Georgette Flamant
Naissance | |
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Décès |
(à 63 ans) |
Nom de naissance |
Georgette Parize |
Nationalité | |
Formation |
École normale supérieure (à partir de ) |
Activités | |
Conjoint |
Paul Flamant (en) |
Distinction |
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Georgette Flamant (née Parize en 1895 et morte en 1958) est une enseignante française de mathématiques.
L'une des premières femmes reçues à l'École normale supérieure comme à l'agrégation masculine de mathématiques, elle mène une carrière d'enseignante de mathématiques en lycée.
Biographie
[modifier | modifier le code]Georgette Flamant naît le à Chalon-sur-Saône[1].
En 1917, elle est admise à l'École normale supérieure[2]. Elle est ainsi la 3e élève féminine de l'établissement[3], et l'une des 41 qui réussiront le concours avant qu'il ne leur soit fermé, en 1940[2]. Cependant, comme Jeanne Rouvière et Madeleine Chaumont, elle fera sa scolarité sous le statut de boursière de licence et ne se verra octroyer le titre d'ancienne élève que rétrospectivement, en 1927[4].
En 1920, vingt-cinq ans après Liouba Bortniker et en même temps que Madeleine Chaumont, elle devient la 3e femme lauréate de l'agrégation masculine de mathématiques[5], étant reçue 3e[6].
De 1921 à 1928, elle enseigne au lycée de jeunes filles de Strasbourg, puis fait un bref passage au lycée Blaise-Pascal en 1928-29[1]. Mutée à Mulhouse de 1929 à 1933, elle retourne ensuite à Strasbourg jusqu'en 1937, puis passe le restant de sa carrière au lycée Fénelon, où elle crée la classe de sciences expérimentales en classes préparatoires[1].
En 1938-39, elle fait partie du jury de l'agrégation féminine de mathématiques, puis de 1942 à 1944 de celui du concours général[1]. Elle appartient par ailleurs au comité de l'Union des professeurs de spéciales, ainsi qu'à celui de la Société des agrégés[1]. Suppléante au Conseil de l'enseignement secondaire, elle a participé à l'élaboration d'une réforme de l'enseignement des mathématiques[1].
Elle meurt le [1].
Vie personnelle
[modifier | modifier le code]Elle était l'épouse de Paul Flamant (en)[1].
Décorations
[modifier | modifier le code]- Officier des Palmes académiques (1931)[1].
- « O.I. »[Quoi ?] (1938)[1].
- Chevalier de la Légion d'honneur (1958)[1].
Références
[modifier | modifier le code]- Dossier de titulaire de la Légion d'honneur dans la base Léonore (cf. Liens externes).
- Loukia Efthymiou, « Le genre des concours », Clio, no 18, , p. 91-112 (lire en ligne), n. 10.
- Évelyne Barbin, « L'enseignement des mathématiques aux jeunes filles et les stéréotypes de genre (1880-1960) », Repères IREM, no 92, , p. 68 (lire en ligne).
- Roland Brasseur, « Liouba Bortniker », Gazette des mathématiciens, no 129, , p. 52 (lire en ligne), n. 7.
- Nicky Le Feuvre, Monique Membrado et Annie Rieu (dir.), Les Femmes et l'université en Méditerranée, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, coll. « Féminin et Masculin », , 352 p. (ISBN 2-85816-449-5), p. 53.
- Recherche sur le répertoire des agrégés de l'enseignement secondaire (1803-1960), d'André Chervel.