Kellett K-2

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Kellett K-2
Image illustrative de l'article Kellett K-2
Le Kellett K-2 immatriculé NC10767, exposé au National Museum of the United States Air Force, à Dayton, dans l'Ohio.

Rôle Autogire utilitaire[1]
Constructeur Drapeau des États-Unis Kellett Autogiro Corporation
Premier vol
Nombre construit 16 exemplaires
Équipage
1 pilote + 1 passager
Motorisation
Moteur Kinner C-5 (en)
Nombre 1
Type moteur à 5 cylindres en étoile
Puissance unitaire 160 kW, soit 210 ch
Nombre de pales 4
Dimensions
Diamètre du rotor 12,50 m
Surface du disque rotor 122,7 m2
Longueur 5,94 m
Masses
À vide 748 kg
Maximale 1 090 kg
Performances
Vitesse maximale 70 km/h
Plafond 3 000 m
Distance franchissable 160 km

Le Kellett K-2 était un autogire utilitaire biplace américain, développé a début des années 1930 par le constructeur Kellett Autogiro Corporation. Il fut développé en deux versions disposant de moteurs plus puissants, qui reçurent les désignations de K-3 et K-4.

Conception et développement[modifier | modifier le code]

Côté caractéristiques, il était similaire aux autogires Cierva et Pitcairn (en) de son époque : il disposait d'un fuselage de type « avion » avec un moteur dans le nez, surmonté par un mat rotor. Comme certains des concepts Cierva, le K-2 disposait lui aussi d'ailettes fixes pour créer une portance additionnelle, ainsi que d'ailerons pour le contrôle latéral. Le pilote et un passager pouvaient prendre place côte-à-côte dans un cockpit ouvert, mais une verrière escamotable — assez similaire à celle d'une automobile cabriolet — était disponible en option.

Le premier vol eut lieu le , et la certification par le département du Commerce des États-Unis fut accordée le [2]. Kellett construisit une série de douze K-2, et l'appareil fut évalué par l'US Army comme machine à vol lent devant assurer des missions de reconnaissance aérienne pour surveiller les mouvements des troupes ennemies. Ses performances furent cependant jugées comme trop limitées pour l'usage militaire.

Le K-3, conçu en 1932, était virtuellement identique, mais disposait d'un moteur à 5 cylindres en étoile Kinner C-5 (en) de 210 ch (160 kW) à la place du Continental d'origine. L'une de ces machines (no  de série 18, registre NR12615) devint le premier aéronef à voilure tournante à voler au-dessus de l'Antarctique[3], lorsqu'il fut utilisé par Richard Byrd lors de sa deuxième expédition antarctique, en 1933 et 1934. Il s'écrasa en Antarctique le et fut abandonné sur place. Deux K-3 furent également vendus au Bureau de la Guerre japonais

Versions[modifier | modifier le code]

  • K-2 : Version originale, dotée d'un moteur à 7 cylindres en étoile Continental A-70 de 165170 ch. Elle fut Produite à 12 exemplaires ;
    • K-2A : Version dotée d'un moteur Continental R-670 (en). Quatre exemplaires obtenus par conversion d'exemplaires de K-2 ;
  • K-3 : Version dotée d'un moteur à 5 cylindres en étoile Kinner C-5 (en) de 210 ch (160 kW). Quatre appareils furent construits, plus deux K-2 convertis ;
  • K-4 : Version dotée d'un moteur Continental R-670. Un exemplaire obtenu par conversion d'un K-2.

Exemplaire préservé[modifier | modifier le code]

Un K-2 (no  de série 2, initialement enregistré sous le code NC10767) a été découvert abandonné en ruines dans une grange et restauré en condition de vol en 2002 par Al Letcher, de Mojave, en Californie. Cette machine avait été utilisée au cours de l'évaluation par l'US Army de 1931, et est exposée depuis 2008 au National Museum of the United States Air Force, à Dayton, dans l'Ohio[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Kellett », Aerofiles, (consulté le ).
  2. ATC 2-431/Group 2, mise à jour en ATC 437 le .
  3. (en) Michael O'Leary, « It's a Kellett! », Air Classics,‎ .
  4. (en) « Kellett K-2/8K-3 Autogiro », National Museum of the United States Air Force (NMUSAF), (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Michael John Haddrick Taylor, Bill Gunston et al. (préf. John W.R. Taylor), Jane's encyclopedia of aviation, Londres, Royaume-Uni, Studio Editions, , 948 p. (ISBN 978-1-851-70324-1, OCLC 28177024).
  • (en) René J. Francillon, Japanese Aircraft of the Pacific War, Londres, Royaume-Uni, Putnam & Company Ltd., (ISBN 0-370-30251-6).
  • (en) Robert Jackson, The encyclopedia of military aircraft, Bath, Royaume-Uni, Parragon Plus, , 1re éd., 384 p. (ISBN 978-0-752-58131-6 et 978-0-752-58130-9, OCLC 51657975, présentation en ligne).
  • (en) The Illustrated Encyclopedia of Aircraft (Part Work 1982–1985), Orbis Publishing, .
  • (en) John M. Andrade, U.S. Military Aircraft Designations and Serials since 1909, Leicester, Royaume-Uni, Midland Counties Publications, (ISBN 0-904597-22-9, lire en ligne).