Hugo Pernet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Hugo Pernet
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (41 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Hugo Pernet, né en 1983 à Paris, est un artiste peintre et poète français vivant et travaillant à Dijon[1].

Ses œuvres figurent parmi plusieurs collections publiques et privée dont le Cnap[2], le Frac Limousin, le Frac Aquitaine, le Frac Bourgogne[3],[4], ainsi que le Musée d’Art Contemporain de Lyon[5].

Biographie[modifier | modifier le code]

Né en 1983[6], Hugo Pernet obtient en 2006 un diplôme national supérieur d'expression plastique à l'école régionale des beaux-arts de Besançon[6]. L'année suivante, il effectue une résidence artistique au Chantier Public à Lyon puis en 2008 à La Galerie à Noisy-le-Sec[7].

En 2017, il expose plusieurs acryliques sur toile à la galerie Triple V à Paris en compagnie de Sylvain Rousseau[8].

En 2020, pendant la pandémie de Covid-19, il publie un dessin par jour sur les réseaux sociaux du Frac Bourgogne[9]. L'année suivante, il expose en Belgique à Bruxelles après une résidence à la Fondation Thalie[10].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Partant d'abstractions questionnant l'historicité de l'art conceptuel et du minimalisme, la peinture d'Hugo Pernet évolue progressivement vers la figuration tout en conservant une attache à la forme géométrique, à l'accident et à la répétition, ainsi qu'un fort ancrage à l'histoire de la création picturale occidentale[11],[12].

Parmi ses premières œuvres, il réalise en 2007 une peinture titrée Négatif qui reprend la série des Sans titre d'Olivier Mosset, crée dans les années 1970[13]. En inversant les couleurs de la série de peintures abstraites du membre de BMPT, Hugo Pernet en crée un négatif au sens photographique du terme, c'est-à-dire l'image inversée d'un moment de l'histoire de la peinture.

Il réitérera ce geste mettant en perspective l'histoire de l'abstraction lors d'une exposition à la galerie Triple V en 2011 avec une série titrée Peinture Blanches —« négatifs » des monochromes de Robert Rauschenberg[11].

Expositions monographiques[modifier | modifier le code]

  • 2009
    • I’m Afraid, Triple V, Dijon (France)
    • Incomplet, Palais de Tokyo, Module, Paris (France)
  • 2011
    • Peintures Blanches, Triple V, Paris (France)
  • 2012
    • Mèmes, Toshiba House, Besançon (France)
  • 2014
    • Suite bourguignonne, Triple V, Paris (France)
    • Peintures, Super Dakota, Bruxelles (Belgique)
  • 2015
    • Jardins suspendus, Galerie Joy de Rouvre, Genève (Suisse)[14]
    • Le Voyage en Italie, Mamco, Genève (Suisse)[12]
  • 2016
    • Vent Mauvais, Bikini, Lyon (France)
    • Mirages, Super Dakota, Bruxelles (Belgique)
  • 2018
    • La Nuit, galerie Joy de Rouvre, Genève (Suisse)[15]
    • Le Désert, Super Dakota, Bruxelles (Belgique)
    • The Kitchen Show, cuisine de la Halle 38, Dijon (France)
  • 2019
    • Rachel, galerie Semiose, project space, Paris (France)
  • 2020
  • 2021
  • 2022

Publications[modifier | modifier le code]

Écrits poétiques[modifier | modifier le code]

  • Poésie simplifiée, éditions ENd (en co-édition avec La Galerie à Noisy-le-Sec et Triple-v), juillet 2011
  • ABCD suivi de poèmes, éditions Fissile, collection maigre, mai 2014
  • Flèches, éditions ENd, mai 2015[17]
  • Je vais simplement m’habiller comme tout le monde (Streetwear Poem), éditions Série discrète, janvier 2017
  • Pour les chevaux, Sunset éditions, Besançon, novembre 2018
  • Poème non-chinois, éditions furtives, Besançon, décembre 2018
  • Suite Logique, Édition Vanloo, 2021[18]

Catalogue d'expositions[modifier | modifier le code]

  • À moitié carré, à moitié fou, Édition Villa Arson, 2007[19].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Hugo Pernet | Cnap », sur www.cnap.fr (consulté le ).
  2. « Collection | Cnap », sur www.cnap.fr (consulté le ).
  3. « Les Collections des FRAC », sur www.lescollectionsdesfrac.fr (consulté le ).
  4. Judicaël Lavrador, « Hugo Pernet, du brio dans le brouillon », Libération,‎ (lire en ligne Accès payant).
  5. Musée d’art contemporain de Lyon, « Musée d’art contemporain de Lyon », sur Navigart.fr, (consulté le ).
  6. a et b « Pernet, Hugo », sur Le Delarge
  7. « Hugo Perne », Triple V (consulté le ).
  8. « Hugo Pernet, Sylvain Rousseau et Les petits chats d’Auber », Slash Paris, (consulté le ).
  9. Jean-Yves Rouillé, « Pour suivre la “Vie nouvelle” d’Hugo Pernet », Le Bien public,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Gwennaëlle Gribaumont, « Hugo Pernet : le peintre est déjà ailleurs », La Libre,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  11. a et b Aude Launay, « "D’une certaine idée du blanc", Scott Lyall, Hugo Pernet et Bertrand Planes », sur zerodeux.fr (consulté le ).
  12. a et b « Mamco / Hugo Pernet, Le Voyage en Italie », sur archive.mamco.ch (consulté le ).
  13. Musée d’art contemporain de Lyon, « Musée d’art contemporain de Lyon », sur Navigart.fr, (consulté le ).
  14. « Jardins suspendus | Hugo Pernet », Galerie Joy de Rouvre, (consulté le ).
  15. « SOLEILS COUCHANTS / SETTING SUNS – Galerie Joy de Rouvre - Galerie d'art à Genève », sur www.galeriejoyderouvre.ch (consulté le ).
  16. Fabien Simode, « Hugo Pernet, pure peinture », Le Journal des arts,‎ (lire en ligne).
  17. « Flèche, catalogue mb-lyon », sur catalogue.bm-lyon.fr (consulté le ).
  18. « Suite logique », sur Éditions Vanloo (consulté le ).
  19. « À moitié carré, à moitié fou », sur archives.villa-arson.org (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]