en l'an 2500. Le voyage a lieu. Lorsqu'il sort de la machine, il retrouve ses deux collègues et l'intégralité du laboratoire : le voyage a-t-il donc échoué ? Ses collègues tentent une explication : en partant vers le futur, il a « attiré » avec lui l'ensemble du présent, repoussant le futur plus loin dans le temps. Ainsi, on ne peut pas voyager dans le temps car le Présent suit le voyageur temporel où qu'il aille. Cette micronouvelle semble être un pastiche des nouvelles de Fredric Brown (F.I.N. ou Expérience).
  • Liens externes :

Le Vent et la Pluie

  • « Nouvelle écologique » publiée en 1973.
  • Titre original : The Wind and the Rain.

Une mer de visages

  • Nouvelle publiée en 1974. Première publication en France dans le recueil Trips, éd. Calmann-Lévy, collection Dimensions SF, n°23, 4e trimestre 1976 (ISBN 2-7021-0168-2).
  • Titre original : A Sea of Faces.
  • Résumé : Richard est un psychanalyste. Il utilise l'hypnose et divers produits neuroleptiques pour soigner ses patients. Un jour, il doit soigner une jeune femme schizophrène, Avril Lowry. Il pratique encore l'hypnose en lien avec elle : ils se retrouvent tous deux en mer ; il doit rejoindre une île où se situe Avril ; il doit lui faire quitter l'île et la ramener sur la terre ferme ; dès que ce sera fait, elle sera sortie de sa psychose. Il nage jusqu'à l'île, trouve Avril, l'oblige à aller vers la plage, puis à nager. Mais il voit le visage de son épouse dans le ciel, qui le contemple d'un œil sévère. Avril, Irène, Avril, Irène : aimerait-il deux femmes ? Laquelle choisir[1]? Son esprit ne choisit pas ; il ne regagne pas le continent ; il va rester ici, ou là-bas, ou ici, hors du temps et de l'espace, sans sortir de son rêve psychotique.
  • Infos sur cette nouvelle sur un blog.
  • Cette nouvelle peut être rapprochée de la nouvelle Configuration du rivage septentrional, de R. A. Lafferty.
  • La nouvelle a aussi été publiée dans l'anthologie Histoires de mirages (1984).
  • Liens externes :

Ce qu'il y avait dans le journal ce matin

  • Nouvelle rédigée en 1972, et publiée la même année dans l'anthologie Infinity 4 (dir. Bob Hoskins). Le récit est divisé en 15 courtes sections.
  • Première publication en France dans le recueil Trips, éd. Calmann-Lévy, collection Dimensions SF, n°23, 4e trimestre 1976 (ISBN 2-7021-0168-2).
  • Titre original : What We Learned from this Morning's Newspaper.
  • Résumé : Dans la rue Redbud Crescent, onze maisons reçoivent le journal daté du 1er décembre, alors qu'on n'est que le . Canular ? Faille spatio-temporelle ? Les habitants de la rue se réunissent, se promettent de ne révéler l'affaire à personne, et envisagent de tirer parti (et profit) des informations indiquées dans le journal. Ainsi le narrateur parie aux courses et joue en Bourse, tandis qu'une voisine se demande si elle doit avertir sa sœur du fait qu'elle a vu son annonce de décès dans le journal. Au fur et à mesure que les jours s'écoulent, les journaux datés du futur s'estompent et s'étiolent. Le jour du 1er décembre, ces journaux ont tous disparu, et le monde est tel qu'il était indiqué le . Mais à la grande stupéfaction et frayeur du narrateur, lui-même et ses voisins, qui ont tous reçus le journal, se mettent à s'estomper et à s'effacer de la réalité, suivant en cela le sort du journal. La nouvelle se termine ainsi : « Je ne veux plus habiter ici je vais annuler mon abonnement au Times je vais vendre ma maison je veux partir d'ici et retourner dans le monde réel mais comment comment je n'en sais rien tout est gris gris rien que du gris partout plus rien dehors qu'une grande nappe de gris ».
  • La nouvelle a notamment été publiée dans le recueil Voyage au bout de l'esprit (éditions Omnibus, 1998, 904 pages).
  • Liens externes :

Nef ma sœur, étoile ma sœur

Quand on est allés voir la fin du monde

Pousser ou Grandir

Notes sur l'ère prédynastique

  • Nouvelle publiée en 1973.
  • Titre original : Some Notes on the Predynastich Epoch.
  • Résumé : Le narrateur indique travailler au sein du Centre des Études Prédynastiques, et évoque la décadence des américains à la fin du XXe siècle, entre répressions politique et religieuse, sexualité exacerbée, pollution des mers, déforestation massive, etc., comme le ferait un historien ou un archéologue qui étudierait la paléontologie. Quand l'ère Dynastique est arrivée plusieurs siècles après le XXe siècle, tout est allé mieux, ou beaucoup plus mal en fait. Le récit se termine par la révélation que tout ce qui a été dit auparavant est faux : le narrateur est un contemporain, qui est effaré par la tournure prise par notre société, et qui appelle à une réflexion globale sur le monde actuel et sur le monde à venir, afin d'éviter que tout aille de plus en plus mal.
  • Cette nouvelle est dans la lignée de la nouvelle Le Vent et la Pluie (cf supra) et la nouvelle Manuscrit trouvé dans une machine temporelle abandonnée (cf infra).
  • Liens externes :

Dans les crocs de l'entropie

Manuscrit trouvé dans une machine temporelle abandonnée

  • Nouvelle publiée en 1973.
  • Titre original : Ms. Found in an Abandoned Time Machine.
  • La nouvelle s'inscrit dans le registre de la « science-fiction New wave ».
  • Résumé : Le narrateur pose une question : si vous aviez une machine à voyager dans le temps et que vous souhaitiez améliorer le XXe siècle, que feriez-vous ? il explique que lui irait en 1865 et empêcherait l'assassinat de Lincoln par Booth, ce qui permettrait d'empêcher la césure entre Etats du nord et Etats du sud, le déclin économique du Sud, mais aussi la réalisation effective et l'application réelle des lois anti-esclavage, etc. Maintenant, une seconde question : si vous aviez une machine à voyager dans le temps et que vous souhaitiez améliorer les siècles suivants, que feriez-vous ? qu'iriez-vous dire au président Richard Nixon ? La nouvelle se termine par un appel au lecteur : non, le narrateur ne vient pas du futur et ne dispose d'aucune machine à voyager dans le temps, il n'a pour seul moyen d'action qu'un stylo et une feuille de papier, alors que le lecteur, lui, dispose d'un cerveau, de bras et de jambes. Qu'il agisse !
  • Cette nouvelle est dans la lignée de la nouvelle Le Vent et la Pluie et de la nouvelle Notes sur l'ère prédynastique (cf. supra).
  • Liens externes :
  • Récompense : [2].

La Saison des mutants

La Route morte

Notre-Dame des Sauropodes

  • Titre original : Our Lady of the Sauropods.
  • Nouvelle publiée en septembre 1980 dans le magazine Omni.
  • Distinction : la nouvelle a été retenue (avec quatre autres nouvelles) comme finaliste du prix Hugo de la meilleure nouvelle courte 1981, mais n'a pas reçu le prix.
  • Résumé : Dans un futur indéterminé, les humains ont créé des stations orbitales géantes. Dans l'une d'elles a été reconstitué un parc à dinosaures intitulé Dino Parc : avec l'ADN extraite de sauriens congelés ou de pierre, on a reconstitué des dinosaures qu'on a placés dans ce parc. La narratrice, prénommée Anne, vient de la station Habitat Vronsky. Son vaisseau spatial ayant subi une importante avarie, elle est bloquée sur Dino Parc jusqu'à ce que quelqu'un remarque son absence et s'inquiète. Elle n'a sur elle aucune arme ni aucun instrument d'aucune sorte. Comment faire pour survivre plusieurs semaines, peut-être plusieurs mois, sur cette station orbitale interdite aux visites ? Les premiers jours, elle se cache et ne mange pas. Au fil des jours, elle commence à faire la distinction entre les dinosaures herbivores et carnivores. Mais elle trouve chaque matin, auprès d'elle, des fruits et des œufs : qui les a placés là ? Finalement, elle se rend compte que les dinosaures la nourrissent ! Au fil du temps, elle entre en contact psychiquement avec les dinosaures et comprend que ce sont des animaux très intelligents, qui savent développer une forme de civilisation, notamment par des contacts télépathiques. Enfin un de ses collègues de travail, Saber, qu'elle soupçonne d'avoir saboté son vaisseau spatial afin qu'elle se fasse dévorer par les sauriens, vient au Dino Parc, pour « secourir sa collègue et découvrir son cadavre ». Il n'a pas le temps d'être stupéfait de constater qu'elle est vivante : Anne le fait dévorer par un tyrannosaure et s'empare de son vaisseau. Elle a compris que les Dinosaures sont les vrais maîtres de la Terre. Après une éclipse de 65 millions d'années, il est grand temps qu'il recouvrent leur liberté et la place qui doit être la leur. « Je suis celle qu'ils ont choisie. Je suis le véhicule. Je suis le moteur de leur renaissance, la bien-aimée, l'indispensable. Notre-Dame des Sauropodes, c'est moi, leur sainte, leur prophétesse, leur prêtresse. Est-ce de la démence ? Oui, c'est de la démence. Pourquoi nous autres, petites créatures velues, sommes-nous venues à l'existence ? Je le sais à présent. C'est pour que nous puissions, grâce à notre technologie, rendre possible le retour des grands parmi les grands. Ils ont péri injustement. Grâce à nous, les voilà ressuscités à bord de ce petit globe flottant dans l'espace. (…) J'étends les bras en direction des puissantes créatures qui m'entourent. Je sens leur force, leur énergie, leur harmonie. Je ne fais qu'un avec elles, et elles avec moi. La Grande Race est de retour, et je suis sa prêtresse. Malheur aux velus ! ».
  • Liens externes :

En attendant le cataclysme

Les Habitués

L'Apogée de la courbe en cloche

  • Titre original : The Far Side of the Bell-Shaped Curve.
  • Nouvelle publiée en , chez Omni. La nouvelle a été publiée en France dans le recueil Pavane au fil du temps, J'ai lu, 1989.
  • La nouvelle allie les thèmes du voyage temporel et de la tentative de meurtre.
  • Traduction : Pierre-Paul Durastanti.
  • Résumé : Reichenbach est un voyageur temporel venu de l'année 2187 ; il fait du « tourisme temporel » en allant visiter des époques dans lesquelles ont eu lieu des événements marquants. Le , il se trouve à Sarajevo afin d'assister au meurtre de l'archiduc d'Autriche par Gavrilo Prinzip, qui va déclencher la Première Guerre mondiale. Parmi la foule, il est attiré par une femme, Ilsabet, qui s'avère être elle aussi une voyageuse temporelle. Reichenbach et Ilsabet font connaissance, dînent ensemble, et se plaisent beaucoup. Une liaison sentimentale s'instaure très rapidement entre eux, et ils décident d'effectuer ensemble leurs prochains voyages. Ils se rendent au grand incendie de Rome de l'an 66 et voient Néron de loin ; ils vont en 1604 pour rencontrer Shakespeare, puis à Byzance, puis dans l'Egypte de Cléopâtre, puis au sacre de Charlemagne, etc. Parfois, Ilsabet et lui se quittent temporairement pour se retrouver ensuite et échanger leurs souvenirs, par exemple lorsqu'Ilsabet veut assister à des premières de grands opéras, ce que n'aime pas Reichenbach. De retour d'un séjour à Paris sous la Terreur en , Ilsabet se montre plutôt laconique ; elle donne très peu de détails sur son séjour. Peu après, le couple fait la connaissance d'un autre voyageur temporel, Stavanger. Le couple retrouve l'homme à d'autres époques, si bien que Reichenbach se montre soupçonneux sur les conditions de la rencontre initiale, et a le sentiment qu'Ilsabet et Stavanger se sont rencontrés auparavant. Peut-être même ont-ils une liaison sans qu'il le sache ? Un jour où Ilsabet déclare vouloir se rendre à la première d'un opéra, il en profite pour retourner à Sarajevo le . Là, il se rencontre lui-même quelques minutes avant que son alter ego fasse la connaissance d'Ilsabet. Il lui expose la rencontre prochaine qu'il va faire et l'irruption de Stavanger dans leur relation. Il propose à l'autre Reichenbach un plan machiavélique : il s'agit de supprimer Stavanger avant que celui-ci rencontre Ilsabet. L'alter ego donne son accord, et un rendez-vous est pris pour le rue de Rivoli. Les deux compères trouvent rapidement la trace de Stavanger, et constatent que ce dernier n'a pas encore rencontré Ilsabet. Alors que Stavanger chemine dans la rue, ils alertent les sans-culottes et l’accusent de trahison. Ils le garrotent et détruisent sa machine temporelle. Stavanger est accusé de complot monarchiste et emmené en incarcération. Même s'il s'en sort, il ne pourra jamais rencontrer Ilsabet. Reichenbach s'apprête à crier victoire, mais son alter ego s'empare soudainement de sa machine temporelle, la brise, et appelle les sans-culottes : accusé de complot monarchiste par son autre lui-même, Reichenbach est emmené en détention. Son alter égo n'a que quelques secondes pour lui indiquer qu'il faut bien que l'un des deux succombe afin que la trame temporelle ne soit pas perturbée et qu'aucun paradoxe temporel ne soit décelé. La nouvelle se termine par l'annonce que Reichenbach II retourne voir Ilsabet à l'époque néronienne afin de commencer l'idylle naissante. Pendant ce temps, Reichenbach I est emmené en prison pour comparaître devant le tribunal révolutionnaire.
  • Article connexe : Saison de grand cru (1946), nouvelle de Henry Kuttner et Catherine Lucille Moore.
  • Liens externes :

Notes et références

  1. D'où le titre de la nouvelle, une mer de visage, ceux d'Avril et d'Irene.
  2. [1]

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes