Florence Heath

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Florence Heath
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Parti politique

Florence Heath (sœur du journaliste anglais Allister Heath (en), né en France, à Mulhouse en Alsace, conservateur, libertarien, eurosceptique et favorable au Brexit[1])[2], est une ancienne militante anglaise du Parti conservateur[3].

Elle a été la première épouse de Matthew Jim Elliott (dit Matthew Elliott), un stratège politique et lobbyiste britannique ayant joué un rôle-clé dans plusieurs campagnes politiques et deux référendums, dont celui qui a conduit au Brexit.
Elle a co-fondé avec lui le groupe de pression et think tank libertarien dénommé TaxPayers' Alliance (TPA).
Son père (Alexander Heath) en a été directeur[3].

Enfance, éducation[modifier | modifier le code]

Née en Alsace dans une famille franco-anglaise, elle effectue ses études de premier cycle au collège Émile-Zola de Kingersheim (1992-1996) puis de second cycle au lycée Jean-Henri-Lambert de Mulhouse (1996-1999)[4]. Elle effectue ensuite des études universitaires (géologie) à l'Imperial College de Londres[4].

Vie professionnelle[modifier | modifier le code]

Heath travaille pour le groupe pétrolier anglo-néerlandais Shell International (Exploration & production), en tant que géologue, d'abord à Ryswick dans les bureaux du siège de la société pétrolière Shell durant quatre ans (2004-2008), puis à Tripoli en Libye pour Shell Libya, puis à Doha pour Shell Qatar (2011-2012). Elle rentre ensuite à Tripoli où elle travaille un an pour Blue Camel Energy, une entreprise nigériane spécialisée dans l'énergie solaire (2012-2013) puis rentre en Angleterre et à partir de 2013 travaille à Londres pour JX Nippon Oil & Gas Exploration Corporation[4].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Florence Heath s'est séparé de son premier mari (M Elliott, lequel a ensuite épousé Sarah Elliott (née Smith), présidente de Republicans Overseas UK (filiale anglaise de Republicans Overseas ou « RO », une organisation politique, reconnue par le Comité national républicain (RNC) et par d'autres groupes affilié[5] pour fédérer les républicains, et en recruter dans le monde.

Activités politiques[modifier | modifier le code]

À l'université, Florence Heath était une activiste politique (pour le Parti conservateur qu'elle a rejoint à l'âge de 18 ans, lors de sa dernière année).

Elle estime que depuis cette époque, l'image des conservateurs a beaucoup changé au Royaume-Uni : « Je ne connais plus beaucoup de gens qui correspondent à l'image de Tory Boy »[6] (Tory boy est une sorte de caricature du jeune conservateur anglais, inventé et joué pour des sketchs de télévision par l'humoriste et comédien anglais Harry Enfield dans les années 1980)[7].

En 2001, F. Heath a co-signé, en sa qualité de présidente des conservateurs de l'Imperial College, une lettre de soutien à la candidature de Iain Duncan Smith à la tête du parti des conservateurs. Cette lettre affirmait que « nous croyons sincèrement que seul Iain Duncan Smith pouvait être sûr de diriger avec succès un parti uni »[8],[9].

En 2007, Heath a co-écrit un rapport avec Richard Smith pour le think tank Center for Policy Studies intitulé « People, Not Budgets »[10].

Pétrole libyen[modifier | modifier le code]

En 2009, dans le cadre de la ruée vers l'or noir libyen, Heath a exprimé son enthousiasme face à l'opportunité pour Shell de pouvoir forer des puits de pétrole en Libye. Selon elle, « c'est l'une des rares « dernières frontières » pour l'exploration dans le monde »[11]

Influences, affiliations[modifier | modifier le code]

Professionnellement elle est liée à Shell, groupe considéré comme ayant particulièrement œuvré au déni du réchauffement climatique, et en tant qu'activiste et co-créatrice de l'Alliance des contribuables anglais, et en travaillant ponctuellement pour le Centre for Policy Studies, elle s'est montrée proche des branches libertariennes du Parti conservateur[3],[12]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Page Florence_Heath, sur Powerbase (une encyclopédie collaborative informant sur les entités et personnes qui façonnent l'agenda public).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en-GB) Allister Heath, « Our time in the EU was a calamity for Britain and a disaster for Europe », sur The Telegraph, (ISSN 0307-1235, consulté le )
  2. (en-GB) « If tax doesn't fall, the economy will », sur The Telegraph (consulté le )
  3. a b et c (en) Robert Booth, « Who is behind the Taxpayers' Alliance? », sur the Guardian, (consulté le )
  4. a b et c Florence HEATH, « Description sur copains d'avant Florence HEATH », sur Copains d'avant (consulté le )
  5. RNC (2017) RNC Summer Meeting, Nashville, TN, 26 aout
  6. David Paul et Jane Clinton (2003), Focus after the Blair babe comes the tory totty ; just Forget the twinset ; can you Believe it, Iain ? Now girl power's making the tories cool, Sunday Express, 20-July-2003
  7. (en-GB) « 'I'm a trendy Tory - and I don't fit in' », (consulté le )
  8. (en) « Students back Duncan-Smith », sur Matthew Barber (consulté le )
  9. Duncan Smith (2001) Students Back, Sunday Telegraph, 26-August-2001, voir p 20
  10. (en-GB) « Cameron plans aid for family carers », sur The Telegraph (consulté le )
  11. « The Libyan Gold Rush and the Reasons Behind It », sur www.ocnus.net (consulté le )
  12. Entrée Page Florence_Heath, sur Powerbase, consulté le=2021-02-09