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Clotilde Coulombe

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Clotilde Coulombe
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 93 ans)
Saint-Michel (Québec)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
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Instrument
Maîtres

Clotilde Coulombe, née le à Québec et morte le , est une pianiste, professeur de musique et religieuse québécoise.

Biographie

Clotilde Coulombe fait partie d'une famille de 17 enfants[1]. Son père, Édouard Coulomb est propriétaire du commerce Quebec Fruit & Fish[2]. Elle étudie avec ses sept sœurs à Charlesbourg chez les Sœurs du Bon-Pasteur, où elles font leurs premiers apprentissages musicaux[2]. Un peu plus tard, elle étudie le piano avec Omer Létourneau, le mari de sa sœur Maria Coulombe.

En 1911, elle est la première lauréate du Prix d'Europe[2]. Ce Prix d'Europe lui permet d'avoir une bourse pour aller étudier à Paris. En France, elle étudie la musique avec Lucien Berton (voix), Alfredo Casella[3] (piano), Camille Chevillard (musique de chambre), Alfred Cortot (piano) et Félix Fourdrain[4] (harmonie).

En raison du début de la Première Guerre mondiale, Clotilde Coulombe revient au Canada en 1914. Elle devient pianiste de concert ainsi que professeur de musique.

Clotilde Coulombe entre dans les ordres religieux et devient dévote pendant quelques années au point d'en perdre la santé. Elle finit par renoncer à la vie religieuse et retourne à la vie civile. Elle se marie avec le docteur Edmond Ouellette et s'installe à Saint-Michel de Bellechasse[2]. Ensemble, ils ont 12 enfants.

Elle meurt à l'âge de 93 ans à Saint-Michel de Bellechasse au Québec.

Notes et références

  1. Fernand Harvey, « Itinéraire de quatre pionnières de la vie culturelle à Québec après 1945 », Les Cahiers des dix, no 61,‎ (ISSN 0575-089X et 1920-437X, DOI 10.7202/039156ar, lire en ligne, consulté le )
  2. a b c et d Évelyne Tardy, Les bâtisseuses de la Cité, Montréal, Association canadienne-française pour l'avancement des sciences, , 401 p. (lire en ligne), p. 225
  3. « La vie musicale », Le Nationaliste, vol. 10, no 35,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  4. Edmon J. Trudel, « Félix Fourdrain », La Musique,‎ , p. 20 (lire en ligne)

Source