Discussion:Gestapo française de la rue Lauriston

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

La Carlingue[modifier le code]

Bonjour, je n'arrive pas à savoir si le terme de "Carlingue" désigne restrictivement l'équipe du 93 rue Lauriston dite "bande de Bonny-Lafont" ou s'il s'applique à l'ensemble des équipes de la Gestapo française, incluant également de Mérode, Berger, Launay, etc. Merci de vos éclairages.--PG35 (discuter) 12 août 2014 à 12:49 (CEST)[répondre]

En complément de la question précédente restée sans réponse depuis cinq ans, je m'interroge sur la pertinence du titre de cet article : la Gestapo française désigne plusieurs équipes sans lien évident entre elles : celles de la rue Lauriston, de la rue de la Pompe, de Neuilly, de l'avenue Foch etc. Limiter la Gestapo française à celle de la rue Lauriston me semble excessivement limitatif. À ceux que cette question peut intéresser, merci de vos éclairages. Cordialement --PG35 (discuter) 4 août 2019 à 12:42 (CEST)[répondre]

Dans Les belles années du « Milieu » (1940-1944), Grégory Auda note que le terme de « Carlingue » désigne spécifiquement la « Gestapo française de la rue Lauriston », également surnommée « bande Bonny-Lafont ». Conformes aux sources, le titre actuel de l'article ainsi que la section Historique sont donc précis et appropriés.
Par contre, la section Quelques membres de la Gestapo française, listing truffé de références piochées dans des sources primaires et des blogs/sites personnels, est source de confusion. En effet, cette section élargit maladroitement le sujet initial en mentionnant pêle-mêle plusieurs Français collaborateurs, sans expliquer leurs liens éventuels avec la bande Bonny-Lafont et sans définir ce qu'on entend par « Gestapo française » au sens large (soit une diversité de groupes et d'individus).
Je suis d'avis de supprimer la section précitée afin de maintenir la cohérence de l'article, quitte à créer ultérieurement un nouvel article plus général (même si les sources secondaires de qualité risquent d'être plus difficiles à dénicher, Gérard Chauvy et Philippe Valode n'étant pas des historiens professionnels...). --Guise (discuter) 13 août 2019 à 12:44 (CEST)[répondre]

Quelques membres de la Gestapo française[1][modifier le code]

  • Maurice Bay, exécuté le 5 mai 1950.
  • Pierre Bonny, condamné à mort et fusillé au fort de Montrouge le 27 décembre 1944.
  • Marcel Buat, condamné à mort en juin 1946 et exécuté à Versailles le 12 août 1946.
  • Paul Carbone, mort en 1943 dans un sabotage de la Résistance.
  • Paul Clavié, neveu de Lafont[2], fusillé au fort de Montrouge le 27 décembre 1944[3],
  • Abel Danos fera partie du Gang des Tractions Avant, fusillé pour collaboration le 13 mars 1952.
  • Georges-Henri Delfanne dit Christian Masuy, responsable du démantèlement de plusieurs réseaux et auteur de nombreuses tortures ; il est arrêté en Allemagne en 1945, ramené en France, condamné à mort et fusillé le 1er octobre 1947 au fort de Montrouge.
  • Charles Delval, exécuté dans la cour de la prison de Fresnes en février 1945 ; c'est le « Monsieur X. dit ici Pierre Rabier » de La Douleur de Marguerite Duras.
  • André Engel, fusillé au fort de Montrouge le 27 décembre 1944.
  • Bernard Fallot, fusillé au fort de Montrouge le .
  • ? Ganioles, fusillé au fort de Montrouge le 24 juin 1946.
  • Louis Haré, fusillé au fort de Montrouge le 27 décembre 1944.
  • ? Jourdan, fusillé au fort de Montrouge le 13 juillet 1946.
  • Henri Chamberlin, dit Henri Lafont, fusillé au fort de Montrouge le 26 décembre 1944.
  • Pierre Loutrel dit Pierrot le fou. Rejoint en 1941 la Gestapo française dans l'équipe de René Launayn avec la mission de repérer les agents français travaillant pour les services britanniques. Il est plutôt franc-tireur.
  • Violette Morris, abattue par la Résistance, le 26 avril 1944.
  • Raymond Monange, également officier de la Légion nord-africaine en Corrèze, condamné à mort et fusillé le au fort de Montrouge.
  • Louis Pagnon dit « Eddy », également membre de la Légion nord-africaine, fusillé au fort de Montrouge le 27 décembre 1944 ; présent dans les romans de Patrick Modiano dès La Place de l'Étoile [4].
  • Georges Pujol, résistant retourné, membre des commandos d'exécution et d'élimination du KDS de Toulouse ; arrêté en août 1944, fusillé avec 2 gestapistes de Toulouse, Dedieu et Carrera.
  • Jean Sartol (ou Sartore), dit Jean « le chauve », spécialiste du « maquillage » des victimes pour rendre impossible leur identification[5]. Il aurait pillé 1000 appartements en trois ans et aurait collecté 100 000 000 d'anciens francs.
  • François Spirito.
  • Alexandre Villaplane, fusillé au fort de Montrouge le 27 décembre 1944[6].

Références[modifier le code]

  1. Le sort de 1.395 criminels nazis, complices et collaborateurs
  2. Combat, « Bony, Lafont et six de leurs complices ont été fusillés au fort de Montrouge », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
  3. Combat, « Le "gang" de la Gestapo française devant la Cour de justice », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
  4. Voir le Réseau Modiano
  5. L'Humanité, dernière colonne, en haut de la page, « A coups de mitraillette, à la poursuite des maquilleurs de cadavres et tueurs de la rue Lauriston », sur gallica.bnf.fr, .
  6. Concernant Alexandre Villaplane, voir Patrice Rolli, La Phalange nord-africaine (ou Brigade nord-africaine, ou Légion nord-africaine) en Dordogne: Histoire d'une alliance entre la Pègre et la Gestapo (15 mars-19 août 1944), Éditions l'Histoire en Partage 2013, 189 pages (Sur Alexandre Villaplane et Raymond Monange essentiellement)