César Pattein

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César Pattein
Biographie
Naissance
Décès
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HazebrouckVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Période d'activité
Fratrie

César Pattein, né le à Steenvoorde et mort à Hazebrouck, est un artiste peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

César Auguste Pattein est le fils de Martin Jean Pattein, cultivateur et de Reine Robitaillie[1].

Dans la fratrie Pattein, l'ainé David devient ferronnier d'art, Constant, Gustave et Édouard deviennent sculpteurs, c'est donc naturellement que le cadet César étudie la gravure auprès de Guillaume Cabasson[2]. César a aussi trois sœurs plus âgées.

Progressivement arrivé à la peinture, il suit les cours d'Alphonse Colas à l'académie de Lille et se lie d'amitié avec le peintre Jules Breton. Il expose au Salon à partir de 1882[3].

Dans des décors de paysages de Flandre, il aime représenter des scènes où se retrouvent des enfants, comme avec Nid d'oiseaux[4] ou Joyeux ébats[5], mais peint également plusieurs portraits.

Il obtient une troisième médaille au Salon de 1896[6].

En 1904, il épouse à Paris Marie Zoë Vermoote[7].

Lorsque la première Guerre mondiale éclate, il installe son atelier à Saint-Omer, et ne retrouve ses terres qu'à l'armistice, il se pose à Hondeghem.

Par le mariage de leur fille unique Georgette (1888-1969), César Pattein devient en 1919 le beau-père du peintre Maurice Deschodt.

Pour l'église de son village natal, il réalise un tableau représentant une scène de destruction, ex-voto de souffrance après les bombardement et les combats de la première Guerre mondiale.

À la création du Musée d'Hazebrouck, il est un des premiers donateurs[8].

Il meurt le 26 janvier 1931, à l'âge de 80 ans[9].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire biographique illustré, vol. 64 : Nord, Paris, Librairie E. Flammarion. Néauber & Cie, coll. « Dictionnaires biographiques illustrés », , 2e éd., 1228 p., p. 858-859
  • Michel Loosen, La légende de "Rosalie" : la géante du Ryveld, Steenvoorde, Foyer Culturel de l'Houtland, , 207 (203 paginées) (ISBN 2-907-365-55-X, lire en ligne)

Notes et références[modifier | modifier le code]

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