Jules-Nicolas-André Babick

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Jules Babick, parfois Julius Babick, né en Pologne le et mort à Genève (Suisse) le , est une personnalité polonaise de la Commune de Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Parfumeur rue de Nemours et chimiste, il adhère à l'Association internationale des travailleurs au début de 1871. Personnalité atypique, de son vrai nom Babicki, il publia une lettre indiquant son appartenance à une religion nouvelle, la religion fusionienne. Il se proclamait "enfant du règne de Dieu". Il entretenait une correspondance mystique avec Jules Allix, une autre personnalité singulière de la Commune et vouait une admiration pour la Vierge. Il est signataire de l'Affiche Rouge du , qui réclame la création d'une Commune. Il est élu au Conseil de la Commune par le Xe arrondissement avec 10.378 voix. Il lui arrivait de se présenter à la tribune vêtu d'écharpes omnicolores entrecroisées. Membre du Comité central, il proposa de supprimer la solde des gardes nationaux qui n'obéissaient pas au Comité et que les membres de la Commune fussent des "personnalités inviolables" comme les députés. Il est membre de la Commission de la Justice puis de celle des Services publics. Spécialiste des oraisons funèbres, il fut délégué à l'enterrement de Pierre Leroux où il déclara : " Adieu, Pierre, t'as été pour le peuple, c'est ça ; ainsi soit-il." Il traita Pyat de traitre lors de sa démission. Il vota contre le comité de Salut public parce qu'il estimait que la Commune n'était pas en danger "Elle se sauvera toute seule" (sic). Il ne signa pas pourtant le manifeste de la minorité. Après la Semaine sanglante Il se réfugie à Genève où il exerce de nombreux petits métiers.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notices biographiques[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]