François-Firmin Fricot

François-Firmin Fricot
Fonctions
Député du bailliage de Mirecourt
31 mars 1789 – 30 septembre 1791 (2 ans, 5 mois et 30 jours)
Gouvernement	Assemblée constituante de 1789
Groupe politique	Tiers état
Député des Vosges
13 juin 1795 – 26 octobre 1795 (4 mois et 13 jours)
Gouvernement	Convention nationale
Député au Conseil des Cinq-Cents
13 octobre 1795 – 1er juillet 1797 (1 an, 8 mois et 18 jours)
Maire de Saint-Firmin
Consul de France à Ancône
Biographie
Date de naissance	11 octobre 1746
Lieu de naissance	Belfort (Territoire-de-Belfort)
Date de décès	7 août 1829 (à 82 ans)
Lieu de décès	Château-Renard (Loiret)
Nationalité	Française
Parti politique	Modérés
Profession	Avocat Magistrat
députés des Vosges

François-Firmin Fricot, né le 11 octobre 1746 à Belfort et mort le 7 août 1829 à Château-Renard (Loiret), est un homme politique français.

Biographie

Fricot était, en 1767, avocat au Conseil souverain d'Alsace et, en 1776, procureur du roi au bailliage de Remiremont. Le 31 mars 1789, il fut élu député du tiers aux États généraux pour le bailliage de Mirecourt. Il assista au serment du Jeu de Paume.

En 1790, il fut nommé administrateur du district, juge au tribunal de Remiremont, et, le 6 septembre 1791, administrateur du département des Vosges. Nommé haut-juré dans les Vosges, en septembre 1792, il fut élu, le 11 novembre 1792, 4^e suppléant à la Convention pour le même département. Il fut admis à siéger le 14 messidor an III, en remplacement de Bresson, arrêté comme Girondin. Peu après, il alla en mission en Alsace.

Le 21 vendémiaire an IV, il fut élu député des Vosges au Conseil des Cinq-Cents, redevint haut-juré en l'an VI, puis passa consul de France à Ancône, secrétaire général du ministère de l'Intérieur, enfin caissier de la loterie nationale.

Il se retira en 1802 dans le Loiret et devint maire de Saint-Firmin.

La Restauration lui offrit le poste de procureur du roi à Sarreguemines qu'il refusa, mais il fut nommé, le 21 avril 1819, juge de paix du canton de Château-Renard, fonctions qu'il remplit jusqu'à sa mort.

Le 1^er septembre 1818, il fut autorisé à s'appeler désormais Frécot.

Sources

• « François-Firmin Fricot », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]

Liens externes

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  • Base Sycomore
• Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :

  • Biographie vosgienne