Discussion:Théorie des catastrophes

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Problématique des appellations et désignations des formes spécifiques de la théorie[modifier le code]

L'économie des liens proposés par l'article s'organise dans la logique de la Genèse et de la création en sept jours: la fronce parait devoir être associée au repos du septième jour, étant à ce stade sans lien orienté vers un article particulier permettant d'en saisir le possible rapport à la réalité et, de ce fait, d'en admettre plus aisément toutes les applications recevables.

Pour un tel article, son rédacteur trouvera des éléments décisifs exprimés par René Thom lui-même sous le titre Le Référentiel selon Ferdinand Gonseth, et ses aspects philosophiques (in Dialectica, Vol. 48, n°2 (1994), pp. 157-168). L'auteur se réfère au Colloque de Cerisy tenu en 1982 sous l'autorité éditoriale de Jean Petitot et dont les Actes ont été publiés en 1988 (Patino, Genève, 1988). Il cite Christopher Zeeman pour illustrer la dimension particulière du processus de la fronce qui peut comporter deux types de transition, l'une dite lisse et l'autre dite vécue comme catastrophique. La première serait une catastrophe de délai parfait et la seconde jugée de délai imparfait.

L'expression ou la notation explicitée en langage courant de ces deux types de transition pourrait se calquer sur la proposition de Cerveau & Psycho publiée sous la forme d'un débat entre le psychiatre et psychanalyste Daniel Wildlöcher et le neurologue Nicolas Danziger, débat placé sous le titre Un (im)possible dialogue? (in Cerveau & Psycho n°15, mai-juin 2006, pp. 62-64). Le discours conçu en fronce pour expliciter une situation expérimentale quelconque fonctionnerait dès lors aussi avec la notation relative à un délai déclaré (im)parfait, ce qui, dans l'esprit de la notion de Référentiel selon Gonseth conduirait par exemple à parler de référentiels (mal)heureux. Une telle notion, bien spécifique à des situations réelles, est posée par le philosophe dans son ouvrage Le Référentiel, univers obligé de médiatisation (L'Age d'Homme, Lausanne, 1975). Pour introduire cette notion-là et laisser entrevoir son utilité épistémologique, des travaux de Jean Piaget y sont invoqués: ils auraient puisé leurs sources dans des expériences pédagogiques froebeliennes des années 1898 à 1902, avec des vérifications progressives et extensives de 1902 à 1912 (Otto Dix), année à laquelle Gonseth a lui-même pu se référer (12 septembre 1912, Couvet), au point de devoir lui-même admettre la soudaineté d'un délai strictement imparfait (défaut d'initiale permettant d'initialiser un processus clair), puisque l'assimilation de l'information délivrée sous cette forme-là ne jouera pour lui et ses pairs le rôle constructif attendu, pour et dans l'histoire comme dans et pour la vie, qu'à partir de l'année 1916-17: précisément lors des négociations secrètes avec l'Autriche-Hongrie tenues à six reprises en terre neuchâteloise sous les auspices de Maurice Boy-de-la-Tour à Môtiers (par référence au séjour que fit J.-J. Rousseau dans le Val-de-Travers).

Ces faits nous permettent de situer l'invention de la forme dite fronce en regard de la création à Neuchâtel en 1921 du Laboratoire Suisse de Recherches Horlogères (LSRH). Cette institution va servir de for au plan scientifique et sera de ce fait soumise elle-même à l'effet de cette même forme en 1956-59, années au cours desquelles l'expérience décrite par Gonseth et située par lui entre Stansstadt et Engelberg aura été réactualisée lors de la rencontre de Chaumont (septembre 1959), avec, pour les participants, des effets en transition lisse (du 22 septembre au 21 novembre 1959) suivie d'une transition soudaine vécue comme catastrophique lors d'un bilan assumé par le directeur du LSRH, Henri Mügeli (cf. Thomas Perret, La recherche appliquée entre industrie horlogère, Etat et Université: le Laboratoire Suisse de Recherches Horlogères (LSRH) de Neuchâtel, 1921-1984 in Musée neuchâtelois - RHN n°2003-2, pp. 99-118). Il y aurait eu un effet assimilable, en psychanalyse, à la Mort du Père Noël (pour la rencontre de Chaumont, voir en particulier de F. Gonseth,Science, morale et foi; opus posthume L'Age d'Homme, Lausanne, 1986).--missabrevis (discuter) 10 décembre 2018 à 15:55 (CET)[répondre]