Blanc de Moming

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Blanc de Moming
Vue du Blanc de Moming (à gauche) et du Besso (au centre) depuis la cabane de Tracuit.
Vue du Blanc de Moming (à gauche) et du Besso (au centre) depuis la cabane de Tracuit.
Géographie
Altitude 3 661 m[1]
Massif Alpes valaisannes (Alpes)
Coordonnées 46° 04′ 25″ nord, 7° 39′ 52″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Valais
District Sierre
Ascension
Première 28 juillet 1886 par H. Seymour King avec Aloys Anthamatten et Ambros Supersaxo
Géologie
Roches Gneiss
Géolocalisation sur la carte : Suisse
(Voir situation sur carte : Suisse)
Blanc de Moming
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
(Voir situation sur carte : canton du Valais)
Blanc de Moming

Le Blanc de Moming est un sommet des Alpes valaisannes, en Suisse, situé dans le canton du Valais, qui culmine à 3 661 m d'altitude[1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

« Moming » vient de Mons Medianus entre le glacier de Zinal et le glacier de Moming. « Blanc » (ou blyan en patois) fait référence à son caractère glaciaire[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Le Blanc de Moming est situé au fond du val d'Anniviers sur un chaînon qui démarre du Besso (3 668 mètres) et présente deux sommets à dominante glaciaire. Le sommet septentrional (3 661 m) est en général plutôt rocheux et le Dôme glaciaire (3 657 mètres) au sud-est est légèrement moins élevé. Il domine le glacier de Moming à l'est et le glacier de Zinal à l'ouest[1]. Il est entouré par les imposants sommets de la « couronne impériale » constituée du nord au sud du Weisshorn (4 506 m), du Zinalrothorn (4 222 m), de l'Ober Gabelhorn (4 064 m), de la dent Blanche (4 358 m)[3],[4].

Géologie[modifier | modifier le code]

Comme les autres grands sommets du val d'Anniviers (Grand Cornier, dent Blanche, Zinalrothorn, Weisshorn, Bishorn, les Diablons, etc.), le Blanc de Moming est constitué de gneiss d'Arolla ayant l'aspect d'un granite plus ou moins schisteux de couleur vert tendre[5].

Premières ascensions[modifier | modifier le code]

  • 1886 : arête nord-ouest le 28 juillet par H. Seymour King et les guides Aloys Anthamatten et Ambros Supersaxo[2].
  • 1955 : face nord le 4 août par Adrien Voillat et Rose Voillat[2].
  • 1956 : versant est le 26 juillet par Gilberte Brandt, Maurice Brandt, Adrien Voillat et Rose Voillat[2].
  • 1974 : face sud-sud-est le 17 juillet par Daniel Heymans et J.-P. Mariotte[2].

Alpinisme[modifier | modifier le code]

Le sommet est notamment accessible par la cabane du Grand Mountet. Sa traversée se fait en général en prolongement de l'ascension du Besso[6] par l'arête nord-ouest.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Visualisation sur Swisstopo.
  2. a b c d et e Maurice Brandt, Guide des Alpes valaisannes du col Collon au Theodulpass, Lausanne, Éditions du CAS, , 609 p., p. 324-327
  3. La Haute Route de Zinal, Au cœur de la couronne impériale, Les Alpes, mars 2003, disponible sur sac-cas.ch/, consulté le 8 avril 2012
  4. 5 sommets culminants à plus de 4000 mètres, Zinal sur le site de l'office du tourisme d'Anniviers, consulté le 8 avril 2012
  5. I. Mariétan, Zinal et la vallée d'Annivier, Zinal, , 19 p. (lire en ligne), p. 12
  6. Michel Vaucher, Les cent plus belles courses et randonnées, Paris, Editions Denoël,