Alexandre Fourchy

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Alexandre Fourchy
Image illustrative de l’article Alexandre Fourchy
Alexandre Fourchy autour de 1850.

Grade militaire Chef d'escadron
Conflits Guerre de la Quatrième Coalition (1806-1807)

Guerre d'indépendance espagnole
Guerre de la Cinquième Coalition (1809)
Guerre de la Sixième Coalition (1812-1814)
Guerre de la Septième Coalition (1815)

Faits d'armes Bataille d'Iéna (1806)

Bataille d'Eylau (1807)
Bataille d'Heilsberg (1807)
Bataille d'Essling (1809)
Bataille de Wagram (1809)
Combat de Yecla (1813)
Combat de Saint-Georges (1814)
Bataille de Ligny (1815)

Distinctions Légion d'Honneur (1814)
Biographie
Naissance
Paris
Décès (à 66 ans)
La Nouvelle-Orléans
Père François Toussaint Fourchy (1752 Aigremont-1830 Saint-Germain-en-Laye), notaire à Paris
Mère Louise Denise Cheret
Enfants (1) Cora Hatrélie Clysie Elisabeth Foussine Léonie Fourchy (1831-1906)

(2) Paul François Napoléon France Fourchy (1832-1899)
(3) Elisabeth Emilie Léa Corine Paula Fourchy (1838-1902)

Alexandre François Fourchy[1], né le à Paris et mort le à La Nouvelle-Orléans, est un officier de l'armée napoléonienne.

Après 1815, il est mis en demi-solde. Il part alors aux Amériques et s'installe définitivement à La Nouvelle-Orléans pour devenir avocat.

Biographie[modifier | modifier le code]

Parents et fratrie[modifier | modifier le code]

Son père, François Toussaint Fourchy (1752-1830) est un notaire parisien[2]. Il est originaire du village d'Aigremont, issu d'une modeste famille de paysans. Sa mère, Louise Denise Cheret (vers 1767-1807), est la fille d'un orfèvre parisien réputé, Jean-Baptiste François Cheret (1728-1809).

Il est le frère aîné d'une fratrie de 4 enfants :

  1. Antoine Jules Fourchy (1789-1875), notaire parisien ;
  2. Pauline Fourchy (1792-1879), épouse de François Achille Maine-Glatigny, notaire parisien ;
  3. Hercule Fourchy (1796-1829), notaire parisien.

Education[modifier | modifier le code]

Il est élève au Prytanée de Paris (lycée Louis le Grand)[3].

Carrière militaire[4][modifier | modifier le code]

En 1804, il entre à l'école spéciale militaire de Fontainebleau (future école de Saint-Cyr), école récemment fondée par Napoléon 1er pour l'instruction des futurs officiers.

Dès sa sortie de l'école en 1806, il est nommé sous-lieutenant au 10ème régiment d'infanterie légère. Il participe à la campagne de Prusse. Il est présent à la bataille d'Iéna, le 14 octobre 1806. Engagé en Pologne, il combat à Eylau, le 8 février 1807, et est blessé à la tête lors de la bataille de Heilsberg, le 10 juin 1807.

Devenu lieutenant et aide de camp du général Pouzet, il l'accompagne lors de la campagne d'Espagne de 1808.

En 1809, pour faire face à la formation de la Cinquième Coalition, Napoléon retourne son armée contre l'Autriche. Lors de la bataille d'Essling, le 21 et 22 mai 1809, Alexandre est blessé à la cuisse et a un cheval tué sous lui. Le général Pouzet trouve la mort au côté de son ami, le maréchal Lannes. Fourchy devient alors aide de camp du général Fiteau avec le grade de capitaine. Il prend part à la bataille de Wagram, le 5 et 6 juillet 1809.

Le 18 octobre 1810, il est affecté au 4ème régiment de hussard et envoyé en Espagne dans l'armée du général Suchet. Il se distingue au combat de Yecla, le 10 et 11 avril 1813. En 1814, l'armée d'Espagne se replie en France pour soutenir l'empereur. Le 4ème hussard participe au combat de Saint-Georges, près de Lyon, le 18 mars 1814.

Avec le retour de Louis XVIII, son régiment de hussards est caserné à Issoire, puis à Valence. Il reçoit la Légion d'Honneur, le 15 octobre 1814[5].

Lors du retour de Napoléon, Alexandre Fourchy et son régiment se rallie à l'ex-empereur le 7 mars 1815 à Grenoble et éclaire sa route jusqu'à Paris.

Usant de ses connaissances, Alexandre Fourchy est affecté à l'Etat Major de Napoléon avec le grade de chef d'escadron. Il participe à la campagne de Belgique et est blessé lors de la bataille de Ligny, le 16 juin 1815.

Les Amériques[modifier | modifier le code]

Avec l'abdication de Napoléon, Alexandre Fourchy est mis en demi-solde. Il s'installe à Issoire où il fait l'objet d'une surveillance policière. En 1817, il décide de partir vers les Amériques en compagnie de Maurice Persat (1788-1858) et de Chassaing, deux autres officiers en demi-solde.

Pendant une dizaine d'années, il se déplace dans les Antilles, en Martinique, au Mexique et aux Etats-Unis, connaissant des fortunes diverses. A Cuba, il est en contact avec un ancien officier de l'armée napoléonienne, Jean Hippolyte Colins de Ham[6]. Dans ses mémoires, Maurice Persat évoque leurs aventures communes au Texas[7].

Avocat à la Nouvelle-Orléans[modifier | modifier le code]

En 1826, il décide de s'installer définitivement à La Nouvelle-Orléans où il fonde une famille. Il devient rapidement avocat[8].

A la fin de sa vie, il rédige un ouvrage intitulé "Quelques mots"[9].

Mariage et enfants[modifier | modifier le code]

Le 28 septembre 1829, il se marie à la cathédrale Saint-Louis de La Nouvelle-Orléans avec Louise Alexandrine Léocadie Hatrel (1817-1886), dont la famille est originaire de Haïti. Ils ont 3 enfants :

  1. Cora Hatrélie Clysie Elisabeth Foussine Léonie Fourchy (1831-1906), épouse de François Lazare (1815-1870) ;
  2. Paul François Napoléon France Fourchy (1832-1899), époux de Antoinette Julian (1834-1908) ;
  3. Elisabeth Emilie Léa Corine Paula Fourchy (1838-1902), épouse de Frédéric Emile Chanut.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Thierry Dalifard, Alexandre Fourchy, Lulu.com,
  2. Archives Nationales, MC/ET/XIX/868
  3. Bibliothèque Nationale de France, 8-R-46732
  4. Service Historique de la Défense, 2YE 1442
  5. Maison de la Légion d'Honneur, annuaire de 1852
  6. Hippolyte Colins, Qu'est-ce-que la Science Sociale, , p490-491
  7. Maurice Persat, Mémoires du commandant Persat (lire en ligne)
  8. Thomas Curry, Reports of cases argued and determined in The Supreme Court of the State of Louisiana, 1837, p60
  9. Louisiana State University Library Special Collections, U-117 et HX811 1848 F66 CAGE