Julie Chapon

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Julie Chapon
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Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
École des hautes études commerciales du Nord (-)
Université du Pacifique (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Yuca (d) (depuis le )
Wavestone ( - )
Nestlé (juillet - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Julie Chapon, née le à Meulan-en-Yvelines, est une femme d’affaires et entrepreneuse française. Elle est la cofondatrice de l'application Yuka et codirectrice générale de l'entreprise qui la développe, Yuca.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Julie Chapon est née en 1987 et grandit dans les Yvelines[1]. Son père est concessionnaire automobile, et sa mère est institutrice en maternelle[2]. Son parcours scolaire brillant lui permet d'être admise en classes préparatoires économiques et commerciales au lycée Sainte-Croix de Neuilly.

Admise à l'EDHEC en 2007, elle en sort en 2011, après avoir fait une année d'échange à l'université du Pacifique (es).

Parcours dans le conseil[modifier | modifier le code]

Après ses études, elle intègre Wavestone, un cabinet de conseil, intéressée par la transversalité du secteur du consulting[3]. Son rôle est d'aider des entreprises à opérer leur transformation digitale[4].

Création de Yuka[modifier | modifier le code]

Au printemps 2016, elle participe à un hackathon, dans lequel elle accompagne les frères Benoît et François Martin. L'objectif de cet hackathon est de développer un projet informatique sur un week-end : le défi retenu est une application qui scanne des produits en rayon pour obtenir de l'information sur les composants, et note la qualité nutritionnelle, indépendamment du discours marketing de la marque. Yuka est ainsi créé[5].

Yuka bénéficie d'un succès rapide. En 2019, 11,5 millions de Français l'ont téléchargé, 15 millions d'utilisateurs en englobant également les Espagnols, Suisses ou Belges[6],[7]. Le projet la passionne[8]. Plus de 800 000 produits alimentaires et cosmétiques sont maintenant recensés dans cette application[9]. L'impact sur les choix des consommateurs est significatif. « On déconstruit le marketing, qui arrive à vendre des trucs nazes en faisant croire que c’est sain », explique-t-elle. Ainsi, par exemple, à la suite des additifs ainsi mis en exergue dans les produits, les industriels de l'agroalimentaire en viennent à modifier leurs recettes[10].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle est mère de deux enfants, un garçon et une fille[11].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Yuka : l'appli "made in Yvelines" », sur Yvelines Infos, (consulté le )
  2. Marie Piquemal, « Julie Chapon, addi(c)tive », sur Libération.fr, (consulté le )
  3. « Julie Chapon, only Yuka », sur Stratégies, (consulté le )
  4. « Chrystèle Gimaret et Julie Chapon : deux entrepreneures récompensées pour leur audace - Elle Active », sur elle.fr, (consulté le )
  5. « Julie Chapon, dirigeante à impact avec Yuka », sur Les Echos, (consulté le )
  6. Astrid Cazenave, « Julie Chapon, la startuppeuse qui bouscule l’agroalimentaire », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  7. Quentin Ebrad, « Yuka ne dégage pas encore de bénéfices mais couvre tous ses coûts », Le Journal du Net,‎ (lire en ligne)
  8. « Portrait. Julie Chapon et l’appli Yuka : du bien manger au bien vivre », Ouest France,‎ (lire en ligne)
  9. Charlotte Leloup, « Yuka : Julie Chapon bouscule les codes ! », Paris Match,‎ (lire en ligne)
  10. Marie Piquemal,, « Julie Chapon, addi(c)tive », Libération,‎ (lire en ligne)
  11. « Julie Chapon, cofondatrice de l’appli Yuka : « Je n’empêche pas mon fils de manger du gâteau quand il y a un anniversaire ! » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Julie Chapon, la femme derrière la révolution Yuka », Madame Figaro,‎ (lire en ligne)
  13. Sophie Viguier-Vinson, « Julie Chapon mène la révolution Yuka dans la distribution », L'Expansion,‎ (lire en ligne)
  14. Guillaume Poitrinal, « Julie Chapon, dirigeante à impact avec Yuka », Les Échos,‎ (lire en ligne)