Charles Feuvrier
| Charles-Valère Feuvrier | |
| Naissance | Damprichard |
|---|---|
| Décès | (à 82 ans) Alençon |
| Origine | Français |
| Arme |  Armée de l’air
|
| Grade | Général de corps aérien |
| Années de service | 1938 – 1970 |
| Conflits | Seconde Guerre mondiale |
| Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur Grand Officier de l'ordre national du Mérite |
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Charles-Valère Feuvrier est un militaire et administrateur de société français[1], né le à Damprichard (Doubs) et décédé le à Alençon (Orne)[2]. Il participe la Seconde Guerre mondiale au sein des Forces aériennes françaises libres.
Biographie[modifier | modifier le code]
Charles-Valère Feuvrier nait le à Damprichard dans le Doubs.
Officier de réserve en 1938, il s'évade de France et rejoint la Grande-Bretagne en bateau en juillet 1940[3]. Il rejoint les Forces aériennes françaises libres(FAFL). Élève-pilote, il reçoit son brevet militaire de pilote le [3]. À partir de 1942, il intègre le groupe de bombardement Lorraine[4],[5]. En 1944 il dirige les écoles françaises de pilotage en Grande-Bretagne[5].
A la fin de la guerre, il poursuit sa carrière à Avord puis en état-major au Maroc[5]. Passé colonel Feuvrier commande la base aérienne de Marrakech en 1957. Il est chef d'état-major de la Ve région aérienne d'Alger en 1959-1960[4].
Quelques jours après le putsch des généraux d'avril 1961, il entre au cabinet du ministre des armées, Pierre Messmer[4]. Promu général de division aérienne en 1961[5], il dirige la sécurité militaire de 1961 à 1963, qui est notamment chargée d'épurer le corps des officiers suspectés d'avoir manqué à la discipline pendant la guerre d'Algérie. Il en profite pour réorganiser la direction en fusionnant les trois services précédents qui remplissaient la mission[4].
Il est promu général de division aérienne en 1963[4]. Charles Feuvrier devient chef d'état-major de la délégation française auprès de l'OTAN, à Washington[5]. Il élevé au rang de général de corps aérien en 1965 et occupe la fonctions de chef de la mission militaire française auprès du comité militaire de l'OTAN[4] jusqu'en 1970 date de son retrait du service[5]. Il totalise alors 5 200 heuresde vol.
En 1970, le général Feuvrier entre à la direction des usines Peugeot dans le Doubs où il modernise l'informatique. Puis de 1972 à 1981, il est directeur central du personnel.
Il décède le à Brethel dans l'Orne.
Distinctions[modifier | modifier le code]
Charles Feuvrier a reçu de nombreuses décorations françaises et étrangères dont :
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Durant sa vie, Charles Feuvrier a écrit plusieurs livres seul ou à plusieurs[1] :
- La navigation du pilote (1947)
- La Navigation du pilote et du copilote (1950)
- Une solution économique au problème de la formation et de l'entraînement du personnel navigant de l'armée de l'air (1953)
- Navigation aérienne (1953)
- La Simulation des systèmes (1971)
- La Simulation comme technique de gestion (1972)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Charles-Valère Feuvrier (1915-1997) », data.bnf.fr (consulté le )
- Relevé généalogique (fichier des décès de l'Insee) sur Geneanet
- « Charles Valère Feuvrier », francaislibres.net (consulté le )
- Jacques Isnard, « Le général Charles Feuvrier », Le Monde, (consulté le )
- « Décès du général Charles Feuvrier », Air Actualités, no 507, (ISSN 0002-2152)
