Georges Riché
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| Trésorier Croix-de-feu |
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| Naissance | |
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| Décès | |
| Nom de naissance |
Georges Émile Jean Riché |
| Nationalité | |
| Domicile | |
| Activités | |
| Fratrie |
| Parti politique | |
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| Conflit | |
| Distinctions |
Georges Riché, né le à Charleville et mort le dans le 7e arrondissement de Paris, est un militant politique et banquier français.
Biographie
Georges Riché est le petit-fils de Jules François Riché et le fils de Maurice Riché, bâtonnier de l'ordre des avocats de Charleville, administrateur de la Compagnie des chemins de fer de l'Est (1904-1913) et d'autres affaires. Il épouse en 1918 Suzanne Roy, fille de Maurice Roy, conseiller à la Cour des comptes, de l'Institut[1].
Il est le frère cadet d'Étienne Riché, député des Ardennes, sous-secrétaire d'État à l'aviation, mort en 1934, et le beau-frère d'Édouard Escarra, directeur général puis président du Crédit lyonnais[2],[3]. Il est aussi apparenté par alliance à Raphaël Alibert à partir de 1939[4].
Ancien combattant titulaire de la croix de guerre, il est l'un des premiers membres des Croix de feu, membre du conseil d'administration de cette ligue dès le 29 mai 1928 et trésorier, puis membre du comité exécutif et trésorier du Parti social français (PSF) avant-guerre[5], puis il s'impliqua dans les actions du Réseau Klan[6]. C'est un fidèle du colonel François de La Rocque, dirigeant des Croix de Feu puis du PSF.
Il rencontre plusieurs fois Pierre Laval sous l'Occupation entre 1942 et 1944, pour faire libérer (sans succès) ses amis du PSF et de Klan arrêtés par la Gestapo[7],[8].
D'abord attaché aux Ets Schneider[9], il entre par la suite à l'UCINA (Union pour le Crédit à l'Industrie Nationale), fondée en 1919, filiale commune du Crédit lyonnais et du Comptoir national d'escompte de Paris[10]. En tant que directeur général, il mit au point et développa le crédit à moyen terme (3 à 7 ans). Il est directeur de banque lorsqu'il entre au comité directeur des Croix de feu[11].
Il est chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1918, chevalier de l'Ordre de l'Économie nationale et du Mérite agricole.
Bibliographie
- Jacques Nobécourt, Le colonel de La Rocque, Fayard, 1996
Notes et références
- Le Figaro, 16 juin 1918
- Roger Nougaret, Édouard Escarra (1880-1973), un banquier du XXe siècle, dans Collectif, L'économie faite homme. Hommage à Alain Plessis, Droz, 2010
- Journal des débats, 10 juillet 1938
- Excelsior, 14 janvier 1939
- Le Populaire, 14 décembre 1937 (photographie)
- Colonel de La Rocque, Pourquoi je suis républicain, Seuil, 2014, p. 183
- Témoignage de G. Riché du 14 mai 1946, dans La Vie de la France sous l'Occupation (1940-1944), Tome II, nouveau monde éditions, 2013, p. 1082-1083 (Témoignage favorable à Laval)
- Jacques Nobécourt, Le colonel de La Rocque, Fayard, 1996, p. 879-880
- Le Figaro, 16 juin 1918
- Roger Nougaret, op. cit.
- Jacques Nobécourt, op. cit., p. 111
