Jean-François Caron (dramaturge)

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Jean-François Caron
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Jean-François Caron est un dramaturge et scénariste québécois, né en , qui a étudié à l'École nationale de théâtre du Canada.

Biographie[modifier | modifier le code]

Si plusieurs des pièces de théâtre de Jean-François Caron ont été créées au Québec, c'est surtout en France qu'il a été reconnu[1],[2], où il a vu produites entre autres ses œuvres Donut (1986), J'écrirai bientôt une pièce sur les nègres... (1989), Le Scalpel du diable (1991), Aux hommes de bonne volonté (1993) et Saganash (1995)[3].

Il enseigne l'écriture dramatique et la scénarisation à l'École nationale de théâtre du Canada et à l'Université du Québec à Chicoutimi[4].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Œuvres traduites[modifier | modifier le code]

  • Saganash (Fronteras), en espagnol, Compania Teatrosinparedes, Mexique, 2008.

Scénarisation[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • J'écrirai bientôt une pièce sur les nègres..., Montréal, Les Herbes Rouges, coll. « Théâtre », , 138 p.[14],[15].
  • Aux hommes de bonne volonté, Montréal, Leméac, 1994.
  • Cabaret Neiges noires (collectif), VLB, 1994[16].
  • Saganash (préf. François Rancillac), Arles, Actes Sud, coll. « Actes Sud-Papiers », , 118 p. (ISBN 2-86943-418-9)[17].
  • Les huit péchés capitaux (éloges) (collectif), Dramaturges éditeurs, 1997.
  • La nature même du continent, Leméac/Actes Sud, 2003.
  • 5 petites comédies pour une Comédie, Lansman Éditeur, 2003.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Michel Vaïs, « Boudés au Québec, aimés en France ? », Jeu, no 120,‎ , p. 149–154 (lire en ligne Accès libre).
  2. « [...] l'auteur est quelque peu amer, conscient du fait que son œuvre a plus d'écho en France qu'au Québec », Solange Lévesque, Entretien avec Jean-François Caron: Le passage obligé de la trahison, Le Devoir, 5 avril 2003.
  3. Solange Lévesque, « Entretien avec Jean-François Caron : Le passage obligé de la trahison », Le Devoir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Zone d'écriture de Radio-Canada (consulté le 1er novembre 2012).
  5. Lorraine Camerlain 1991.
  6. Pierre Popovic, « « Donut » », Jeu, no 41,‎ , p. 140–143 (lire en ligne Accès libre).
  7. Solange Lévesque, « Mise en abyme », Jeu, no 54,‎ , p. 194.
  8. Patricia Belzil, « Le Scalpel du diable », Jeu, no 63,‎ (lire en ligne Accès libre).
  9. Lynda Burgoyne, « Une minute silvouplè une dernière pour le manke damour : Aux hommes de bonne volonté », Jeu, no 85,‎ , p. 83–87 (lire en ligne Accès libre).
  10. Ludovic Fouquet, « « Plonger l'âme dans l'humidité » », Jeu, no 97,‎ , p. 101-102 (lire en ligne Accès libre).
  11. « Heures locales Île-de-France Culture théâtre guidés », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès limité).
  12. « Saganash ou le Mal du pays de Jean-François Caron », sur Les Archives du spectacle, .
  13. Guylaine Massoutre, « Ils ont tous les défauts, mais ils savent jouer ! Les huits péchés capitaux (Éloges) », Jeu, no 86,‎ , p. 23–25 (lire en ligne Accès libre).
  14. Jean-François Chassay, « « J’écrirai bientôt une pièce sur les nègres » », Jeu, no 5,‎ , p. 199-200 (lire en ligne Accès libre).
  15. Yves Dubé, « La recherche d’un Survenant », Lettres québécoises, no 59,‎ (lire en ligne Accès libre).
  16. Sylvie Bérard, « Cette vertu à nos désirs cruelle », Lettres québécoises, no 76,‎ , p. 44-45 (lire en ligne Accès libre).
  17. Laurence Cazaux, « L’énergie salvatrice », Le Matricule des anges, no 11,‎ (lire en ligne Accès limité).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lorraine Camerlain, « Jean-François Caron : Une histoire qui s’écrit », Jeu, no 61,‎ , p. 12-14 (lire en ligne Accès libre).

Liens externes[modifier | modifier le code]