Emine Sevgi Özdamar

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Emine Sevgi Özdamar
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (77 ans)
MalatyaVoir et modifier les données sur Wikidata
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Prix Georg-Büchner ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Liste détaillée
Prix Ingeborg-Bachmann ()
Walter-Hasenclever-Preis der Stadt Aachen ()
Prix Adalbert-von-Chamisso ()
Stadtschreiber von Bergen (en) ()
Prix Fontane (d) ()
Médaille Carl-Zuckmayer ()
Prix Georg-Büchner ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Emine Sevgi Özdamar, née le à Malatya (Turquie), est une écrivaine, actrice et metteuse en scène germano-turque. Elle a vécu durant son enfance en Turquie, jusqu'à l'âge de vingt ans environ, avant de quitter son pays pour l'Allemagne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née en 1946[1], elle grandit dans différentes villes de Turquie[2],[3].

De 1965 à 1967, elle se rend une première fois en Allemagne, intéressée par les auteurs et la scène théâtrale de ce pays. Elle travaille dans une usine de Berlin dans cette même période[2].

De 1967 à 1970, elle fréquente l'école d'art dramatique d'Istanbul. Puis, elle retourne en Allemagne et obtient ses premiers rôles d'actrice professionnelle, dont le rôle de Charlotte Corday dans Marat-Sade de Peter Weiss et de la veuve Begbick dans Mann ist Mann, la pièce de Bertolt Brecht.

À partir de 1976, elle travaille pour le metteur en scène Benno Besson et pour Matthias Langhoff à la Volksbühne, à Berlin-Est. Les rôles s'enchaînent.

De 1979 à 1984, elle joue notamment avec Claus Peymann en tant qu'actrice au Schauspielhaus Bochum[2].A la demande de cette compagnie théâtrale, elle écrit en 1982 sa première pièce, Karagöz in Alemania. Elle choisit d'écrire en allemand. La pièce est mise en scène par elle à Francofrt en 1986[2].

Elle écrit d'autres pièces et par la suite, à partir de 1992, des romans et des nouvelles, des œuvres plusieurs fois primés[3].

En 2022, elle remporte le prix Georg Büchner[4].

Elle est mariée au scénographe allemand Karl Kneidl[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Karagöz in Alamania, .
  • Mutterzunge, (ISBN 3-88022-106-5)
  • Keloğlan in Alamania, die Versöhnung von Schwein und Lamm, .
  • Das Leben ist eine Karawanserei, hat zwei Türen, aus einer kam ich rein, aus der anderen ging ich raus, (ISBN 3-462-02319-5).
  • Die Brücke vom Goldenen Horn, (ISBN 3-7632-4802-1).
  • Der Hof im Spiegel, (ISBN 3-462-03001-9).
  • Seltsame Sterne starren zur Erde. Wedding – Pankow 1976/77., (ISBN 3-462-03212-7).
  • Emine Sevgi Özdamar et Corakli Sahbender, Araf'takiler – Hayatları Roman olanlardan, Erzurum-Türkei, .
  • Sonne auf halben Weg: die Istanbul Berlin Trilogie, Kiepenheuer & Witsch, (ISBN 3-462-03752-8).
  • Kendi Kendinim Terzisi Bir Kambur, Ece Ayhan'lı anılar, 1974 Zürih günlüğü, Ece Ayhan'ın makrupları, Istanbul, (ISBN 978-975-08-1305-4).
  • Uwe B. Carstensen et Stefanie von Lieven, Perikizi. Ein Traumspiel, Frankfurt, (ISBN 978-3-596-18540-5).
  • Ein von Schatten begrenzter Raum ("Espace bordé d'ombres"), roman, Berlin, Suhrkamp, 2021.

Œuvres traduites en français[modifier | modifier le code]

  • "Ahmet le Tcherkesse", traduction Nicole Bary, LITTERall 5, p. 19-28.
  • La Vie est un caravansérail [« Das Leben ist eine Karavanserei »] (trad. Colette Kowalski), Éditions Zoé, (OCLC 606291903)[1]
  • Le Pont de la Corne d'Or [« Die Brücke vom Goldenen Horn »] (trad. Nicole Casanova), Éditions Pauvert, (ISBN 978-2720213946)
  • "Visages en visite", traduction Karin Dizet-Nimeskern, in Siècle 21, "Ecrivains contemporaines de Berlin", automne-hiver 2008, p. 56-62.
  • Carrière d'une femme de chambre (trad. Solange Arber), LITTERall 22 (2010), p. 13-28.
  • Langue de la mère (trad. Bernard Banoun e.a.), la mer gelée « Maman », .
  • Dans l'entracte de l'enfer (trad. Bernard Banoun), la mer gelée « FROID », .
  • extrait du roman Espace bordé d'ombres, trad. et présentation Bernard Banoun, Mémoires en jeu 19 (2023)
  • Discours de réception du prix Georg-Büchner, trad. Bernard banoun, LITTERall 30 (2023).

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Pierre Dehusses, « La planète des femmes », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. a b c et d (de) « Emine Sevgi Özdamar », sur Literatur Port
  3. a et b Timour Muhidine, « Özdamar, Emine Sevgi [Malatya 1946] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3308-3309
  4. « Allemagne. L’écrivaine germano-turque Emine Sevgi Özdamar reçoit le prix Georg-Büchner », sur Courrier international, (consulté le )
  5. (de) « Emine Sevgi Özdamar über 50 deutsch-türkische Jahre: "Gute Arbeit, zwei Freunde, dann kannst du überall leben" », Der Tagesspiegel Online,‎ (ISSN 1865-2263, lire en ligne, consulté le )
  6. (de) NDR, « Roswitha-Preis von 2021 an Autorin Özdamar verliehen », sur www.ndr.de (consulté le )
  7. (de) dpa, « Bayerischer Buchpreis für Autorin Emine Sevgi Özdamar », sur www.abendzeitung-muenchen.de, (consulté le )
  8. (de) « Georg-Büchner-Preis 2022: Emine Sevgi Özdamar erhält renommierte Literaturauszeichnung », Der Spiegel,‎ (ISSN 2195-1349, lire en ligne, consulté le )
  9. (de) S. W. R. Aktuell, « Schillerpreis 2022 geht an Emine Sevgi Özdamar », sur swr.online, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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