Jacques Chevray

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Jacques Chevray
Fonctions
Prévôt
Chambéry
à partir du
Député de la Savoie au Parlement sarde
VIe législature du royaume de Sardaigne
Bourg-Saint-Maurice
-
Balthazard Billiet (d)
Biographie
Naissance
Décès
Nationalités
française (-)
duché de Savoie ( - )
française (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Prêtre (à partir du ), chanoine (à partir du ), homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Jacques Chevray, né le à La Côte-d'Aime et mort le à Paris, est une personnalité religieuse et politique du duché de Savoie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Jacques Marie Chevray naît le à La Côte-d'Aime[1], dans le département français du Mont-Blanc. François Miquet donnait comme prénom Pierre-Joseph et naissance le [2]. La Tarantaise, comme l'ensemble du duché de Savoie sont annexés à la France, depuis 1792.

Son frère est André Chevray (1784-1867), professeur de philosophie au collège de Moûtiers[1].

Il est élu, le , membre correspondant de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie[3].

Carrière religieuse[modifier | modifier le code]

Le est ordonné prêtre du diocèse de Tarentaise[1]. Il est nommé vicaire à Saint-Jean-de-Belleville, Aime, puis curé à Nâves en 1821[1].

En 1825, il est nommé secrétaire particulier de Mgr François-Marie Bigex, avant de devenir l'année suivante chancelier du diocèse[1].

Il est l'auteur d'une Vie de Saint-Pierre II : archevêque de Tarentaise, publié en 1841[4].

En 1859, il est nommé prévôt du Chapitre de Chambéry[5].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Il est élu le député de Savoie, représentant le collège de Bourg-Saint-Maurice à la Chambre des députés du parlement du royaume de Sardaigne à Turin[5], lors de la VIe législature, le . Son élection est toutefois annulée pour « cause de prétendue inéligibilité des ministres du culte »[5].

En 1857, il est fait chevalier de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare[5].

Jacques Chevray meurt le , à Paris[5], peu avant l'annexion de la Savoie à la France.

Référence[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • chanoine Frédéric Richermoz, abbé Joseph Marie Emprin, Personnel ecclésiastique du diocèse de Tarentaise du Concordat à la Séparation (1802-1906), Montpellier, Impr. de la Manufacture de la Charité, , 515 p. (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]