Chapelle des Lardières

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Chapelle des Lardières
Image illustrative de l’article Chapelle des Lardières
Présentation
Nom local Chapelle de Béthancourtel, chapelle du Tilleul.
Culte Catholique romain
(désaffectée depuis 1792)
Type Chapelle
Début de la construction 1651
Fin des travaux 1651
Architecte Abbé Hucher
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Province historique Picardie Picardie
Département Oise
Ville Clermont
Coordonnées 49° 22′ 25″ nord, 2° 24′ 25″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Chapelle des Lardières
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
Chapelle des Lardières
Géolocalisation sur la carte : Oise
(Voir situation sur carte : Oise)
Chapelle des Lardières

La chapelle des Lardières est une chapelle située sur la commune de Clermont-de-l'Oise, dans le département de l'Oise, dans la région Hauts-de-France, en France. Datant du XVIIe siècle, l'édifice est en bordure de la rue Pierre Viénot. Elle est aussi connue sous le nom de Chapelle de Béthencourtel, nom du quartier, Chapelle du Tilleul ou encore autrefois de l'Abbé Hucher, le nom de son fondateur. De plan rectangulaire, surmontée d'un clocheton, elle abrite les pierres tombales de Louis Havart de Popincourt et son épouse.

Localisation[modifier | modifier le code]

La chapelle des Lardières est située au sud-ouest de la ville, dans l'ancien hameau de Béthancourtel, devenu quartier de Clermont. Elle se situe également à l'angle de la rue Pierre Viénot et de la rue de Béthancourtel[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'ancienne chapelle[modifier | modifier le code]

Autrefois se trouvait la chapelle Saint Martin ce même emplacement datant du XVIe siècle, on trouvait également une source en contrebas sur une gravure du XVIIe siècle. La chapelle était de style gothique flamboyant.

La construction[modifier | modifier le code]

En 1651, l'Abbé Hucher, prieur de Breuil-le-Vert et seigneur de Béthancourtel décida la démolition de la chapelle Saint-Martin pour en reconstruire une nouvelle. Pour cela, il se mit en rapport avec quatre maçons du pays : Gabriel et Vincent Baleine (référence ruelle Baleine à 200 m de là), Jean et François Bollé. Il leur communiqua son projet avec des intentions bien précises. Le sous-sol devait être voûté, le sanctuaire devait être éclairé de deux fenêtres; l'une au pignon, l'autre du côté de Béthancourtel. Le projet comportait également « une huisserie et une niche au-dessus d'icelle... ». Le tout devait être construit en pierre de taille, pierre typique de la région, puisque la carrière se situait à la sortie de Clermont vers Mouy, soit à 700 m de là. La chapelle donc située sur la route de Mouy, était bien placée. Les matériaux, pierres et chaux, seraient fournis par le commanditaire. Les travaux ne trainèrent pas, et la chapelle était reconstruite, caveau compris, au cours de la même année[a 1]

Les temps modernes[modifier | modifier le code]

Dédiée à Saint-André, elle relevait de la commune d'agnetz jusqu'en 1835 mais le hameau était en grande partie de la commune de Breuil-le-Vert. Tous les mardis, le vicaire d'Agnetz venait y dire la messe, jusqu'en 1792, à la Révolution française. Elle était abritée par un tilleul jusqu'en 1990 que les habitants du quartier surnommait en picard "Eul' grot' arbe eud' tincorti"[a 1]. Aujourd'hui, la chapelle ne fait plus d'office et n'est jamais ouverte à part aux journées du patrimoine au mois de septembre.

Description et Architecture[modifier | modifier le code]

Statue de Sainte Thérèse

Extérieur[modifier | modifier le code]

Petit, et fort simple, cet édifice est tout à fait ordinaire. Notons à l'extérieur la porte encadrée de bossages surmontée d'une niche contenant une statue de Sainte-Thérèse à l'Enfant Jésus, encadrées de consoles. Sur le tout, un petit clocheton surplombe le pignon. Au début du XXe siècle, la première cloche avait été confiée à la famille Morgan, dans leur château de Béthancourtel. Celle que l'on voit actuellement provient de la propriété Gervais, bombardée en 1944; elle a remplacé l'ancienne, disparue depuis longtemps[a 1].

Intérieur[modifier | modifier le code]

À l'intérieur, un autel relativement moderne s'appuie sur un fond de boiseries rocaille. Sur le sol, une pierre tumulaire de Louis Havart de Popincourt, inhumé d'abord dans le chœur de l'Église Saint-Léger d'Agnetz, et dont les cendres furent rapportées en 1749 auprès de son épouse Catherine Lefèvre, décédée le . Deux tableaux représentent leur portrait. Une épitaphe en marbre noir, œuvre du marbrier Billon, de Senlis, est scellée sur le mur. Elle perpétue le souvenir de M.Louis Havart de Popincourt, "écuyer", seigneur de Béthencourtel, Péteil, Agnetz et autres lieux, maître des eaux et forêts de Clermont, décédé le , à l'âge de 65 ans[a 1].

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Situation de la Chapelle des Lardières à Clermont » sur Géoportail (consulté le 18 mars 2011).

Références[modifier | modifier le code]

  • Claude Teillet, Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, Clermont,
  1. a b c et d p. 153

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Claude Teillet, Histoire de Clermont-en-Beauvaisis des origines à nos jours. Office d'édition du livre d'histoire, 1995, p. 152, 153 et 154 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Autres monuments de Clermont