Albert de Balleroy

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Albert de Balleroy
Naissance
Décès
Nom de naissance
Albert Felix Justin de la Cour de Balleroy
Nationalité
Français Drapeau de la France
Activité
Maître
Schmitz
Lieu de travail
Mouvement
Père
François de la Cour, marquis de Balleroy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Adélaïde d'Orglandes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Marie Rosslin d'Ivry (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Isaure de la Cour (d)
Pierre de la Cour de Balleroy (d)
Jacques de la Cour, Marquis de Balleroy (d)
Andre de la Cour de Balleroy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Albert Felix Justin de la Cour de Balleroy, né le à Igé dans l'Orne, mort dans le hameau de Baudicourt le [1], est un peintre français du XIXe siècle.

Biographie

À la fois peintre et graveur, Albert de Balleroy était spécialisé dans les sujets de chasse : Le Cerf à l'hallali se trouve actuellement au Musée des beaux-arts de Caen[2]. Le Débuché est au Musée de South Kensington à Londres.

Ses toiles de grande taille représentent souvent des meutes grandeur nature; quatre scènes de chasse sont citées dans la salle à manger du château de Balleroy, une autre dans celle du château d'Auteuil dans l'Oise….

Ami d'Édouard Manet avec lequel il partage un atelier rue Lavoisier à Paris en 1856, qu'il quitte en même temps que lui après le dramatique épisode du suicide d'Alexandre, modèle du tableau Le Gamin à la toque rouge, Balleroy est aussi un visiteur assidu de la maison du commandant Hippolyte Lejosne[2].

Manet le représente dans son tableau : La Musique aux Tuileries et Fantin-Latour dans Hommage à Delacroix[2] qui représente dix artistes de cette nouvelle génération regroupés devant un auto-portrait du maître Eugène Delacroix, porte drapeau de la modernité.

De 1853 à 1870, Albert de Balleroy présente régulièrement au Salon des scènes de chasse à courre et des tableaux animaliers, tout en se révélant également un bon portraitiste.

Balleroy est aussi l'un des fondateurs du Cercle de l'union artistique, place Vendôme[2].

L'impératrice Eugénie posséda une de ses oeuvres.

En 1871 Balleroy fut élu député du Calvados.

Le château de Balleroy, domaine familial récupéré en 1827, a été ensuite visité par Marcel Proust auquel il aurait inspiré celui de Guermantes dans À la recherche du temps perdu ; l'écrivain y a représenté Albert de Balleroy sous les traits de Guermantes défunt, amateur de tableaux de chasse[2].

Bibliographie

Notes et références

  1. « Fiche d'Albert de Balleroy sur le site de l'Assemblée nationale » (consulté le )
  2. a b c d et e Monneret 1987, p. 25

Galerie