E-Trade

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E-Trade
logo de E-Trade

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondateurs William Porter, Bernard Newcomb
Forme juridique Société anonyme avec appel public à l'épargneVoir et modifier les données sur Wikidata
Action NASDAQ (ETFC)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social New York
Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité Service financierVoir et modifier les données sur Wikidata
Société mère Morgan StanleyVoir et modifier les données sur Wikidata
Effectif estimé à 3500[1]en 2016
Site web http://etrade.com etrade.com

Capitalisation 9 322 millions USD en janvier 2020
Chiffre d'affaires 2 886 millions USD en 2018
Résultat net 915 millions USD en 2018[2]

E-Trade (ou E*TRADE, en anglais « E-Trade Financial Corporation ») est une banque en ligne proposant des services de courtage, fondée en 1982 à Palo Alto dans l'État de Californie aux États-Unis. Son siège se situe à New York.

Histoire[modifier | modifier le code]

La société est créée en 1982 sous le nom de TradePlus par William Porter et Bernard Newcomb. En 1983, l'entreprise effectue la première opération électronique de courtage (une activité dont le pionnier est Tickerscreen, qui démarre ses opérations en 1982 également). En 1991, les fondateurs créent une nouvelle société, E-Trade, avec les fonds récoltés avec TradePlus. E-Trade permet aux particuliers d'opérer des ordres de courtage depuis les navigateurs America Online et Compuserve, devenant le premier site internet à proposer des services de courtage. En 1994, la société affiche $11 millions de chiffre d'affaires, et $60 millions en 1996[3]. En 1996, l'entreprise devient publique.

En 2000, E-Trade fait l'acquisition de Telebanc Financial Corporation et d'Electronic Investing Corporation. En 2001, elle acquiert Web Street Securities, qui dispose d'agences à Beverly Hills, Boston, Denver et San Francisco, pour $45 millions[4]. En 2002, E-Trade acquiert Tradescape Corporation[3].

En février 2020, Morgan Stanley annonce l'acquisition de E-Trade, pour 13 milliards de dollars[5].

Activités[modifier | modifier le code]

Initialement créé pour offrir des services de courtage électronique, E-Trade propose aujourd'hui toute une gamme de produits autour de cette activité initiale :

Principaux actionnaires[modifier | modifier le code]

Au 4 février 2020[6]:

The Vanguard Group 11,5%
Primecap Management 6,02%
SSgA Funds Management 4,58%
Empyrean Capital Partners 3,69%
Fidelity Management & Research 3,40%
Coatue Management 3,20%
Victory Capital Management Investment Management 3,08%
Axon Capital 2,72%
BlackRock Fund Advisors 2,61%
Boston Partners Global Investors 2,49%

Incidents[modifier | modifier le code]

Les ruptures de service via le site internet de l'entreprise ou son application mobile peuvent s'avérer être d'importantes sources de pertes pour ses utilisateurs, comme ce fut le cas en janvier 2014[7].

Durant les périodes de fête de Noël de l'année 2011, des attaques informatiques Ddos ont paralysé le site australien d'E-Trade[8].

En octobre 2015, E-Trade annonce à ses utilisateurs qu'en 2013, lors d'une cyber-attaque sur le site de l'entreprise, les données personnelles de 31 000 utilisateurs ont été compromises[9].

En novembre 2015, un trader utilisant la plateforme E-Trade réalise une perte de plus de $100 000 et lance alors une campagne de financement participatif sur le site GoFundMe pour récupérer l'argent perdu[10],[11].

En février 2016, le trader controversé Martin Shkreli accuse une perte de $40 million dans son compte E-Trade, après que l'entreprise KaloBios, principal investissement du trader, se soit déclarée en faillite[12].

En mai 2016, les autorités philippines perquisitionnent les locaux à Manille d'E-Trade et procèdent à l'arrestation de 36 employés de l'entreprise américaine. En cause : alors que l'antenne philippine d'E-Trade n'est vouée qu'à la relation client, des ordres d'achat/vente ont été exécutés depuis ces bureaux alors qu'aucune autorisation légale ne le leur permet[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Matthew Heimer, « How E*Trade Came Back From a Wipeout », sur Fortune.com, (consulté le )
  2. « E*trade financial, llc : actionnaires dirigeants et profil société », sur Zonebourse (consulté le ).
  3. a et b (en) « E*Trade Financial Corporation History », sur Fundinguniverse.com (consulté le )
  4. (en) « E*TRADE Acquires Web Street for $45 Million in Stock », sur Prnewswire.com, (consulté le )
  5. C Nivedita, Elizabeth Dilts Marshall et Michelle Price, « Morgan Stanley's Gorman charts ambitious course with $13 bln E*Trade deal », sur Reuters,
  6. Zone Bourse, « E*TRADE FINANCIAL CORPORATION : Actionnaires principaux », sur www.zonebourse.com (consulté le )
  7. (en) Julie Steinberg, Joe Light et Brett Philbin, « Online Brokerage Firm E*Trade Financial Suffers Outage », sur Wsj.com, (consulté le )
  8. (en) Leonie Lamont, « Cyber attack strands ETrade customers », sur Smh.com.au, (consulté le )
  9. (en) Andrea Peterson, « E-Trade notifies 31,000 customers that their contact info may have been breached in 2013 hack », sur Washingtonpost.com, (consulté le )
  10. (en) Viktor Reklaitis, « Trader calls off appeal for help with $106,445.56 E-Trade debt », sur Marketwatch.com, (consulté le )
  11. (en) Mat Egan, « Man begs for money after risky bet implodes », sur Cnn.com, (consulté le )
  12. (en) Nate Raymonds, « Martin Shkreli lost $40 million in his E-Trade account », sur Businessinsider.com, (consulté le )
  13. (en) Kevin Dugan, « E-Trade’s overseas offices raided, 36 arrested for ‘illegal’ trades », sur Nypost.com, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]