Alphonse Niangoula

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Alphonse Niangoula
Illustration.
Alphonse Niangoula à Paris en 1995.
Fonctions
Ambassadeur du Congo en France

(3 ans)
Élection 26 juillet 1992
Président Pascal Lissouba
Premier ministre Joachim Yhombi-Opango
Prédécesseur Jean-Marie Ewengue
Successeur Pierre-Michel Nguimbi
Sénateur de la Lékoumou

(1 an)
Président Pascal Lissouba
Biographie
Nom de naissance Alphonse Niangoula Ngouya
Date de naissance (84 ans)
Lieu de naissance Malinga-Magnakoué à Komono (Congo)
Nationalité République du Congo
Parti politique UPADS
Profession Diplomate

Alphonse Niangoula est un homme politique et diplomate congolais né le 3 juin 1939 à Malinga-Magnakoué (district de Komono). Il fut notamment ambassadeur du Congo en France de 1993 à 1996.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Alphonse Niangoula est issu d’une famille nombreuse de la Lékoumou. Il fait ses études supérieures en France à l’École technique et pratique des mines de Mulhouse (ETPM) en 1967 dans la promo d'Albert Schweitzer[1].

Titulaire des brevet et diplôme, délivrés par l'École technique et pratique des mines de Mulhouse (spécialité : exploitation des mines), il est nommé adjoint technique stagiaire auprès du directeur général des mines et de la géologie à Brazzaville[2].

Alphonse Niangoula obtient sa thèse de 3e cycle docteur-ingénieur à Nancy en 1981 à l’Institut national de Lorraine (INPL) en tant que chercheur au Laboratoire de mécanique des terrains de l'École supérieure des mines. Il obtient la mention très honorable, avec félicitation du jury[3].

Carrière administrative et diplomatique[modifier | modifier le code]

Alphonse Niangoula devient vice-président de la Commission relations extérieures au sein de l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) parti politique congolais crée par Pascal Lissouba en 1992. Il est élu sénateur de la région de la Lékoumou lors du scrutin du 26 juillet 1992[4]. En 1993, il est nommé ambassadeur par le président Pascal Lissouba, ayant juridiction en France (Paris)[5], au Royaume-Uni (Londres)[6], au Vatican (auprès du pape Jean-Paul II à Rome)[7],[8], en Espagne (Madrid) et à l'UNESCO (délégué permanent à l'UNESCO et à la Francophonie)[9],[10]

François Mitterrand et Alphonse Niangoula au Palais de l'Élysée en 1993.

Le président François Mitterrand reçoit Alphonse Niangoula le 24 mars 1993 et lui remet les lettres l’accréditant en qualité d’ambassadeur de la république du Congo. En 1997, il est remplacé par Pierre-Michel Nguimbi lors de la chute du président Pascal Lissouba[4],[2].

Entre 1999 et 2001, Alphonse Niangoula participe aux instances exécutives du Comité de suivi de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités lors de la guerre civile de 1997 qui a eu lieu au Congo-Brazzaville (ouvrage : Agreement on Ending Hostilities in the Republic of Congo)[11].

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « apphim.fr - Les promotions de l'école des mines », sur apphim.fr (consulté le ).
  2. a et b « Journal Officiel de la République Populaire du Congo (15 décembre 1972) », Journal Officiel de la République Populaire du Congo (page 858),‎ , p. 858 (lire en ligne [PDF])
  3. (en) « Thèse de Docteur-ingénieur Métallurgie Vandoeuvre-les Nancy », sur ulysse.univ-lorraine.fr (consulté le ).
  4. a et b « Journal Officiel de la République du Congo », Journal,‎ , p. 2 (lire en ligne Accès libre [PDF])
  5. « OGES :: Liste ambassadeurs », sur www.oges-congo.org (consulté le ).
  6. (en) Brian Hunter, The Statesman's Year-Book 1996-97, Palgrave macmillan, (lire en ligne), p. 375
  7. « The Holy See - Discours du Saint-Père Jean-Paul II à S.Exc. Monsieur Alphonse Niangoula nouvel Ambassadeur de la République du Congo. » Accès libre, sur vatican.va, (consulté le ).
  8. « Discours 1993 - Vilnius (Lituanie), Dimanche 5 septembre 1993 », sur www.clerus.org (consulté le ).
  9. « Provisional list of delegates, representatives and observers as at 9 November 1995 (at the 28th session of General Conference) », sur unesdoc.unesco.org, (consulté le ).
  10. « Liste des participants - PDF Téléchargement Gratuit », sur docplayer.fr (consulté le ).
  11. « Accord du 29 Décembre 1999 à Brazzaville. » Accès libre, sur peaceau.org (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Pierre Thystère-Tchicaya, Itinéraire d'un africain vers la démocratie, Édition du Tricorne, 1992
  • Ph. Moukoko, Dictionnaire général du Congo-Brazzaville, L'harmattan, 1999.