Discussion:Talmont-sur-Gironde
quelques informations[modifier le code]
Le 1° pasteur a été Des Chauves en 1576, interdit en 1682 [1] je cherche d'autres textes --Rosier (d) 28 mars 2009 à 22:03 (CET)
- Merci pour ces informations supplémentaires ! Cobber17 [You're talkin'to me ?] 29 mars 2009 à 00:40 (CET)
Talmont, étape du chemin de Saint-Jacques ?[modifier le code]
Je déplace ici un vaste travail inédit. J'ignore si quelque chose est à sauver, mais certainement pas sous cette forme. Seudo (discuter) 31 août 2020 à 00:01 (CEST)
Talmont est épisodiquement prétendue "ancienne" étape du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle
Dans les Mémoires de l'ingénieur militaire Claude Masse, rédigées entre 1706 et 1709, si on lit que "les bénédictins de Saint-Jean d'Angély maintiennent à Talmont un vicaire perpétuel pour une église si pauvrement ornée", il n'y pas un mot sur les fastes du pèlerinage compostelan.
En 1839, un certain Gautier, qui travaille au service statistique de la Charente-Inférieure, ne fait pas davantage allusion à un pèlerinage.
En , dans le bulletin du diocèse qui relate l'histoire de la paroisse et de l'église, pas une ligne sur saint Jacques.
Au début du XXe siècle, de nouveaux mots sur Talmont apparaissent : "abbaye romanobyzantine", "mort de Talmont, victime de l'abandon et du péril des flots".
Des descriptions sont reprises dans les mêmes termes en 1926 dans le roman Monique, poupée française publié chez Flammarion et dont l'action se situe à Talmont. Mais pas une ligne sur le pèlerinage.
En 1936, le maire Felix Clanet, qui publie des opuscules pour promouvoir sa commune, ne parle pas davantage d'embarquement de jacquets. Encore rien dans les écrits de Firmin Seguin (1890-1950), dernier abbé résident
- La naissance de « Talmont-étape sur le chemin de Saint-Jacques » date de 1938 :
- Le chanoine Tonnelier ne donne pas de bases historiques mais il saura amplifier : "Le bourg se peupla vite, les bénédictins firent sa fortune, étant grands organisateurs du mouvement qui entraînait les foules vers Saint-Jacques de Compostelle. Ils s'ingéniaient à créer des centres d'accueil, Talmont en était un. Là, les pèlerins retrouvaient ceux venus par la route de La Rochelle et de Saujon".
- On sait, poursuit le chanoine, "que c'est en descendant de sa Bretagne natale que saint Emilion, en route pour Compostelle, fit halte au Prieuré de Saujon où, renonçant à son voyage, il embrassa la vie monastique"...
- Le saint ayant réalisé la performance de partir en Galice avant même que l'on ne découvre le tombeau de Saint Jacques !
- Mais pour le chanoine Tonnelier, la messe est dite, Talmont est "devenu plaque tournante et point de bifurcation important des routes terrestres et maritimes vers Compostelle".
- Dans les années 1960, le curé de Meschers relança la mode de Talmont-Relais de Saint-Jacques. Il avait installé un stand de vente de colifichets composés de coquilles dites de Saint-Jacques (même des géantes en contre-plaqué, que l'Architecte des Monuments historiques lui demanda de déposer). Le pauvre cherchait des fonds pour retaper Sainte-Radegonde et la mairie de l’époque a suivi, invoquant le souvenir de pèlerins dont personne n'avait jamais entendu parler jusque-là.
- Mais la vraie consécration compostelane remonte à 1985, quand une association d’Amis de saint Jacques est venue apposer une plaque "Chemin de saint Jacques" sur le mur du cimetière, officialisant ainsi le rôle supposé de Talmont.