Discussion:Margaret Clark-Williams

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Toute précision est la bienvenue mais la formulation rétablie aujourd'hui est clairement orientée (par exemple dans la présentation du jugement en appel). GL 7 mars 2007 à 21:55 (CET)[répondre]

Source n°9[modifier le code]

Pourriez vous donner les citations et ou pages précises qui vous amène à utiliser la source "M. Lafont, L'extermination douce : la mort de 40 000 malades mentaux dans les hôpitaux psychiatriques en France, sous le Régime de Vichy., AREFPPI (Association pour la Recherche, l’Enseignement, la Formation et la Pratique d’une Psychanalyse Institutionnelle.), Toulouse, 1987."

Pour rappel, l'arefppi (Association pour la Recherche, l’Enseignement, la Formation et la Pratique d’une Psychanalyse Institutionnelle.) a été au cœur d'une polémique qui a dénoncé son aspect "secte" (http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-graves-derives-du-psychanalyste-gourou-02-02-2007-2007734458.php ) (Claude David docteur en psychologie et psychanalyste est mis en examen pour « abus de faiblesse aggravés, agressions sexuelles sur mineurs, violences habituelles sur mineurs de 15 ans, abus de confiance et violation du secret professionnel » en 2007 http://www.ladepeche.fr/article/2007/02/02/390807-enquete-le-psy-du-chateau-avait-pignon-sur-rue.html). Accusation dont certains se sont défendus http://www.sectes-infos.net/Delaunay_secte_influence_liberte.htm) cordialement. --G de gonjasufi (discuter) 25 avril 2014 à 16:24 (CEST)[répondre]

Votre réticence à croire à l'invraisemblable horreur vous honore mais le sujet ici, ce n'est pas vos sentiments ni l'ignorance des faits par tel ou tel wikipédien. Le caractère sectaire de l'AREFFPI, les dérives de Claude David, ce sont effectivement des questions, qui ne sont pas celles qui nous occupent ici, sinon indirectement : comment un si lourd silence n'a pu être rompu que par un organisme marginal ? Comment les historiens ont pu attendre que le sujet soit soulevé par l'intermédiaire d'une sorte de contestataire à la dérive ? Ceci dit, je crois que Lafont n'a pas grand chose à voir avec David. Un phénomène assez semblable s'est produit avec l'histoire de la colloboration intellectuelle des artistes pendant l'Occupation (cf. Chantons sous l'Occupation, Archives de la vie littéraire sous l'Occupation, etc.). Pour ce qui est de la mort massive des malades mentaux en France pendant la guerre, il s'agit de 2 000 décès rien que pour le Vinatier à Lyon. Les chiffres totaux sont beaucoup plus importants. Je vous invite à vous renseigner à commencer par ici. Si vous êtes à Paris ou y passez, vous pouvez peut être contacter le Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes 10 rue Leroux dans le XVIème. Les autres sources ne manquent pas. Pour ce qui est de l'article, il s'agit seulement de faire comprendre le contexte de non dits dans lequel les psychiatres ont abordé l'affaire et dans lequel ils ont entretenu les hostilités les uns contre les autres. D'ailleurs, on ne comprendrait pas autrement que l'affaire Clark ait été poursuivie ni surtout qu'elle ait causé de tels clivages.--212.198.86.74 (discuter) 25 avril 2014 à 20:46 (CEST)[répondre]
« Les espoirs de refondation des pratiques dans un sens ou un autre, qui font suite à la destruction morale et physique de la psychanalyse et de la prestigieuse école de psychiatrie allemande par le nazisme, sont d'autant plus affirmés que les responsabilités dans la catastrophe sanitaire qu'à été la psychiatrie française durant la guerre sont tuent »
Que ce soit de votre première source (M. Lafont, L'extermination douce : la mort de 40 000 malades mentaux dans les hôpitaux psychiatriques en France, sous le Régime de Vichy., AREFPPI, Toulouse, 1987) ou de celle que vous avez rajoutée (I. Michine, L'extermination douce en France, FNDIRP, Paris, 1998), pouvez vous svp donner des/les citations exactes qui vous permettent d'écrire ceci. merci. cordialement.--G de gonjasufi (discuter) 26 avril 2014 à 19:08 (CEST)[répondre]
Ce ne sont pas des citations mais une synthèse des sources citées. Pensereriez vous que ne doit figurer qu'un copié collé de textes ? Dans ce cas, il faudrait effacer à peu près tout Wikipédia. Il nous faut bien restituer quelque chose du sujet qu'on traite d'une façon synthétique. Dans le cas contraire, vous ne reproduisez que des éléments qui ont été choisi au détriment d'autres. Par exemple, la citation que vous faites du Figaro sans tenir compte des autres articles de presse de l'époque. Ce faisant vous donnez une apparence de neutralité (c'est une citation, donc pas vous), mais en fait vous orientez le texte dans un sens en occultant tous les éléments que vous ne citez pas. En l'occurrence, vous ne dites pas que l'affaire a paru étrange au yeux du public. Vous l'avez même effacé. Vous comprenez qu'une telle attitude est très contestable. Comme celle d'avoir tenter d'occulter que l'instruction a connu des anomalies. J'ignore quelles motivations personnelles vous pourriez avoir de vouloir ainsi tronquer le tableau de l'affaire. En suivant une telle méthode de citations copiées collées, vous ne pourriez donc arriver à l'objectivité qu'en citant tout, c'est à dire sur une affaire comme l'affaire Clark des milliers de pages. Vous comprenez bien qu'il faut à un moment synthétiser les éléments de ces documents. En l'occurrence, je m'efforce de contextualiser, de donner des éléments de contexte qui permettent de comprendre de quoi il retourne et éventuellement d'approfondir grâce à des sources. Ce que je vous invite à faire plutôt et qui vous permettrait de contribuer non à des discussions oiseuses mais à enrichir ou préciser l'article. Très cordialement.--212.198.86.74 (discuter) 26 avril 2014 à 22:24 (CEST)[répondre]
P.S. Pour ce qui est du poids de l'extermination douce dans les discussions entre psychaitres après guerre, je vous renvoie à la correspondance de Marie Bonaparte, à l'affaire Laforgue, aux textes d'après guerre de Georges Heuyer. De ces derniers et de leur caractère auto justificatoires, Christian Rossignol en dit un mot. Si vous voulez bien vous attelez au sujet, vous pourrez apporter les précisions que vous demandez.
je dois avoir manqué une marche, je ne saisis pas les enjeux de ce débat ? Quelqu'un pourrait-il m'éclairer. Léon66 (discuter) 27 avril 2014 à 16:49 (CEST)[répondre]

CMP Claude Bernard[modifier le code]

Paragraphe intéressant mais je ne sais pas pourquoi il est sur cette page : il faudrait créer une page dédiée. En attendant, je colle ici les éléments découpés sur la page de Margaret Clark-Williams.--Pierrette13 (discuter) 27 septembre 2015 à 20:04 (CEST)[répondre]

--- Le CPP Claude Bernard --- Les centres psychopédagogiques ont été créés par Daniel Lagache dès 1944, alors directeur du Conseil technique de l'enfance déficiente et en danger moral[1] de Vichy, à partir du prototype qu'il a mis en place en 1941 à Clermont-Ferrand, refuge de l'université de Strasbourg où il était enseignant. Il avait pour cela suivi le modèle du service médicopédagogique inventé avant guerre par André Repond à Malévoz dans le Valais.

Le Centre Claude Bernard a été ouvert en 1946 par le Comité de la famille à l'initiative de son secrétaire, l'ex vichyste engagé[2] Georges Mauco[3], qui en prendra la direction jusqu'en 1971. C'est le premier du genre, un second étant ouvert à Strasbourg[2]. Dépendant de l'Éducation nationale, le centre est administré par un conseil réunissant le professeur Henri Wallon, promoteur déçu de la réforme éducative Langevin-Wallon abandonnée en 1947, le professeur Georges Heuyer, président du même Conseil technique de l'enfance déficiente et en danger moral[1] sous Vichy, le docteur Louis Le Guillant, le recteur de l’Académie, le directeur de l’Hygiène sociale, le proviseur du lycée.

  1. a et b J. Carroy & A. Ohayon, L’unité de la psychologie dans l'œuvre de Daniel Lagache. Idéal scientifique et compromis politique., in Bulletin de psychologie, t. CII 2, no 440, p. 253-271, Paris, avril 1999.
  2. a et b É. Roudinesco, Georges Mauco (1899-1988) : un psychanalyste au service de Vichy. De l'antisémitisme à la psychopédagogie, in L'Infini, p. 73-84, Paris, automne 1995.
  3. P. Weil, Georges Mauco, expert en immigration : ethnoracisme pratique et antisémitisme fielleux., p. 276, in P.A. Taguieff (dir.), Michaël Lenoire, Grégoire Kauffmann et al., L'antisémitisme de plume, 1940-1944 : études et documents, Paris, Berg, coll. « Pensée politique et sciences sociales. », (ISBN 978-2-911-28916-3), p. 267-276.