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Graziano Delrio

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Graziano Delrio
Illustration.
Graziano Delrio, en 2014.
Fonctions
Ministre italien des Infrastructures
et des Transports

(3 ans et 30 jours)
Président du Conseil Matteo Renzi
Paolo Gentiloni
Gouvernement Renzi
Gentiloni
Prédécesseur Maurizio Lupi
Matteo Renzi (intérim)
Successeur Danilo Toninelli
Secrétaire d'État à la présidence du Conseil des ministres

(1 an, 1 mois et 11 jours)
Président du Conseil Matteo Renzi
Gouvernement Renzi
Prédécesseur Filippo Patroni Griffi
Successeur Claudio De Vincenti
Ministre pour les Affaires régionales et
les Autonomies

(9 mois et 25 jours)
Président du Conseil Enrico Letta
Gouvernement Letta
Prédécesseur Piero Gnudi
Successeur Maria Carmela Lanzetta
Maire de Reggio d'Émilie

(8 ans, 11 mois et 22 jours)
Réélection
Prédécesseur Antonella Spaggiari
Successeur Ugo Ferrari (intérim)
Biographie
Date de naissance (64 ans)
Lieu de naissance Reggio d'Émilie (Italie)
Nationalité Italienne
Parti politique Parti démocrate
Diplômé de Université de Modène et de Reggio d'Émilie
Profession Endocrinologue

Graziano Delrio
Ministres des Infrastructures et des Transports d'Italie
Ministres pour les Affaires régionales d'Italie

Graziano Delrio, né le à Reggio d'Émilie, est un homme politique italien, membre du Parti démocrate (PD). Il est ministre des Transports de 2015 à 2018.

Biographie

Formation et carrière

Il est titulaire d'une laurea de médecine et s'est spécialisé en endocrinologie. Il a obtenu ses diplômes à l'université de Modène et de Reggio d'Émilie, où il également enseignant-chercheur. Il s'est par ailleurs perfectionné dans ses études en Grande-Bretagne et Israël.

Débuts en politique

Membre du Parti populaire italien (PPI), il se présente en aux élections municipales à Reggio d'Émilie, sur les listes de L'Olivier emmenées par Antonella Spaggiari. Il n'est pas élu, mais étant le premier des non-élus, il fait rapidement son entrée au conseil communal, du fait d'une démission.

Aux élections régionales du , il recueille plus de quatre mille voix de préférence et devient conseiller régional d'Émilie-Romagne. Il prend la présidence de la commission de la Santé et des Politiques sociales, puis il adhère en 2001 à Démocratie et liberté - La Marguerite (DL, successeur du PPI).

Maire de Reggio d'Émilie

Lors des élections municipales des 12 et , il se présente comme chef de file de L'Olivier à Reggio d'Émilie et réussit parfaitement la succession de Spaggiari, l'emportant avec 63,2 % des suffrages exprimés dès le premier tour. C'est alors la première fois, depuis 1945, que le maire de la ville n'a pas milité au sein du Parti communiste italien (PCI).

Il est désigné vice-président de l'Association nationale des communes italiennes (ANCI) en 2005 et adhère, deux ans plus tard, au Parti démocrate (PD). Aux municipales des 6 et , il s'impose de nouveau au premier tour, mais avec 52,5 % des voix. Concurrencé par Spaggiari, soutenu par l'Union de Centre (UdC), il a également affronté deux candidats de droite, qui cumulent 33 % des suffrages.

Le , il devient président de l'ANCI, remportant le vote par 89 voix contre 85 à Michele Emiliano, maire de Bari, issu également du PD, soutenu par les élus du Sud et Nichi Vendola.

Ministre

Il est nommé, le , ministre pour les Affaires régionales et les Autonomies, sans portefeuille, dans le gouvernement d'union nationale dirigé par le nouveau président du Conseil démocrate Enrico Letta. Le , il devient secrétaire d'État à la présidence du Conseil des ministres sous l'autorité de Matteo Renzi, successeur de Letta.

Le , Renzi le choisit pour prendre le poste de ministre des Infrastructures et des Transports, en remplacement de Maurizio Lupi. Membre du Nouveau Centre-droit (NCD), ce dernier a été contraint à la démission le après des accusations de corruption.

Vie privée

De confession catholique, il est père de neuf enfants.

Notes et références

Annexes

Articles connexes