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José Enrique Serrano

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José Enrique Serrano
Illustration.
José Enrique Serrano en .
Fonctions
Député aux Cortes Generales

(1 an, 5 mois et 21 jours)
Élection
Circonscription Madrid
Législature XIIe
Groupe politique Socialiste
Prédécesseur Eduardo Madina

(4 ans, 1 mois et 6 jours)
Élection
Circonscription Madrid
Législature Xe
Groupe politique Socialiste
Directeur de cabinet de la Présidence du gouvernement

(7 ans, 8 mois et 4 jours)
Président du gouvernement José Luis Rodríguez Zapatero
Prédécesseur Carlos Aragonés
Successeur Jorge Moragas

(8 mois et 30 jours)
Président du gouvernement Felipe González
Prédécesseur Antoni Zabalza
Successeur Carlos Aragonés
Biographie
Nom de naissance José Enrique Serrano Martínez
Date de naissance (75 ans)
Lieu de naissance Madrid (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PSOE
Diplômé de Université complutense de Madrid
Profession Universitaire

José Enrique Serrano Martínez, né le à Madrid, est un homme politique espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Directeur du cabinet de Felipe González de 1995 à 1996 puis de José Luis Rodríguez Zapatero de 2004 à 2011, il est député de la circonscription de Madrid de 2011 à 2016. Proche de Pedro Sánchez, il intègre de nouveau la chambre basse des Cortes en .

Vie privée

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José Enrique Martínez Serrano naît le à Madrid. Il est le fils d'Enrique Serrano Guirado, professeur universitaire de droit administratif, ainsi que le neveu de Francisco Martínez García, avocat, journaliste et homme politique.

Formation et profession

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Il est titulaire d'une licence en droit obtenue à l'université complutense de Madrid. Il exerce comme professeur de droit du travail au sein de la même institution.

Haut fonctionnaire socialiste

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En , José Enrique Serrano est nommé directeur général du Personnel au sein du ministère de la Défense alors dirigé par le ministre socialiste Narcís Serra. Lorsque ce dernier est promu vice-président du gouvernement le , Serrano est nommé secrétaire général de la vice-présidence du gouvernement. Il cumule son poste avec celle de membre du conseil d'administration de l'entreprise nationale Expo'92.

José Enrique Serrano, directeur du cabinet de la présidence du gouvernement, lors d'une rencontre avec María Teresa Fernández de la Vega en 2007.

Avec la démission de Serra, il devient directeur de cabinet de la présidence du gouvernement en 1995. Bras droit et homme de confiance de Felipe González, il est remplacé par Carlos Aragonés après la victoire des conservateurs de José María Aznar lors des élections générales de 1996. Peu après, il devient chef de cabinet de Joaquín Almunia alors secrétaire général du PSOE.

Avec la victoire des socialistes de José Luis Rodríguez Zapatero lors des élections générales de mars 2004, il retrouve ses anciennes fonctions de directeur du cabinet de la présidence du gouvernement. Lors de cette nouvelle période, il est l'idéologue du projet de loi relatif à la réforme du marché du travail.

Député au Congrès

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À l'occasion des élections générales anticipées de décembre 2011, il figure en huitième position sur la liste socialiste dans la circonscription de Madrid. Élu au Congrès des députés, il siège notamment à la commission constitutionnelle et à la commission de la Défense dont il est deuxième vice-président de à . Il préside la commission des Budgets en fin de législature. Il siège en outre à la députation permanente.

Non réélu lors des élections de 2015, il fait partie de l'équipe de négociation socialiste visant à trouver un accord de gouvernement suffisant à investir Pedro Sánchez à la présidence[1]. Toujours proche de Sánchez, il le soutient dans sa reconquête du secrétariat général socialiste en mai et .

Il est une nouvelle fois non réélu lors des élections anticipées de juin 2016, mais il fait son retour à la chambre basse des Cortes en consécutivement à la démission d'Eduardo Madina de son mandat de député.

Notes et références

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  1. (es) Anabel Díez, « Sánchez elige un equipo moderado para negociaciones difíciles », EL PAÍS,‎ (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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  • Fiche sur le site du Congrès des députés : Xe, XIIe législature.