Lalla Messaouda

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Messaouda al-Wizkitiya
مسعودة الوزكيتية
Description de l'image La Sainte Chérifa Lalla-Messaouda (999).jpg.
Biographie
Titulature Princesse
Dynastie Saadiens
Nom de naissance Messaouda al-Wizkitiya
Surnom Lalla Aouda
Naissance
Décès
Sépulture Tombeaux saadiens
Père Ahmed ben Abdallah al-Wizkiti
Conjoint Mohammed ech-Cheikh
Enfants Ahmed al-Mansour
Religion Islam sunnite

Lalla Messaouda, de son nom complet Messaouda al-Wizkitiya (en arabe : مسعودة الوزكيتية), est l'épouse du sultan marocain de la dynastie des Saadiens Mohammed ech-Cheikh et la mère d'Ahmad al-Mansour. Cette dernière est confondue comme étant la mère de Abu Marwan Abd al-Malik, or sa mère est Sahaba el-Rehmania[1], une autre épouse de Mohammed ech-Cheikh.

Lalla Messaouda était la fille du cheikh[2] de la Kasbah de Ouarzazate, Cheikh Abu al-'Abaas Ahmed bin Abdallah al-Wizkiti al-Warzazi, qui a contribué à établir le contrôle saadien sur la région du Souss[3],[4]. Elle est considérée comme une walia, ou sainte[5].

Nom[modifier | modifier le code]

Messaouda al-Wizkitiya est connue sous le nom de Lalla 'Auda (للا عودة), ce qui signifie la Dame du Retour, car elle voyageait souvent dans des régions reculées de la campagne apportant auspice et fortune[3]. Elle a également été appelée as-Sayida al-Hurra (la Dame libre) et le Phénix du Sahara (Anqa al-Sahara)[6],[7].

Biographie[modifier | modifier le code]

Lalla Messaouda est originaire de la tribu des Ait Ouaouzguit[2], du groupe Chleuhs de Masmouda[8]. Elle est connue pour avoir construit de nombreux édifices. Elle a ainsi construit la mosquée Bab Doukkala en 1557[9], c'était une femme pieuse, et connue pour avoir été une protectrice des arts et des lettres et passionnée d'architecture, elle avait construit de nombreux fondouks, aujourd'hui disparus.

Lalla Messaouda fut enterrée dans une qoubba des tombeaux saadiens en 1591[10] dans un sarcophage de marbre blanc sculpté.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Muḥammad al-Ṣaghīr ibn Muḥammad Ifrānī (trad. Ernest Leroux), Nozhet-Elhâdi : Histoire de la dynastie saadienne au Maroc (1511-1670)... traduction française par O. Houdas, Paris, Ernest Leroux, (lire en ligne), p. 550
  2. a et b Josée Balagna Coustou, OUDA.: Princesse marocaine 1532-1591, Editions L'Harmattan, (ISBN 978-2-296-39639-5, lire en ligne), p. 9
  3. a et b « سيرة السيدة مسعودة الوزكيتية », sur YouTube, وزارة الأوقاف والشؤون الإسلامية,‎ .
  4. « Wayback Machine », sur web.archive.org, (consulté le ).
  5. « لالة عودة الصّالحة.. بانية المساجد وحاضنة الأيتام », sur مغرس (consulté le ).
  6. « ..نساء حكمن المغرب مسعودة الوزكيتية... الأميرة الرحيمة », sur مغرس (consulté le ).
  7. « دراسات و أبحاث : عنقاء الصحراء ....لالة عودة الصّالحة - الواحة بريس : جريدة إلكترونية مغربية | Alwahapress.com », sur web.archive.org,‎ (consulté le ).
  8. Maurice Picon, « Origine d'amphores du groupe dit Solocha II, trouvées en Russie », Bulletin de correspondance hellénique, vol. 114, no 1,‎ , p. 390–393 (ISSN 0007-4217, DOI 10.3406/bch.1990.1727, lire en ligne, consulté le )
  9. « MOSQUÉE BAB DOUKKALA », sur petitfute.com.
  10. « Tombeaux saadiens »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tombeaux-saadiens.com.