36 Comae Berenices

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36 Comae Berenices
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 12h 58m 55,44277s[1]
Déclinaison +17° 24′ 33,9898″[1]
Constellation Chevelure de Bérénice
Magnitude apparente 4,76[2]

Localisation dans la constellation : Chevelure de Bérénice

(Voir situation dans la constellation : Chevelure de Bérénice)
Caractéristiques
Type spectral M0,5 III[3]
Indice U-B +1,96[4]
Indice B-V +1,56[4]
Indice R-I +0,95[4]
Variabilité suspectée[5]
Astrométrie
Vitesse radiale −1,67 ± 0,19 km/s[1]
Mouvement propre μα = −37,488 mas/a[1]
μδ = +33,982 mas/a[1]
Parallaxe 9,347 2 ± 0,215 7 mas[1]
Distance 106,983 9 ± 2,468 8 pc (∼349 al)[1]
Magnitude absolue −0,22[2]
Caractéristiques physiques
Rayon 43 R[6]
Gravité de surface (log g) 1,0[6]
Luminosité 372 L[6]
Température 3 890 ± 20 K[6]
Rotation 5,8 km/s[6]

Désignations

36 Com, HR 4920, HD 112769, HIP 63355, BD+18°2682, FK5 3036, SAO 100357, NSV 6046[7]

36 Comae Berenices (en abrégé 36 Com) est une[8] étoile géante de la constellation boréale de la Chevelure de Bérénice. Elle est visible à l’œil nu avec une magnitude apparente de 4,76[2]. L'étoile présente une parallaxe annuelle mesurée par le satellite Gaia de 9,35 millisecondes d'arc, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante d'environ ∼ 349 a.l. (∼ 107 pc) de la Terre[1]. Elle se rapproche légèrement de la Terre à une vitesse radiale de −1,67 km/s[1].

36 Com est une géante rouge de type spectral M0,5 III[3]. Placée dans le diagramme de Hertzsprung–Russell, elle est actuellement située dans le stade d'évolution de la branche asymptotique des géantes[9], ce qui indique qu'elle a consommé les réserves d'hydrogène qui étaient contenues en son cœur et qu'elle génère désormais de l'énergie grâce à la fusion de l'hydrogène et de l'hélium au sein de coquilles concentriques entourant un cœur inerte composé de carbone et d'oxygène. Elle s'est étendue jusqu'à atteindre un rayon qui est 43 fois plus grand que celui du Soleil. Elle émet 372 fois la luminosité du Soleil depuis sa photosphère à une température de surface de 3 890 K[6].

Il s'agit d'une variable suspectée, sa magnitude variant légèrement entre la magnitude 4,74 et 4,82. Elle figure sous la cote 6046 dans le New Catalogue of Suspected Variable Stars[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a b et c (en) Bright Star Catalogue, « HR 4920 », sur Alcyone
  5. a et b (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General catalogue of variable stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  6. a b c d e et f (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and Radial Velocities for a Sample of 761 HIPPARCOS Giants and the Role of Binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  7. (en) * 36 Com -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, lire en ligne)
  9. (en) O. J. Eggen, « Asymptotic giant branch stars near the sun », The Astronomical Journal, vol. 104,‎ , p. 275 (DOI 10.1086/116239, Bibcode 1992AJ....104..275E)

Lien externe[modifier | modifier le code]