Georges Coulon
Vice-président du Conseil d'État | |
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Préfet de la Vendée | |
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Jean-Raymond Gauja (d) |
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Jean-Paul Coulon (d) |
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Archives conservées par |
Georges Coulon, né le à Paris et mort le dans le 16e arrondissement de Paris[2], est un haut fonctionnaire français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Eugène Georges Gustave Coulon est officiellement le fils de l'actrice Augustine-Antoinette Finot-Léonard et d'Antoine Coulon (artiste-chorégraphe de l'Académie royale de musique, maître de ballet à l'Opéra de Paris et au Her Majesty's Theatre de Londres et fils de Jean-François Coulon). Cependant Georges Coulon était probablement le fils naturel d'Eugène Scribe[3], le célèbre auteur dramatique.
Carrière[modifier | modifier le code]
Il a été préfet de Vendée[4], puis vice-président du Conseil d'État de 1898 à 1912[5].
Mort[modifier | modifier le code]
Lors de ses funérailles en 1912, ses six fils défilèrent derrière son cercueil.
Georges Coulon repose au cimetière des Bois de Saint-Georges-de-Didonne. Ses papiers personnels sont conservés aux Archives nationales sous la cote 417AP[6]
Descendance[modifier | modifier le code]
Il épousa le la fille d'Eugène Pelletan, Geneviève, devenant de ce fait le beau-frère de Camille Pelletan. Georges Coulon a eu six fils : Jean-Paul Coulon, Jean-Pierre Coulon, Jean-Louis Coulon, Jean-Jacques Coulon, Jean-Claude Coulon et Jean-René Coulon. Jean-Louis, polytechnicien, et Jean-René, ingénieur agronome, moururent pour la France en 1914 et 1916. Jean-Paul Coulon fut un haut magistrat.
Pour loger sa grande famille, Georges Coulon fit construire une grande villa le long de la plage de Saint-Georges-de-Didonne qu'il baptisa: "Jean Marmaille"[7], en référence aux prénoms donnés à ses six fils. Cette maison est encore aujourd'hui visible depuis la plage et est toujours habitée par la famille Coulon.
Distinctions[modifier | modifier le code]
- Grand-croix de la Légion d'honneur par décret du [8]
- Grand officier de la Légion d'honneur par décret du ;
- Commandeur de la Légion d'honneur par décret du ;
- Officier de la Légion d'honneur par décret du ;
- Chevalier de la Légion d'honneur par décret du ;
Notes[modifier | modifier le code]
- « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_05/p-a1frilqhl--3jd70y8mmt1x »
- Archives de Paris, état civil numérisé du 16e arrondissement, acte de décès no 1912 de l'année 1912. Il meurt à son domicile situé no 118 rue de la Faisanderie.
- [PDF] [1] par Vincent Wright, Éric Anceau.
- [PDF] Les Préfets de Gambetta par Vincent Wright, Éric Anceau.
- Site du Conseil d'État.
- Voir la notice relative à ce fonds dans la Salle des inventaires virtuelle
- [2] La villa Jean-Marmaille
- Base Léonore
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Paul Baquiast, Une dynastie de la bourgeoisie républicaine, les Pelletan, Paris, L'Harmattan, 1996
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative à la recherche :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :