Esplanade des Villes-Compagnons-de-la-Libération

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4e arrt
Esplanade des Villes-Compagnons-de-la-Libération
Voir la photo.
Esplanade vue en direction de l'île Saint-Louis ; à droite, le quai Henri-IV.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 4e
Quartier Arsenal
Début Quai Henri-IV côté Seine, face au no 12
Fin Quai Henri-IV côté Seine, face au no 38
Morphologie
Longueur 225 m
Largeur 14 m
Historique
Dénomination Arrêté municipal du (Bertrand Delanoë étant maire de Paris)
Géocodification
Ville de Paris 9810
DGI 1831
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Esplanade des Villes-Compagnons-de-la-Libération
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 4e arrondissement de Paris)
Esplanade des Villes-Compagnons-de-la-Libération
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L'esplanade des Villes-Compagnons-de-la-Libération est une voie publique piétonnière située dans le quartier de l'Arsenal et le 4e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Cette esplanade est située entre le quai Henri-IV et le port Henri-IV.

Ce site est desservi par la station de métro Sully - Morland.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Plaque de l'esplanade.

Le nom de cette voie publique est un hommage aux cinq communes françaises qui ont reçu la Croix de la Libération, pour récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se sont signalées dans l’œuvre de la libération de la France, durant la Seconde Guerre mondiale :

Cette esplanade comporte un monument composé de plaques et dédié aux soldats de la 1re armée française avec le texte suivant du général de Gaulle :

« Aux Soldats de la Première Armée Française qui, devant l'Histoire, ont payé le Prix de la Liberté.

La France pourrait-elle oublier cette Armée venue d’Afrique qui réunissait les Français libres de la 1re DFL, les pieds noirs, les goumiers et les tirailleurs marocains, algériens, tunisiens, sénégalais, les soldats des territoires d’Outre-mer, les évadés de France par l'Espagne, les anciens de l'Armée d'Armistice et des Chantiers de Jeunesse.

La France pourrait-elle oublier ces 250 000 hommes auxquels, par la volonté du Général Jean de Lattre de Tassigny, vinrent s'amalgamer 150 000 volontaires des Forces Françaises de l'Intérieur.

La France pourrait-elle oublier que cette armée a libéré le tiers de son territoire et que, sans elle, son chef n'aurait pas été à Berlin le pour signer l'acte de capitulation de l’Allemagne.

Pourrions-nous accepter que nos cimetières où se mêlent par milliers, les croix chrétiennes, les étoiles juives et les croissants de l’Islam, soient ensevelis sous l'oubli et l'ingratitude.

Le Souvenir ! C'est non pas seulement un pieux hommage rendu aux morts, mais un ferment toujours à l’œuvre dans les actions des vivants. »

— Discours de Charles de Gaulle du 23 avril 1968, plaque commémorative de la 1re armée.

Historique[modifier | modifier le code]

Monument en hommage aux six femmes compagnons de la Libération, sur l'esplanade des Villes-Compagnons-de-la-Libération le long du quai Henri-IV.

Cette « esplanade », qui est en fait un élargissement du trottoir du quai Henri-IV (côté des numéros impairs mais il n’y a pas de bâtiments de ce côté du boulevard), correspond à la dalle de couverture d’une section de la voie Georges-Pompidou (dont la chaussée est ici au niveau de la berge de la Seine). Elle prend la dénomination d'« esplanade des Villes-Compagnons-de-la-Libération », par arrêté municipal du , Bertrand Delanoë étant alors maire de Paris. De nombreuses sections de la voie Georges-Pompidou demeurant à l’air libre, les riverains de l’esplanade font figure de privilégiés.

Articles connexes[modifier | modifier le code]