Famille de Benoist de La Prunarède

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Famille de Benoist de La Prunarède
Blasonnement D'azur à trois bandes d'or[1]
Devise Voca me cum Benedictis
Période XVIe – XXIe siècle
Pays ou province d’origine Languedoc
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Récompenses militaires Ordre de Saint-Louis
Croix de guerre 14-18

La famille de Benoist de La Prunarède est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de l'Hérault. Elle a été maintenue noble en 1669 sur une filiation prouvée remontant à 1557.

Famille

Historique

La famille de Benoist de La Prunarède est originaire des environs de Montpellier dans l'Hérault. Elle a donné des officiers, un capitaine de cent hommes de pied et gouverneur du fort de Saint-Jean-de-Fos, au XVIIIe siècle un vicaire général du diocèse de Montpellier et un gouverneur de Lodève entre 1786 et 1788[1].

Descendance

En 1860, Louis de La Roque dans son Armorial de la noblesse de Languedoc écrit que des ouvrages anciens et les cartulaires de plusieurs abbayes des diocèses de Maguelone et de Béziers, mentionnent, entre le XIe siècle et le XVe siècle de nombreux personnages du nom de Benoist, en latin Benedictus et ajoute « Nous ne savons pas si ces différents personnages avaient, par titres ou par tradition, comme quelques auteurs l'ont avancé, une origine commune avec la famille de Benoist qui prouva sa filiation authentique devant M. de Bezons depuis Jean de Benoist, seigneur de la Cisternette »[2]

En 1904, Gustave Chaix d'Est-Ange partage cet avis et écrit que des généalogies, des manuscrits et des cartulaires du Moyen âge font mention d'un certain nombre de personnes du nom de Benoist dans les environs de Montpellier et de Béziers du XIIIe au XVe siècle, sans qu'ils puissent être reliés entre eux d'une façon précise et que l'on puisse affirmer avec certitude qu'ils appartenaient à la souche de la famille actuelle de ce nom. Le , cette famille obtient un jugement de maintenue de noblesse sur une filiation prouvée remontant à 1557 avec Jean de Benoist, seigneur de la Cisternette qui dans son testament du mentionne son père André dit Le capitaine Benoist. Ce Jean de Benoit, premier auteur de la filiation prouvée, épouse Anne d'Amat, puis Philippine de Régis et eut de son premier mariage André de Benoist, seigneur de la Cisternette, marié en 1554 à Anne Durand et qui continue la lignée. Son descendant, Charles de Benoist, seigneur de la Cisternette épouse en 1623 Isabeau de Peyran, héritière de la seigneurie de la Prunarède. Leur descendance conserve le nom de la Prunarède[1].

En 1938, Henri Jougla de Morenas et Raoul de Warren dans leur Grand Armorial de France (1938)[1] ainsi que Régis Valette dans son Catalogue de la noblesse française (2007)[3], comme Comme Louis de La Roque[2] et Gustave Chaix d'Est-Ange[1], ne reprennent pas les filiations données avant eux par Saint-Allais et Lainé et donnent une filiation prouvée de cette famille à partir de Jean de Benoist (qui teste en 1557), écuyer, seigneur de la Cisternette, marié à Jeanne d'Amat, premier auteur de la filiation prouvée en 1669 par cette famille pour être maintenue noble[1],[4] :

  • Jean de Benoist (teste en 1557), écuyer, seigneur de la Cisternette, marié à Jeanne d'Amat.
    • André de Benoist, écuyer, seigneur de la Cisternette, marié en 1554 à Anne Durand.
      • Jean de Benoist, écuyer, seigneur de la Cisternette, gouverneur du Fort Saint-Jean, capitaine de 100 hommes à pied, marié en 1593 à Jacquette de Ginestous.
        • Charles de Benoist, écuyer, seigneur de la Cisternette, marié en 1623 à Isabeau de Peyran, dame de la Prunarède.
          • Henri de Benoist, écuyer, seigneur de la Cisternette et de la Prunarède, maintenu dans sa noblesse en 1669, marié en 1661 Gabrielle de la Treille
            • Gabriel de Benoist de la Prunarède, chevalier, major au Régiment de Noailles, marié en 1716 Catherine de la Treille de Fosières.
              • Jean-Gabriel de Benoist de la Prunarède, chevalier, chevalier de Saint-Louis, marié en 1772 Marie-Gabrielle de Maupoint.
                • Nestor de Benoist de la Prunarède (1781-1860), marié en 1829 à Jeanne Frédérique Athénais Pandin de Saint-Hippolyte.
                  • Joseph-Henri de Benoist de la Prunarède (1833-1897), marié en 1864 Alice de Saubert de Larcy, d`où postérité.

Armes et devise

Les armes sont « D'azur à trois bandes d'or » alias « d'azur à trois bandes d'or, au chef cousu de gueules chargé de trois croissants d'argent; coupé d'or à un lion de gueules armé et lampassé de sable, qui est de Benoist; parti d'or au prunier de sinople, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or, qui est de Peiran de la Prunarède » et la devise : « Voca me cum benedictis »[1] qui signifie : «Appelez-moi avec les bénis» [5].

Documents aux archives départementales de l'Hérault

Le , un membre de la famille de Benoist de La Prunarède remet aux archives départementales de l'Hérault quatre parchemins concernant l'abbaye de Gellone et celle d'Aniane qui étaient conservés à l'abbaye de Gellone jusqu'en 1783 (pour le premier) et dans les archives de l'abbaye d'Aniane jusqu'en 1790 (pour les trois autres) et restés ensuite dans la famille du syndic de l'abbaye d'Aniane depuis l'époque révolutionnaire. Ces documents complètent les fonds des abbayes d'Aniane et de Gellone conservés aux archives départementales de l'Hérault, parmi lesquels se trouvent les plus anciens documents originaux conservés dans le département[6].

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

  1. a b c d e f et g Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 3, pages 344 à 346.
  2. a et b Louis de La Roque, Armorial de la noblesse de Languedoc, Marseille, Laffitte, 1860, page 68.
  3. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Éditions Robert Laffont, 2007, page 40.
  4. Henri Jougla de Morenas et Raoul de Warren, Grand armorial de France, vol. 2, Paris, Société du Grand Armorial de France (1re éd. 1938), 470 p. (ISBN 2-7285-0003-7 et 2-7013-0067-3, lire en ligne), p. 73
  5. « Dies irae dies illa (S16) ».
  6. « Les plus anciens documents de l'Hérault », sur Archives départementales de l'Hérault (consulté le ).