Kurt Haseloff

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Kurt Haseloff
Naissance
Metz, Alsace-Lorraine
Décès (à 84 ans)
Munich, Allemagne
Origine Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Allégeance Empire allemand (jusqu'en 1918),
République de Weimar (jusqu'en 1933),
Troisième Reich
Grade Generalmajor
Années de service 1914 – 1945
Commandement Kommandeur 5. Schützen-Brigade
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Eisernes Kreuz 1914, 1939
Autres fonctions Chef der Haushaltsabteilung im OKH

Kurt Haseloff ( à Metz - à Munich) est un général allemand de la Seconde Guerre mondiale. Relevé de ses fonctions après l’attentat du 20 juillet 1944, le général Haseloff fut rayé des cadres d’active sur décision d’Himmler[note 1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Haseloff, alors colonel, debout derrière le général Friedrich Fromm, 1940

Le général Kurt Haseloff naît le , à Metz, une ville de garnison animée d'Alsace-Lorraine[1]. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand[2], constituant une pépinière d'officiers supérieurs et généraux[note 2]. Comme ses compatriotes Hans-Albrecht Lehmann, Theodor Berkelmann et Edgar Feuchtinger, le jeune Kurt se tourne naturellement vers le métier des armes.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le , à l’âge de 20 ans, Kurt Haseloff s’engage donc dans la Deutsches Heer, l’armée impériale allemande. Tout d’abord Fahnenjunker-Gefreiter, Haseloff passe rapidement Oberjäger, puis Fähnrich le . Nommé Leutnant, sous-lieutenant, le , Haseloff restera officier subalterne jusqu’à la fin des hostilités. Il exerce différentes fonctions, sur le terrain, puis comme instructeur à Zossen, Döberitz et Berlin. Kurt Haseloff termine la guerre comme adjutant, aide-de-camp, dans une division de chasseurs[3].

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Après la Première Guerre mondiale, Kurt Haseloff poursuit sa carrière au sein de la Reichswehr, l'armée allemande dont les effectifs sont juridiquement limités à cette époque. Il est promu Oberleutnant, lieutenant, le au 9e régiment d’infanterie. Le , Haseloff est promu Hauptmann, capitaine, le . En , le capitaine Haseloff est promu Major, commandant. Affecté à l'Oberkommando des Heeres, l'état-major des armées, le commandant Haseloff est promu Oberstleutnant, lieutenant-colonel, le [3].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, Haseloff est toujours chef d’unité à l’état-major des armées. Haseloff est promu Oberst le . Le , le colonel Kurt Haseloff est nommé commandant de la 5e Schützen-Brigade, puis commandant de la 5e Panzergrenadier-Brigade à partir du . Promu Generalmajor, général de brigade, le , Kurt Haseloff est affecté de nouveau à l’État-major, où il exerce de hautes fonctions jusqu’au [3]. Relevé de ses fonctions, après l’attentat du 20 juillet 1944, puis rayé des cadres d’active le sur décision d’Himmler, le général Haseloff ne sera finalement pas emprisonné, sauvé par l’avancée des Alliés.

Kurt Haseloff s'éteindra le , à Munich, en Bavière.

États de service[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Dans l'Allemagne nazie déliquescente, de nombreux officiers supérieurs allemands, comme Fritz von der Lancken ou Erwin Rommel, furent inquiétés après l'Attentat du 20 juillet 1944.
  2. Plus d'une trentaine de généraux et des dizaines d'officiers supérieurs allemands, pour la plupart actifs durant la Seconde Guerre mondiale, verront le jour à Metz, avant 1918.

Références[modifier | modifier le code]

  1. L’Express, no 2937, du 18 au 24 octobre 2007, dossier « Metz en 1900 »
  2. François Roth : Metz annexée à l’Empire allemand, In François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p. 350).
  3. a b et c États de service
  4. a b et c Rangliste des Deutschen Reichsheeres, Hrsg.: Reichswehrministerium, Mittler & Sohn Verlag, Berlin 1930, (p. 148)

Sources[modifier | modifier le code]

  • Dermot Bradley: Die Generale des Heeres 1921-1945, vol. 5, Haack-Hitzfeld; Biblio Verlag, Osnabrück, 1999.

Liens externes[modifier | modifier le code]