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Antoine Nicolas Collier de La Marlière

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Antoine Nicolas Collier
comte de La Marlière
Antoine Nicolas Collier de La Marlière

Naissance
Crecy (Seine-et-Marne)
Décès guillotiné le (à 47 ans)
Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de division
Distinctions Chevalier de Saint-Louis

Antoine Nicolas Collier, comte de La Marlière (ou Lamarlière), né le , est un général de la Révolution française, déjà officier sous l’Ancien Régime, mort guillotiné le , à Paris.

Ancien régime

Antoine Nicolas Collier de La Marlière fait ses preuves de noblesse le pour être admis à l’École royale militaire, puis obtient la charge de capitaine des levrettes de Monsieur. Il reçoit la croix de l'Ordre de Saint-Louis le .

Lieutenant colonel le , il est nommé colonel au 14e régiment d'infanterie le . Nommé à l'armée du Nord (1792-1793), il est fait provisoirement maréchal de camp par Dumouriez le , puis confirmé maréchal de camp le . Il entre à Lille le et passe à la division du Nord de la Belgique sous Miranda le . Il est nommé chef d'état major de l'armée des Ardennes sous Valence le , puis général de division à titre provisoire le par le général Picot de Dampierre, confirmé par le conseil exécutif le .

En conflit avec le général de Lavalette dont il avait obtenu la destitution grâce à ses liens avec Custine, il est mis en cause devant la Convention[1]. Destitué le , il est condamné à mort par le tribunal révolutionnaire le (6 frimaire an II) présidé par Fouquier-Tinville, son cousin. Il est exécuté le lendemain.

Son épouse, descendante des princes de Savoie-Carignan (et de Monaco) par sa mère, fille illégitime de Victor-Amédée de Savoie-Carignan, se jeta aux pieds de Robespierre pour obtenir en vain sa clémence.

Un grand nombre de réflexions et de pensées du général de la Marlière furent notées par le comte Beugnot, son compagnon de cellule. Le général fut inhumé au cimetière de la Madeleine.

Madame de la Marlière était une amie de la grand-mère de George Sand et de la comtesse de Provence, dont elle fut dame du Palais puis sous-gouvernante.

Voir aussi

Blason: d'azur à 3 fasces d'or

Sources

Notes et références

  1. Ernest Hamel, Histoire de Robespierre: d'après des papiers de famille, les sources originales et des documents entièrement inédits, Paris, A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie, 1867, tome troisième, p. 74-76.