Château de Montbrun (Montbrun-des-Corbières)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 23 octobre 2021 à 23:54 et modifiée en dernier par TeulièreEric (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Château de Montbrun
Type château fort
Début construction XIIe siècle
Fin construction XVe siècle
Propriétaire actuel privé
Coordonnées 43° 11′ 52″ nord, 2° 41′ 01″ est
Pays Drapeau de la France France
Région historique Languedoc
Subdivision administrative Occitanie
Département Aude
Commune Montbrun-des-Corbières
Géolocalisation sur la carte : Aude
(Voir situation sur carte : Aude)
Château de Montbrun
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Château de Montbrun
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Montbrun

Le château de Montbrun est un château fort ruiné des XIIe et XVe siècles, situé sur une butte dominant le bourg de Montbrun-des-Corbières dans l'Aude.

Description[modifier | modifier le code]

Le château de Montbrun est un ancien château fort perché au sommet du village. Démoli par son acquéreur à partir de 1824, il ne reste presque plus rien, à part quelques pierres et la forme d'une motte.

Au XVIIIe siècle, le châtelain qui représente le seigneur possédait une maison adossée au château devenu inhabitable.

Le bourg était clos de remparts dont il reste des vestiges.

Histoire[modifier | modifier le code]

  • Durant la période gallo-romaine, Montbrun des Corbières était une place forte sur la voie Aquitania qui allait de Narbonne à Bordeaux.
  • Au XIe siècle, il existe une motte féodale et des maisons sont mentionnées aux abords.

Famille de Montbrun[modifier | modifier le code]

  • En 1175, une famille des seigneurs de Montbrun est mentionnée pour la première fois. Elle était constituée de notables qui siégeaient au consulat de Narbonne où il vivaient. Ils étaient représentés par un châtelain et un procureur.
  • Ce château de Montbrun paraît avoir fait partie en 1229 de l’hommage de Roger de Franco de Casali au comte de Foix, Roger-Bernard II. Il est ensuite cité en 1263 dans le dénombrement des possessions que le comte de Foix tenait du roi de France : « Item, castrum de Montebruno ; et villarium de Castelono, et nemora de Argan ; et castra de Camarada et de Montefano. ».[réf. nécessaire]
Le vicomte de Narbonne s'en empare du château où il investit un seigneur chargé de veiller sur les routes menant à Narbonne.
  • En 1209, Montbrun devint une des trente-et-une baronnies de la vicomté de Narbonne.
  • En 1272, première apparition d'une communauté villageoise près du Castrum de Montbruno.
  • Au XIIIe siècle, l'évêque de Narbonne autorise l'édification d'une chapelle près du château-fort. Elle fut consacrée à Notre-Dame. La chapelle devient le siège d'un archiprêtre.
  • 1389 - 1589 : Montbrun en Minervois (la paroisse est à la limite entre le Minervois et les Corbières).

Famille de Trégoin[modifier | modifier le code]

La seigneurie arrive par mariage en possession de Pierre-Antoine de Trégoin, seigneur de Montbrun en 1625. Jean-Pierre de Trégoin, puis Jean-Hyacinthe de Trégoin lui succèdent et portent le titre de vicomte de Montbrun en 1693.

Marie-Gabrielle de Trégoin, petite fille de l'ingénieur Antoine Niquet, apporte en dot Montbrun par son mariage avec Antoine Pascal de Saint-Félix, fils d'autre Antoine Pascal, et d'Isabeau de Gothias.

Famille Pascal de Félix[modifier | modifier le code]

Leur fils, Hyacinthe-Xavier-Joachim-Antoine Pascal, marquis de Saint-Félix et seigneur de Montbrun, lui succède. Il épouse Anne-Marie-Madeleine du Bois-des-Cours de la Maisonfort, fille d'Alexandre du Bois-des-Cours de la Maisonfort, marquis de la Maisonfort, seigneur de Bertry et de Catherine de Chicogneau. Il meurt en 1790 et sa veuve en 1824.

Famille Boutet[modifier | modifier le code]

Le château-fort est alors vendu à Antoine Boutet, dont la maison est attenante au château et est démantelée. Les pierres du château servent alors à la construction de la métairie Boutet sur le lieu-dit Le Clus.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]