Fédération syndicale étudiante (2019)
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| Forme juridique | Syndicat étudiant (Association loi de 1901) |
|---|---|
| But | Défendre les intérêts moraux et matériels des étudiants |
| Zone d’influence |
 France |
| Fondation | 22 mai 2019 |
|---|---|
| Origine | Scission de l'UNEF |
| Structure | Fédération |
|---|---|
| Méthode | Syndicalisme de transformation sociale et de lutte |
| Site web | fse-national.fr |
La Fédération syndicale étudiante (FSE) est un syndicat étudiant français, créé le 22 mai 2019.
Il se réclame du syndicalisme de lutte et d'un militantisme d'utilité concrète, en opposition au syndicalisme cogestionnaire et électoraliste.
Histoire[modifier | modifier le code]
Le 18 mai 2019, 86 responsables de l'UNEF, principalement issus de la Tendance Unité et Action syndicale (TUAS), et en partie de la Tendance Majorité nationale (TMN), annoncent leur départ dans une « lettre aux camarades de l'UNEF »[1],[2],[3]. Les scissionnistes reprochent à l'UNEF d'avoir une activité essentiellement « électoraliste » ainsi qu'un fonctionnement « bureaucratique », au détriment des luttes sociales[3].
Dans l'UNEF, la TUAS avait obtenu 25,4 % des voix lors du 84e congrès en 2017, bien qu'elle conteste la représentativité de ces chiffres par rapport aux effectifs de militants. Les fondateurs de la FSE revendiquent ainsi quitter l'organisation avec « un peu plus de la moitié des militants de l’UNEF »[4], ainsi que neuf membres du bureau national, sept issus de la TUAS et deux issus de la TMN[réf. souhaitée].
Ils annoncent également leur volonté de créer une nouvelle organisation syndicale. Ils ne font pas le choix de rejoindre Solidaires Étudiant-e-s qui, « bien qu’ayant une démarche syndicale s’inscrivant dans les luttes étudiantes », serait « freinée » par son fonctionnement autogestionnaire[1].
La fondation de la Fédération syndicale étudiante est annoncée le [5], et est suivie d'un congrès fondateur les 22 et à Bordeaux, en présence d'une centaine de délégués[6].
Du 26 au 29 novembre 2021 s’est tenu le deuxième congrès national du syndicat. Le congrès aboutit notamment dans le fait de revoir la stratégie du syndicat concernant les élections. Le syndicat réaffirme sa critique de la "cogestion", refuse toute participation à la direction des établissements par l'obtention de "vice-présidences étudiantes", ainsi que tout financement public via une représentation nationale dans les CNOUS et CNESER[7].
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Le 8 novembre 2019, un étudiant s'immole par le feu devant le CROUS de Lyon en dénonçant sa situation de précarité et la responsabilité du gouvernement. La semaine suivante, la FSE appelle les étudiants à se mobiliser contre la précarité, et participe aux nombreux rassemblements, blocages d'universités, et manifestations, appelés par solidaires.
Pendant la crise sanitaire du Covid-19 en 2020, la FSE se mobilise afin d'aider activement les étudiants en difficulté du fait du confinement. Le syndicat organise des distributions alimentaires à destination des étudiants ainsi que des recueils de témoignages sur la situation sociale des jeunes en période de confinement. Elle dénonce la mauvaise gestion de la situation par le Gouvernement et les universités en publiant de courtes vidéos d'étudiants expliquant leur situation et leurs craintes quant à la suite de leurs études.
Représentation nationale[modifier | modifier le code]
En 2019, la FSE est membre de L'Alternative, organisation étudiante représentative disposant de deux élus au Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER)[8]. Depuis les élections CNESER de juin 2021, elle dispose d'une représentativité en propre, disposant de deux élus nationaux, conjointement avec L'Alternative et Solidaires étudiant-e-s.
Elle revendique également depuis 2019 une représentation au Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS), deux élus nationaux de l'UNEF ayant participé à la fondation de la FSE[1]. En 2022, une nouvelle alliance avec L'Alternative et Solidaires étudiant-e-s obtient deux sièges au conseil d'administration du CNOUS[9],[10].
Détail des résultats électoraux nationaux[modifier | modifier le code]
Au CNESER[modifier | modifier le code]
| Année | Voix | % | Sièges | Rang | Commentaire |
|---|---|---|---|---|---|
| 2021[11] | 233 | 17,2 | 2 / 11 |
2e | La liste présentée est une union avec Solidaires étudiant-e-s et L'Alternative[12]. |
| 2023 | Le syndicat ne présente pas de liste |
Au sein des œuvres universitaires[modifier | modifier le code]
| Année | Voix CNOUS | % | Sièges | Rang | Commentaire |
|---|---|---|---|---|---|
| 2022[13] | 36[9] | 20,45 | 2 / 8 |
3e | La liste présentée est une union avec Solidaires étudiant-e-s et L'Alternative. Des deux sièges obtenus, un seul revient effectivement à FSE. |
| 2024 | Le syndicat ne présente pas de liste |
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Marie-Estelle Pech, « Démission collective de 86 membres de l’UNEF », sur etudiant.lefigaro.fr, Le Figaro Étudiant, Paris, (consulté le ).
- « Des militants dissidents quittent l'Unef et créent un nouveau syndicat étudiant », sur francetvinfo.fr, Paris, (consulté le ).
- « Universités. La FSE, un nouveau syndicat qui veut « être utile » | L'Humanité », sur www.humanite.fr, (consulté le )
- « Scission historique de l'UNEF, création de la FSE », sur fse-national.fr, .
- Pauline Verge, « Les militants qui ont quitté l’UNEF créent un nouveau syndicat », sur etudiant.lefigaro.fr, Le Figaro Etudiant, Paris, (consulté le ).
- Eva Fonteneau, « Syndicalisme étudiant : la FSE est née », sur liberation.fr, Libération, Paris, (consulté le ).
- FSE, « "Construire un syndicalisme de masse !", texte d'orientation syndical, novembre 2021. »
- « Nos membres », sur alternative-esr.org, (consulté le ).
- CNOUS, « Elections des représentants étudiants au conseil d’administration du Cnous », sur Étudiant.gouv, (consulté le )
- « CA du CNOUS », sur Élections-étu.fr (consulté le )
- « Résultats élections CNESER 2021 »
- « PF_Union_CNESER.pdf », sur Nextcloud (consulté le )
- CNOUS, « Résultat CNOUS officiel »
