Hôpital Clemenceau

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L'hôpital Georges-Clemenceau de Caen est un établissement hospitalier de Caen inauguré en 1908 par Georges Clemenceau. Situé à l’écart du centre-ville ancien de Caen sur la route de Ouistreham et conçu selon le modèle pavillonnaire, il remplace l'Hôtel-Dieu de Caen, alors installé dans l'ancienne abbaye aux Dames. Devenu centre hospitalier régional en 1945, c'était l'un des sites principaux du centre hospitalier régional universitaire de Caen.

De 1925 à 1973, le pavillon 2 a accueilli le centre anticancéreux de Caen (actuel centre François-Baclesse)[1]. En 1960, dans l'ancienne glacière souterraine de l'Hôtel-Dieu[2] située dans l'actuel parc Michel-d'Ornano, une bombe au cobalt est installée. L'épaisse carapace de terre qui la recouvrait assurait une bonne étanchéité nécessaire à la radioprotection.

Dans l'enceinte de l'hôpital, se trouve le manoir du Vaubenard du XVIe et XVIIe siècles, ancienne matelasserie, qui fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques[3].

En décembre 2005, un nouveau bâtiment polyvalent accueillant les services de pédiatrie et de pédopsychiatrie est ouvert.

L'activité médicale sur le site est progressivement réduite à partir de la fin des années 2000 au profit du plateau Côte de Nacre :

  • en décembre 2009, déménagement des activités du pôle Femme-Enfant et du service d'hématologie vers l'hôpital Femme-Enfant-Hématologie ;
  • en mai 2015, déménagement du service de dermatologie ;
  • en juin 2015, déménagement du service de néphrologie-hémodialyse ;
  • en mars 2017, déménagement de la direction du système d'information[4].

En 2020, ouvre un nouveau service de 45 lit de soins de suite et de réadaptation dans le cadre d’un partenariat avec la Fondation hospitalière de la Miséricorde[5].

À l'emplacement de l'hôpital, doit être créé un nouveau quartier appelé « Coteaux de l'Abbaye » où doivent se côtoyer des habitations (42 500 m2 de logements, soit environ 600 logements), des services (500 m2) et des activités (5 000 m2 de tertiaires). Quelques bâtiments de l'hôpital sont conservés (la chapelle et les bâtiments l'environnant, le manoir, les pavillons d’entrée, la maison du jardinier)[6]. Les travaux commencent fin octobre 2021 (premier chantier de désamiantage)[7].

Début 2023, l'activité médicale sur le site est la suivante[4] :

  • Centre d'évaluation et de traitement de la douleur ;
  • Psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent ;
  • Centre Ressources Autisme (CRA) ;
  • Centre de Référence des Troubles du Langage et des Apprentissages (CRTLA) ;
  • Centre de Diagnostic et d'Orientation de la Surdité (CDOS) ;
  • Unité d'Exploration et de Traitement des Troubles du Sommeil ;
  • Addictologie ;
  • Unité de coordination de tabacologie ;
  • Médecine Générale ;
  • Médecine du travail et pathologie professionnelle.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Historique sur le site du centre François-Baclesse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  2. Jacques-Athanase Trouvé, « Mémoire sur la topographie médicale de l'Hôtel-Dieu de Caen », Mémoire de l'Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres de Caen, no 207, Caen, P. Chalopin, 1829, p. 114 Lire en ligne
  3. « Ancien manoir du Vaubenard », notice no PA00111189, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. a et b « Hôpital Clemenceau », sur le site officiel du centre hospitalier universitaire de Caen (consulté le ).
  5. Ouest-France, « CHU de Caen. Une unité de soins de suite ouverte à l’hôpital Clemenceau », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  6. « À Caen, les travaux de reconversion de l’ancien CHR Clemenceau sont lancés », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « C'est parti pour la construction de 600 logements aux portes du centre-ville de Caen », Liberté - Le Bonhomme libre,‎ (lire en ligne, consulté le )