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Jean-André Barrot

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Jean-André Barrot
Fonctions
Député de la Lozère
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Membre du Conseil des Anciens
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Député de la Lozère
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Enfants
Autres informations
Distinction
Archives conservées par

Jean-André Barrot né le à Pied-de-Borne au lieu-dit de Planchamp (Lozère)[2] et mort le à Paris, est un homme politique français.

La Révolution et la convention nationale

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Jean-André Barrot est juge au tribunal de Langogne lorsqu'il est élu second suppléant du département de la Lozère à l'Assemblée nationale législative en 1791. Il n'est pas appelé à siéger. Il est élu député, le premier sur cinq, à la Convention nationale en septembre 1792. Il est élu suppléant au Comité des Secours publics au début de la session[3]. Il siège dans les rangs de la Plaine. Il émet son opinion sur Louis XVI le 7 janvier 1793 et vote, au terme du procès, pour la détention durant la guerre et le bannissement à la paix. Il s'abstient de voter sur la mise en accusation de Marat[4] et vote en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[5].

Barrot est réélu député de la Lozère au Conseil des Anciens en brumaire an IV (octobre 1795). Il est élu secrétaire du bureau en germinal an V (avril 1797) aux côtés de Florent-Guiot, Creuzé-Pascal et Guermeur, sous la présidence de Courtois[6]. Il sort du Conseil par tirage au sort le 1er prairial (20 mai 1797). Il y est réélu en floréal an VI (mai 1798) et est élu secrétaire du bureau en vendémiaire an VIII (septembre 1799) sous la présidence de Cornudet.

Après le coup d'État du 18 brumaire, Jean-André Barrot est nommé par le Sénat conservateur député du Corps législatif. Son mandat est renouvelé en l'an X (1802), en 1807 et en 1813. Il assure la vice-présidence du Corps législatif en 1810. En avril 1814, il adhère au projet de Charte constitutionnelle.

Sous la Première Restauration, Louis XVIII nomme Barrot avocat près le Conseil d'État. Sous la Seconde Restauration, il le nomme président du collège électoral de la Lozère et juge près le tribunal de première instance de la Seine. N'ayant ni voté la mort de Louis XVI, ni adhéré aux Actes additionnels des Cent-Jours, Barrot n'est pas inquiété par la loi du 12 janvier 1816.

Origines familiales et descendance

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Son père Paul Barrot est notaire royal[7]. Jean-André Barrot épouse, en 1786 à Villefort, Thérèse Virginie Borrelli de Serre. De leur union naissent trois enfants, Odilon, Ferdinand et Adolphe Barrot, tous trois hommes politiques du dix-neuvième siècle, favorables à la monarchie constitutionnelle.

Marie-Victoire Barrot, sa sœur, épouse Jean-Antoine Chabalier, issu d'une famille de consuls de La Bastide-Puylaurent.

Notes et références

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  1. « http://www.archivesportaleurope.net/ead-display/-/ead/pl/aicode/FR-FRAD048/type/fa/id/FRAD04800AP_000000055 » (consulté le )
  2. Archives départementales de la Lozère, registre paroissial de Pied-de-Borne, baptêmes mariages et sépultures 1710-1755, EDT 114 GG 2.
  3. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 53, séance du 3 novembre 1792, p. 129.
  4. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 72.
  5. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 532.
  6. La Clef du Cabinet des Souverains n°93 du 3 floréal an V (22 avril 1797), Conseil des Anciens, séance du 1er floréal (20 avril), p. 8.
  7. Archives nationales, Grande Chancellerie, V/1/360 pièce 356.

Liens externes

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