Gare de Carling
Carling | |
La gare, dans les années 1910. | |
Localisation | |
---|---|
Pays | France |
Commune | Carling |
Coordonnées géographiques | 49° 10′ 14″ nord, 6° 43′ 01″ est |
Gestion et exploitation | |
Exploitant | (gare détruite) |
Code UIC | 87193433 |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Haguenau à Hargarten - Falck |
Altitude | 244 m |
Historique | |
Mise en service | (marchandises) (voyageurs) |
Fermeture | (détruite) |
modifier |
La gare de Carling est une gare ferroviaire française, fermée, de la ligne de Haguenau à Hargarten - Falck. Elle est située sur le territoire de la commune de Carling, dans le département de Moselle, en région Grand Est.
Elle est mise en service et ouverte au service des marchandises en 1866 par la Compagnie des chemins de fer de l'Est, puis est ouverte au service des voyageurs en 1882 par la Direction générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine (EL). Par la suite, la gare a été fermée à une date indéterminée, et ses installations détruites en 1986.
Situation ferroviaire
[modifier | modifier le code]Établie à 244 mètres d'altitude, la gare fermée de Carling est située au point kilométrique (PK) 117,031 de la ligne de Haguenau à Hargarten - Falck, entre les gares ouvertes de Béning et de Creutzwald (cette dernière étant ouverte uniquement au service des marchandises). Depuis Béning, s'intercalent quatre gares, ou haltes, fermées aux voyageurs et aux marchandises : Merlebach-Freyming, Sainte-Fontaine, L'Hôpital et L'Hôpital-Puits-Neuf[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]La gare de Carling est mise en service par la Compagnie des chemins de fer de l'Est, lorsqu'elle met en service, le , la section de Béning à Carling via Sarreguemines[2]. Cette section, à voie unique, et la gare ne sont ouvertes qu'au service des marchandises[3].
Carling est toujours une gare terminus lorsque survient la Guerre franco-allemande de 1870[4] ; en 1871, elle est située dans le territoire annexé par l'Empire allemand. Le gouvernement allemand prend possession des infrastructures et gares de la Compagnie de l'Est, et accepte le principe qu'elle ait un droit à une indemnité pour la reprise des concessions ; « il consent à la déduire de l'indemnité de guerre[5] ».
La Direction générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine (EL), créée pour gérer les infrastructures ferroviaires des territoires annexés montre, en 1876, un nouvel intérêt au projet de prolongement de la ligne de Carling à Thionville. Le , le projet d'une nouvelle section de Carling à Hargarten-aux-Mines est officialisé par un décret. Carling devient une gare de passage le , lors de l'inauguration des 9 km, à voie unique, permettant de rejoindre la gare de Hargarten - Falck[4]. La ligne et la gare sont donc ouvertes aux services des voyageurs et des marchandises[3].
La gare dispose alors d'un bâtiment construit par l'administration allemande[6], tel qu'il apparaît sur les élévations relevées lors d'une inspection faite le .
-
Côté cour (1897).
-
Côté quais (1897).
-
Dans les années 1900.
Le bâtiment de la gare est détruit le [6].
Patrimoine ferroviaire
[modifier | modifier le code]En 2018, le bâtiment et les installations ont disparu ; quelques barrières subsistent près du passage à niveau, mais seule l'enseigne « Café Restaurant de la Gare », apposée sur un bâtiment voisin, rappelle l'existence de la gare sur ce site[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 001 à 600, vol. 1, Paris, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-34-1), « [159/2] Sarreguemines - Hargarten-Falck », p. 74.
- Schontz, Felten et Gourlot 1999, p. 70.
- François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 3 : 1864-1870, Paris, Palau, , 239 p. (ISBN 2-9509421-3-X, BNF 39191508), « 9.7. Carling-Béning Merlebach : », p. 64.
- Dupuy 2009, p. 221.
- Schontz, Felten et Gourlot 1999, p. 175.
- J.P. Bohn, « La gare de Carling », Entre Lauter et Merle, Cercle d'histoire de l'Hôpital et de Carling, no 1, , p. 3-6.
- « Carling », sur Google Street View, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- R. Bellion, « La gare de Carling, son personnel », Entre Lauter et Merle, Cercle d'histoire de l'Hôpital et de Carling, no 7, , p. 21.
- André Schontz, Arsène Felten et Marcel Gourlot, Le chemin de fer en Lorraine, Metz, Éditions Serpinoise, , 316 p. (ISBN 2-87692-414-5, BNF 37056352).
- Jean-Marc Dupuy, Gares et tortillards de Lorraine, Turquant, Éditions Cheminement, coll. « Gares et tortillards », , 333 p. (ISBN 978-2-36037-001-6, présentation en ligne).