Hubert Netzer

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Hubert Netzer
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Kunstgewerbeschule Düsseldorf (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Hubert Netzer (né le à Isny im Allgäu et mort le à Munich) est un sculpteur et médailleur allemand[1].

Biographie

Netzer est le fils d'un doreur de l'Allgäu. En 1890, il entre à l'Académie des beaux-arts de Munich[2], où il est élève d'Adolf von Hildebrand, Johannes Hoffart et Wilhelm von Rümann.

Netzer enseigne à partir de 1911 à l'école des Arts et Métiers (Kunstgewerbeschule) de Düsseldorf, intégrée en 1919 à l'académie des beaux-arts de Düsseldorf. Netzer est l'auteur de plusieurs fontaines à Munich, dont la fontaine des Tritons (1893), la fontaine de Narcisse (1897), la fontaine Nornenbrunnen (1907) et la fontaine de Jonas (1910), ce qui le fait connaître. Dans la classe de sculpture de l'école des Arts et Métiers sous la direction de Wilhelm Kreis, Netzer enseigne l'utilisation de la sculpture et de la peinture dans l'architecture.

Hubert Netzer était membre du Deutscher Künstlerbund[3]. L'on compte dans ses élèves Arno Breker, Hans Meyers, Ernst Gottschalk, Curt Beckmann, Ferdinand Heseding et Willi Hoselmann.

Il est le père de Remigius Netzer (1916-1985), peintre, graphiste et historien d'art.

Quelques œuvres

  • 1893: Tritonbrunnen (fontaine des Tritons), Herzog-Wilhelm-Straße, Munich[4]
  • 1896: Prométhée : groupe sculpté au fronton du corps de logis central de l'Université de Wurtzbourg[5]
  • 1896: Narziss-Brunnen (fontaine de Narcisse) au sud-ouest du jardin du Bayerisches Nationalmuseum à Munich [6], et d'autres exécutions au château de Cecilienhof de Potsdam.
  • 1907: Nornenbrunnen de Munich
  • 1910: Marguerite de Sicile-Aragon et trois personnages seigneuriaux de la Stiftskirche (église Saint-Éloi) de Neustadt, sur la Weinstraße
  • 1911: Jonasbrunnen (fontaine de Jonas) sur la Josephsplatz de Munich (sculpture détruite pendant la guerre, installation en 1961 d'une représentation moderne de saint François d'Assise)
  • 1913: première exécution du Blitzeschleuderer pour le concours du télégraphe mondial, monument à Berne (2e prix)
  • 1913-1914: six personnages assis des Vertus sur le portique de l'ancien tribunal de district, Mühlenstraße, à Düsseldorf-Altstadt[7]
  • 1915-1921: Monument à Siegfried au cimetière militaire de Duisbourg-Kaiserberg [8]
  • 1918-1925: Le Lanceur de foudre (Der Blitzeschleuderer) à Berlin (1918), coulé en bronze en 1924-1925 par la fonderie Gustav Schmäke (Düsseldorf), installé en 1926–1974 dans la courbe Sud du Rheinstadion de Düsseldorf, et depuis 2004 sur le rond-point de la Heinz-Ingenstau-Straße de Düsseldorf
  • 1921: pierre funéraire avec le relief d'un sphinx pour les victimes du 10 janvier 1919, érigé par la ville de Düsseldorf (La Révolte de Spartacus), cimetière du Nord de Düsseldorf
  • 1921: Clio pensive (ou la Muse éplorée) avec un médaillon (buste) de l'ingénieur des mines Hermann Brassert à Bonn à l'ancienne douane de Bonn
  • 1928: monument aux morts dans la salle du souvenir du cimetière militaire de la Schillerstraße à Homberg (Duisbourg)[9]

Hommage

Une voie lui est dédiée à Isny, le Hubert-Netzer-Weg.

Notes et références

  1. (de) Prof. Hubert Netzer
  2. (de) Matrikeleintrag der Kunstakademie München
  3. (de) kuenstlerbund.de: Ordentliche Mitglieder des Deutschen Künstlerbundes seit der Gründung 1903 / Netzer, Hubert (kuenstlerbund.de).
  4. (de) Julius Baum, Hubert Netzer. Die Stuttgarter Kunst der Gegenwart, Deutsche Verlags-Anstalt, Stuttgart, 1913, 216 pages
  5. (de) Illustration
  6. (de) Narziss-Brunnen
  7. (de) Photo, in Rhein und Düssel (n° 11) du 14 mars 1914
  8. (de) Ruth Schmitz-Ehmcke: Ehrenfriedhof und Regiments-Denkmal Duisburg-Kaiserberg. In: Denkmalpflege im Rheinland. 4. Jahrgang 1987, Nr. 4, Seite 13–16.
  9. (de) Ehrenfriedhof an der Friedhofsallee/Ecke Schillerstraße

Bibliographie

  • (de) Julius Baum: Die auswärtigen Schwaben, in: Die Stuttgarter Kunst der Gegenwart. Stuttgart 1913, pp. 215sq.
  • (de) Richard Klapheck : Hubert Netzer, in: Die Kunst, Monatshefte für freie und angewandte Kunst. 37. Band, 33. Jahrgang (1918), pp. 348–361.
  • (de) Josef Niesen, Bonner Denkmäler und ihre Erbauer. Königswinter 2013, 236 pages.

Liens externes

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