Jacques Rosenzweig
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Jacques Rosenzweig, né le à Strasbourg[1] et mort à Strasbourg le , est un juif français, d'origine polonaise, faisant partie des maquis, qui participe à la libération de Castres (Tarn), en .
Éléments biographiques[modifier | modifier le code]
Jacques Rosenzweig, né en 1923, en Alsace, est le fils de Zwi David Rosenzweig, né à Lodz, en Pologne, et de Mathilde Joshkowicz, aussi originaire de Pologne. La famille arrive en France en 1921[2]. Zwi David Rosenzweig est Hazzan (chantre) à Fegersheim (arrondissement de Strasbourg) (Bas-Rhin), puis il vit à Geispolsheim (arrondissement de Strasbourg), (Bas-Rhin), à Soultz-sous-forêts (Bas-Rhin), où il est flutiste de la ville, puis s'installe définitivement à Strasbourg (Bas-Rhin), en 1935.
Jacques Rosenzweig est membre d'une fratrie de onze enfants.
Jacques Rosenzweig a douze ans en 1935 lorsque son père, qui s'occupait de la préparation à sa Bar Mitzvah, décède. Selon Jean Daltroff, "Jacques Rosenzweig poursuivit sa préparation auprès de Monsieur Schifman à son domicile au coin de la rue du Marais Vert. "On chantait avec lui et l'on reprenait un morceau de la Torah". Un an plus tard, en , il fit une cérémonie religieuse toute simple à la synagogue du quai Kléber. "Ce n'était pas une grande fête et c'était plutôt triste". Il n'y avait en effet que sa mère Guitla Manela, ses deux sœurs Régine et Mathilde et quelques amis présents le jour de la cérémonie[3]."
Il est un des huit résistants du groupe EIF du maquis juif de la Malquière à Vabre dans le Tarn[4],[5],[6]. "La Malquière" est une petite ferme située au nord-est de Castres (Tarn), dans le massif du Sidobre, dans les Monts de Lacaune[7] où s'installe le , l'embryon de la future Compagnie Marc Haguenau[8]. La Compagnie Marc Haguenau participe à la Libération de la France. C'est Robert Gamzon qui donne le nom de Marc Haguenau à l'ensemble des maquis EIF du Tarn en juin 1944.
Comme membre du maquis, Jacques Rosenzweig participe à la libération de Castres, en [9].
Après la Guerre, Jacques Rosenzweig retourne habiter à Strasbourg. Il est mort à Strasbourg le . Il est enterré au cimetière juif de Strasbourg-Cronenbourg.
Honneurs[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Jacques-Rosenzweig », sur www.ajpn.org (consulté le )
- Voir, Jean Jonathan Rosen. Max (Moché) Rosenzweig 1902-1977 Directeur de la Chorale synagoguale de Metz entre 1934 et 1967. judaïsme. sdv.
- Voir, La Synagogue du quai Kléber. Un livre de Jean Daltroff. judaïsme.sdv.fr.
- Voir, Maquis de Vabre.
- Voir, Cavarroc Elie. Les Justes parmi les Nations. Yad Vashem.
- Voir, (en) Oral history interview with Lucien Lazare. April 15, 2015. United States Holocaust Memorial Museum.
- Voir, La Sixième Eclaireurs Israélites de France (sous acronyme "6ème EIF").
- Voir, Mathias Orjekh. Du Scoutisme Juif À La Résistance. Chapitre 3. Adrien Gensburger: le sous-lieutenant du maquis EI. judaïsme.sdv.fr.
- Voir, Hervé Nathan. Les juifs gagnent le maquis. Libération. 16 juillet 2004.
- Voir, Il est nommé dans la promotion du 14 avril 2006. Voir, Journal Officiel de la République Française 16 avril 2006. Ordre National de La Légion d'Honneur. Décret du 14 avril 2006 portant promotion et nomination.
