Camille Gigon

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Camille Gigon
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
ToulonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom officiel
Camille Aimé Louis François GigonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Camille Aimé Louis François Gigon (Saint-Georges-d'Oléron, -Toulon, ), est un officier de marine français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un négociant, il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 2e classe en . Il sert alors sur la Galatée puis sur le Duguay-Trouin à la division du Pacifique et des côtes occidentales d'Amérique et est nommé aspirant de 1re classe en .

Il embarque en sur le Souffleur et passe en juin sur la Flèche au Mexique où il se fait remarquer lors des opérations de Campeche. Il est alors récompensé de la croix de chevalier de la Légion d'honneur. Promu enseigne de vaisseau (), il est le second de la Flèche et doit lutter énergiquement contre une épidémie de fièvre jaune qui s'est déclarée à bord.

En , officier de manœuvre sur la Néréide, il fait une campagne scientifique autour du monde puis passe en 1866 sur le Souffleur à Brest avant de nouveau embarquer sur la Néréide pour un deuxième tour du monde au cours duquel il est nommé lieutenant de vaisseau ().

Il est en sur la Somme dans le Pacifique puis sur l' Alceste en Méditerranée. Il commande lors du siège de Paris une compagnie de marins aux forts d'Ivry et de Montrouge et est nommé en 1871 sous-aide major à Rochefort.

Second de l' Orne (1872), il est chargé de transporter des convois de déportés de la Commune en Nouvelle-Calédonie puis commande en une compagnie à la division des équipages de Toulon.

En , officier de manœuvre sur le vaisseau-école de canonnage Alexandre à Toulon il commande de à la Surprise en Extrême-Orient et protège les Européens de la région de Peï-Ho et de Tien-Tsin tout en s'occupant d'hydrographie. Il passe ensuite en escadre de Méditerranée sur le Iéna () puis sur le vaisseau-école de canonnage Souverain (juin) et devient en officier de manœuvre du Friedland avec lequel il participe à la campagne de Tunisie et se distingue aux combats de Sfax et de Gabès où il dirige les opérations de débarquement.

Il embarque en sur l' Océan et est promu capitaine de frégate en juillet. Second du Japon à Toulon, il rejoint l'Extrême-Orient en comme second de la Triomphante dans l'escadre de l'amiral Lespès avec laquelle il participe aux opérations sur les côtes chinoises.

En , il commande le Volta dans l’escadre de l'amiral Courbet, se fait remarquer lors de la bataille de Fou-Tchéou puis à celle de la rivière Min avec l'amiral à son bord.

Après son retour en France, il est nommé capitaine de vaisseau () et sert à la majorité générale à Brest avant de prendre en 1886 le commandement du Marengo en essais. Il passe ensuite en Méditerranée et commande les cuirassés Colbert (1888) et Formidable (1889) en tant que capitaine de pavillon des amiraux Bergasse Dupetit-Thouars et Charles Duperré.

Directeur des mouvements du port de Toulon (), il commande les cuirassés Dévastation () puis Vauban () et Courbet () en escadre de Méditerranée.

Contre-amiral (), chef d'état-major à Cherbourg, il est nommé en major général du port, fonctionne qu'il occupe en à Toulon.

Vice-amiral (), préfet maritime de Lorient () puis de Toulon (), il est nommé en commandant en chef de l’escadre du Nord avec pavillon sur le Masséna puis sur le Léon-Gambetta.

Il prend sa retraite en et meurt à Toulon le .

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

  • Chevalier (), Officier (), Commandeur () puis Grand-officier de la Légion d'Honneur ().

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]