Guillaume Van Strydonck

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Guillaume Van Strydonck
Autoportrait de Guillaume Van Strydonck (circa 1920)
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
Saint-GillesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Fratrie

Guillaume Van Strydonck, né le à Namsos en Norvège et mort à Saint-Gilles (Bruxelles) le , est un artiste peintre et pastelliste belge. Son frère, Léopold est créateur de bijoux et de médailles.

Biographie[modifier | modifier le code]

Twilight after tennis
Guillaume Van Strydonck, Musée Charlier
Saules aux bords de l'Escaut
Guillaume Van Strydonck, Musée Charlier
La Sieste
Guillaume Van Strydonck, Musée Charlier

Formation[modifier | modifier le code]

Style et sujets de prédilection[modifier | modifier le code]

Après avoir peint de façon réaliste, son style évolue vers l'impressionnisme et est l'un des précurseurs du luminisme. Il peint des tableaux de genre, des natures mortes, des compositions historiques et est portraitiste, paysagiste et mariniste.

Carrière artistique[modifier | modifier le code]

En 1883, Van Strydonck est un des membres fondateurs du groupe bruxellois d'avant-garde Les Vingt. Il voyage à travers l'Europe à de nombreuses reprises, se rend en Floride et séjourne cinq ans en Inde où il peint des portraits de notables, des paysages et des scènes de genre. De retour en Belgique, il s'installe le long de l'Escaut, à Weert. Il enseigne à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles de 1900 à 1931.

Prix[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Œuvres dans les Musées royaux des beaux-arts de Belgique à Bruxelles, à Saint-Josse-ten-Noode au Musée Charlier, à Ixelles, au Musée d'Ixelles, à Anvers, au Musée royal des beaux-arts d'Anvers, à Arlon, Musée Gaspar, collection de l'Institut Archéologique du Luxembourg[1], à Bruges, et au Musée des beaux-arts de Tournai, à Tournai.

Rétrospective[modifier | modifier le code]

  • 2002 : Guillaume van Strydonck, les voyages du peintre impressionniste, Musée Charlier à Saint-Josse-ten-Noode

Références[modifier | modifier le code]

  1. David Colling, « Le don Raymond Lepée à l'Institut archéologique du Luxembourg, 2015-2016 », Bulletin trimestriel de l'Institut archéologique du Luxembourg, vol. 93, nos 1-2,‎ , p. 87

Liens externes[modifier | modifier le code]

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