Internet Movie Database

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 16 octobre 2014 à 03:43 et modifiée en dernier par Mi Ga (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Logo de Internet Movie Database

Adresse www.imdb.com
Commercial  Oui
Type de site Base de données répertoriant des : films
séries télé
jeux vidéo
Langue Multilingue
Inscription facultative
Propriétaire Amazon.com
Créé par Col Needham
Lancement Voir et modifier les données sur Wikidata
État actuel en activité

L’Internet Movie Database, abrégé en IMDb et que l’on peut traduire par « Base de données cinématographiques d'Internet », est une base de données en ligne sur le cinéma mondial, sur la télévision, et plus secondairement les jeux vidéo. IMDb restitue un grand nombre d’informations concernant les films, les acteurs, les réalisateurs, les scénaristes et toutes personnes et entreprises intervenant dans l’élaboration d’un film, d’un téléfilm, d’une série télévisée ou d’un jeu vidéo. L’accès aux informations publiques est gratuit. Un service payant, IMDbPro, donne accès aux informations supplémentaires susceptibles d’intéresser les professionnels. Créé le 17 octobre 1990 par l'anglais Col Needham, c’est un site visité par plus de 57 millions d’usagers uniques chaque mois[1], au 39e rang des sites les plus visités au monde[2]. Il appartient depuis 1998 à Amazon.com.

Description

IMDb est la propriété d’Amazon.com, mais son enrichissement et sa mise à jour sont ouverts, gratuitement, à tout individu doté d’une adresse de courrier électronique, d’un accès à Internet, quelle que soit sa nationalité, en anglais seulement. Col Needham a précisé que les informations ajoutées sont vérifiées par le site[3].

L’IMDb est la plus grosse base de données collaborative du monde, avec, début 2009, des informations sur 1 400 000 œuvres visuelles et bientôt 3 millions de personnes[4]. De manière plus détaillée, l’IMDb propose non seulement les génériques de films ou filmographies d’acteurs ou de techniciens, mais également les synopsis, les biographies, des critiques, des informations budgétaires ou relatives à la bande originale, des anecdotes et bêtisiers, les liens avec d’autres films et versions alternatives, des informations techniques (durée, ratio d’écran, largeur de pellicule, procédé couleur, etc.), les dates de sorties, etc. Les séries TV sont largement couvertes ainsi que les jeux vidéo. Une interface dédiée permet d’afficher tous les titres connus d’une œuvre[5]. Depuis 2007, les personnages sont également indexés par leur nom et on peut interroger leurs filmographies.

L’accès général passe par le site en anglais[6]. L’interface francisée n’est que très partiellement traduite (2009), et n'est plus disponible en 2013[7]. La traduction des interfaces dans d’autres langues européennes est également très limitée. Les œuvres sont indexées sous leur titre dans la langue originale, transcrite en caractères latins selon la norme la plus courante (pinyin pour le chinois). Ainsi Guerre et Paix (Serge Bondartchouk, 1967) est indexé Voyna i mir. La recherche par titre utilise tous les énoncés du titre en diverses langues qui figurent dans la base. Les noms de personnes et de personnages sont également transcrits de façon normalisée, mais avec des incertitudes sur l’ordre nom - prénom.

Sur la base des notes données par les utilisateurs, l’IMDb propose également un classement permanent des films[8], établi selon un calcul de pondérations.

Parmi les services annexes proposés par l’IMDb, il est possible de connaître les passages de films à la télévision (avant tout américaine), les récompenses et palmarès, les éphémérides du cinéma, etc. La version payante d'IMDb[9], IMDbPro, est destinée aux professionnels du spectacle (là encore principalement américains ; les œuvres sont indexées selon leur titre en anglais) : carnet d’adresses, calendriers, informations professionnelles.

Historique

La base de données, fondée en 1990 par l'anglais Col Needham. Pour le mettre sur la world wide web, il utilisa les serveurs de l'université de Cardiff, ce qui fit qu'au départ il s'appella Cardiff Internet Movie Database. C'était à l’origine une collection de scripts pouvant être utilisés afin d’effectuer des recherches dans les FAQ postés dans les groupes de discussion Usenet rec.arts.movies.

En 1993, une interface courriel centralisée permettant d’émettre des recherches dans la base de données est créée et, en 1994, cette interface est ouverte à l’apport d’informations. La base de données est ensuite dotée d’une interface web fonctionnant initialement sur un réseau de sites-miroirs fournissant de la bande passante. Parallèlement à cette version web, l’IMDb était à l’époque téléchargeable intégralement (avec un système de mises à jour régulières), l’utilisateur pouvait naviguer dans ces données grâce à un logiciel développé par la communauté du logiciel libre. En 1996, le projet se dote d’un statut d’entreprise au Royaume-Uni de manière à former l’Internet Movie Database Ltd., et des bannières publicitaires sont ajoutées au site Internet.

En avril 1998, l’entreprise est rachetée par Amazon.com, le propriétaire à ce jour. Un certain nombre de fondateurs, dont Col Needham, sont restés gérants du site.

Col Needham précise, en février 2008, que le site diffuse 2,5 milliards de pages chaque mois et qu’on recense dans le même temps 55 millions d’utilisateurs uniques[10].

Droit d'auteur

Tout intervenant contribuant bénévolement à l’IMDb conserve son droit d’auteur sur sa production, mais en autorise implicitement la reproduction ou la modification.

L’IMDb de son côté n’autorise aucune citation de synopsis ou biographie sans autorisation expresse.

Il est également interdit de filtrer par logiciel le contenu du site pour en exclure les bandeaux publicitaires.

Des citations partielles de génériques et filmographies sont autorisées sur les sites web sans but lucratif.

Rémunération du site

À partir du rachat par Amazon.com en 1998, sur chaque page « title » de description d’une œuvre, un pavé (en 2007 situé en haut à droite de la page) renvoie aux produits correspondants sur les sites d’Amazon.com. La gestion des liens est « localisée », renvoyant en priorité vers le site Amazon qui dessert le pays d’où part la consultation.

Les pages d’IMDb contiennent de la publicité. Un service de gestion en ligne est offert aux petits annonceurs, et des services spécifiques aux gros annonceurs.

En 2002, le service payant IMDbPro est lancé à l’intention des professionnels. Il contient des informations à jour sur les résultats d’audience et financiers, les contacts professionnels (agents, dirigeants de sociétés, etc.) et les projets en cours de développement. Les informations de ce type qui figuraient sporadiquement sur le service gratuit en ont été retirées.

À partir de 2004, IMDb demande une rémunération pour la mise en place des portraits sur les pages « name », des affiches sur les pages « title », et des galeries de photos, au-delà de ce que la rédaction du site a choisi elle-même.

Un service payant « Resume Service » permet aux professionnels du cinéma de mettre en ligne des informations et des photographies, de gérer les pages « name » qui les concernent, et de figurer ainsi sur le site même s’ils n’étaient pas déjà reliés explicitement aux œuvres répertoriées.

Notes et références

  1. Source : Alexa.com citée par La Repubblica du 14 octobre 2010.
  2. Fiche du site sur Alexa.com, consultée le 4 septembre 2011.
  3. Entretien avec Jean-Michel Frodon paru dans les Cahiers du cinéma de mai 2008, n° 634, p. 62. « Toutes ces informations sont vérifiées par les responsables éditoriaux du site avant d'être mis en ligne », déclare Col Leedham qui ajoute qu'en 2007 « 270 000 personnes ont contribué à enrichir IMDB, soit 30 millions éléments d'information supplémentaires »
  4. (en) Statistiques détaillées sur IMDb.com.
  5. interface aux titres connus d’une œuvre.
  6. (en) Accès général.
  7. Interface francisée (Plus diponible).
  8. Classements des 250 meilleurs films et des 100 plus mauvais films.
  9. Accès payant pour les professionnels.
  10. Le cinéma supersite, par Jean-Michel Frodon, Les Cahiers du cinéma, no 634, mai 2008.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes